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L’influenceuse Poupette Kenza condamnée pour « pratiques commerciales trompeuses »
L’influenceuse Poupette Kenza condamnée pour « pratiques commerciales trompeuses »
De fait c'est quand même plus souvent des femmes qui sont "influenceuses".Ça me fait iech que ce ce soit des femmes auto-entrepreneures qui tombent alors qu'il y a des mecs derrière les produits qu'elles vendent. Les marques elles-mêmes ne sont pas condamnées, alors même qu'elles font appel à des influenceuses pour mettre leurs produits de m*rde en avant ?
Cette loi d'encadrement plus strict des pratiques commerciales vise les influenceuses spécifiquement. Je suis d'accord qu'il fallait encadrer à un moment ou à un autre mais cibler ce genre de profession spécifiquement, c'est vraiment pour flatter les mascus. Comme par exemple Booba, qui, pour une raison probablement personnelle (le pauvre bichon s'est fait arnaquer ?) a lancé une cabale contre Magali Berdah. Et il se prend pour un lanceur d'alerte...
Franchement, quitte à faire raquer quelqu'un, faites raquer ces marques de m*rde.
La loi est sorti peu de temps après que Booba ait lancé sa cabale contre les "influvoleurs" il me semble. Enfin, il s'en est surtout pris à une femme au final.De fait c'est quand même plus souvent des femmes qui sont "influenceuses".
Je pense que les marques sont ciblées sous d'autres motifs, mais là le problème est qu'elle n'avait pas spécifié être rémunérée, donc le problème vient d'elle je trouve.
Je ne pense pas trop qu'on puisse parler de machisme dans ce genre de décisions (et pourtant je suis une féministe convaincue). C'est important à mon sens de cibler les influenceurs.seuses qui sont les nouveaux canaux de com les plus écoutés finalement.
Je ne comprends pas grand chose à l'affaire Booba, mais là c'est sûr que c'est autre chose.
La loi est sorti peu de temps après que Booba ait lancé sa cabale contre les "influvoleurs" il me semble. Enfin, il s'en est surtout pris à une femme au final.
D'accord avec toi.Idem, je ne vois pas en quoi c'est anti féministe.
Les influenceuses profitent des complexes de leurs abonnées et leurs font miroiter des standards physiques impossible à atteindre.
Elles sont plutôt complice du patriarcat et certainement pas des militantes ou des femmes inspirantes.
Vous pensez bien que si du jour au lendemain, toutes les femmes du monde décidaient de dire "f*ck les standards de beauté", ces influenceuses seraient très contrariées vu que c'est leur gagné pain.
Il me semble que des commerçants classiques arnaquent et vendent des produits toxiques sans être inquiétés aussi rapidement. Je pense notamment aux marques qui vendent des produits d'hygiène féminine type serviettes et tampons avec des composés toxiques dedans. Ça va pour eux ! Plus dur de s'attaquer à Procter et Gamble qu'à une influenceuse lambda.Je trouve un peu dommage de réduire tout le mouvement qui vise à dénoncer les pratiques commerciales frauduleuses de nombreux influenceurs et influenceuses, souvent assosciés à des marques à Booba. Il y a un tas d'autres personnes qui militent pour mettre fin à ces arnaques en ligne, comme Audrey Chippeaux, et son compte instagram "vos stars en réalité". Si on regarde son compte, il y a en effet beaucoup d'influenceuses - parce qu'elles sont plus nombreuses proportionellement (et ce sont des femmes qui ont le plus large public) mais il y a également beaucoup d'influenceurs qui sont affichés. En outre, elle demande à sa communauté de ne pas harceler ni insulter les influenceurs et influenceuses dont elle dénonce les pratiques. Il faut aussi rapper que certains influenceurs/influenceuses ne font pas que de promouvoir des produits mais proposent aussi leurs propres produits (sous forme de drop shipping souvent) de manière ouverte ou cachée et enfreignent les règles commerciales de base.
Ces personnes font de la promotion de produits leur métier et sont donc tenues à connaître les lois qui y sont rattachées. Les agences avec lesquelles elles travaillent doivent aussi évidemment respecter la loi. Magalie Berdah a travaillé, il fut un temps, en étroite collaboration avec le gouvernement français, ce qui explique en partie, même si elle n'est pas la seule à la tête d'une agence qui a des pratiques commerciales frauduleuses, l'attention qu'elle reçoit. Il faut aussi noter que son agence est la plus importante de France, avec des liens avec des agences de plus petite taille. Je ne cautionne pas le harcèlement dont elle a souffert/souffre, mais ça n'empêche pas le fait qu'elle a beaucoup de casseroles et a des pratiques très problématiques.
Je pense qu'on devrait surtout se soucier des consommateurs, notamment les plus jeunes, et les plus vulnérables, qui ont fait les frais d'un marketing agressif et trompeur sur les réseaux sociaux, résultant d'une part de la malhonnêteté de nombreux individus - et les influenceurs/influenceuses sont ceux qui en ont l'accès le plus proche, et de l'absence de lois/l'incapacité du système légal à répondre au déferlement de pratiques commerciales frauduleuses sur les réseaux sociaux. Il y a vraiment de quoi s'interroger quand on voit que c'est sans fin et que chaque jour de nouvelles arnaques circulent.