@RaccoonJesus Tu me fais penser que je partage le même diminutif que plusieurs cousins-cousines et "affiliés".
OK je leur en veux pas et les repas de familles ne finissent pas en bain de sang. Cependant c'est moins agréable d'avoir à passer une soirée où j'ai l'impression qu'on m'appelle, mais en fait non, qu'une soirée où j'ai pas à me poser la question.
Ça compte assez pour moi pour que j'évite de choisir un prénom avec un diminutif trop commun.
J'ai parlé de rivalité dans le cas de l'article: avec les deux mères qui se sont disputées sur leur prénom, partageant les même grand-parents, oncles et tantes, cousins-cousines. Et je dis pas que ça va forcément arriver juste que ça risque de l'encourager. Partager le même prénom qu'une cousine proche de même âge ça renforce les comparaisons qui peuvent être faites entre les deux. Pour peu que les membres de la famille soient maladroits, qu'une des filles soit moins sage, ou intelligente ou belle...
Si on s'amusait à donner à deux frères ou deux soeurs le même prénom ça risquerait d'être la guerre. Là c'est pareil mais en moins proche. Elles partagent la même famille.
Pour Noël bien sûr que c'est possible de faire avec. On peut écrire la première lettre du nom de famille ou ajouter un petit symbole au prénom. C'est juste que je trouve dommage, pour un enfant, que sont prénom ne suffise pas à l'identifier.
Notre prénom joue aussi un rôle dans la construction de notre rapport à l'autre. Si on partage son prénom avec sa cousine proche, ses voisins, ses camarades d'école ça reviens finalement à s'appeler "machine", à une époque où les prénoms sont au contraire de plus en plus individualisés.
C'est pour ça que je prendrai pas le risque. A la place de la sœur je renoncerais, tristement, au prénom "fétiche" si ma sœur s'obstine. Pour moi "voler" de prénom choisi par sa sœur ça revient à l'obliger, soit à renoncer au prénom, soit à le donner quand même mais avec le risque que ça cause du tord à l'enfant.