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Oui, tu es seule à tout faire mais tu te fais pas exploiter par un mari qui fout rien. Tu te désolidarises de lui. Donc ton travail, tu le fais pour ton enfant et pour toi (et lui ne s'appuie pas gratuitement dessus pour faire carrière).Chez nous, on se partage les nuits. Le 1er fait jusqu'à 2/3h du mat et le 2e la fin de nuit. Et on alterne de temps en temps.
Comme ça, celui qui n'est pas de garde met ses boules quies et dort. Ca marche pas mal, sauf quand on est si crevés que c'est l'autre avec les boules quies qui entend le bébé et pas nous et doit nous secouer, mais c'est pas la majorité du temps. Et au moins t'as 5h de nuit minimum d'affilée.
Pour la répartition des tâches, j'ai pas par contre, car malgré les demandes répétées, les vieilles habitudes reviennent. Et on a beau dire qu'il vaut mieux se séparer, je pense qu'un paquet de mamans solos diraient que c'est faux. J'estime que c'est mieux une répartition 30/70 ou 40/60 que d'être seule à TOUT faire + imposer à ses enfants une séparation qui va être vue comme "elle l'a quittée parce qu'il faisait jamais la lessive".
Je ne veux pas parler pour les cas où le conjoint ne four absolument rien, car dans mon cas, il fait quand même beaucoup de choses même si ce n'est pas égalitaire donc clairement je verrai bien la différence s'il n'était pas là.Oui, tu es seule à tout faire mais tu te fais pas exploiter par un mari qui fout rien. Tu te désolidarises de lui. Donc ton travail, tu le fais pour ton enfant et pour toi (et lui ne s'appuie pas gratuitement dessus pour faire carrière).
Et honnêtement, le fait d'avoir un conjoint qui ne fait pas les tâches ménagères me semble être un motif tout-à-fait valable, pour peu qu'il faille un motif.
Encore une fois c'est conceptuel. Je ne dis pas qu'il faut obligatoirement passer à l'action, on a de bonnes raisons de pas se séparer. C'est une piste de réflexion.
J'admets cependant que j'admire celles qui font le choix de se casser pour retrouver totale indépendance et liberté car je trouve ça fort et courageux.
Tout en comprenant celles qui n'ont pas forcément ce courage là.
Oui je l'entendais comme ça aussi mais comme l'indique @alice-louve plus bas, ça dépend de l'intention derrière.@MaïaLéa En soi la non-participation aux tâches ménagères est une non-considération de l'autre... (oui c'est dur de se dire que nos grands-pères ne considéraient pas nos grands-mères, par exemple. Parce-qu'a l'époque aussi on savait très bien que le travail domestique était contraignant, et qu'il ne comptait pas pour la retraite.)