Bah en fait, si. Un enfant ça se fait à deux. Là il est indécis mais s'il souhaite faire parti de la vie de son enfant, la mère n'a pas à lui retirer ce droit.
En effet. Légalement, si on demande au père de payer, alors légalement, il a le droit de se mêler de la vie de l'enfant (à moins que le père ne soit violent ou autre).
Les devoirs vont avec les droits (et c'est un peu normal aussi, je trouve).
Si une mère ne veut pas de cela, deux solutions :
- soit elle ne demande pas de compensation financière (comme ça, en contrepartie, pas de droits pour le père, sauf si ce dernier fait la démarche, mais vu qu'il veut pas, apparemment pas de risques).
- soit PMA : aucun risque qu'un père non désiré intervienne, par définition.
Après, pour revenir sur la "planification", je suis également plutôt d'accord avec Neverland90 dans le sens où il faut quand-même rechercher un "juste milieu" (même si "la vie est compliquée", je sais bien).
D'un côté nous avons "il faudrait que ce soit planifié dans l'idéal", et de l'autre "c'est rarement planifié". Je trouve que l'entre-deux serait justement de prévoir ce qu'il faudrait faire si un accident arrivait. Ca ne coûte rien d'en parler, et je pense que ça pourrait éventuellement éviter des situations problématiques.
Ce que je ne comprends pas ici, aussi bien chez cet homme que chez cette femme ('fin plus chez cet homme d'ailleurs), c'est que chaque personne était claire sur l'envie ou non d'avoir des enfants.
Dans ce cas, pourquoi l'homme n'est pas parti de lui-même ? Ou pourquoi a-t-il enlevé le préservatif s'il savait que sa partenaire n'était pas contre une naissance ?
On aurait aussi pu penser que la femme pouvait dire "bon je sais que tu ne veux pas d'enfants, donc soit tu remets le préservatif, soit on se quitte"...
Dans tous les cas, je trouve qu'il y a un manque de communication... C'est pas maintenant qu'il aurait fallu discuter, mais avant, comme déjà dit au-dessus.
"S'il y a un accident, tu fais quoi ?" comme quelqu'un l'a soulevé avant. La question est quand même bien différente de "est ce que tu veux des enfants ?".
Après bien sûr on est pas à l'abri d'un changement d'avis, mais ça permet au moins d'éviter certaines situations. Parler ne coûte rien, et permet au moins de se positionner. En cas de doûte d'incompabilité de désir d'enfant entre les deux personnes, on se protège, ou si on veut absolument 0 risque, on se quitte.
Quant au ghostage, je suis également contre pour trois raisons : l'enfant, l'honnêteté envers son partenaire, et aussi pour éviter certains abus (grossesse cachée et, pour une raison X, la personne revient quelques années plus tard "ah au fait tu as un enfant et comme j'ai besoin de toi, je vais te demander une pension depuis la naissance de l'enfant" - vu que c'est rétroactif. Je trouve que c'est plus que limite...)
Un enfant se fait à deux, c'est dans les deux sens, donc oui, pour moi, le strict minimum est d'avertir son partenaire (sauf cas particulier si ce dernier est violent ou autre...).