@Nefertii rien que partir du principe que "une catégorie paye pour les autres", c'est problématique mais ça reflête aussi l'esprit individualiste d'une société comme celle en France.
La question ce n'est selon moi pas de savoir qui paye pour qui, mais de partir du principe que ce qui est dans "le pot commun" sert à tout le monde. Je bosse, je paye pour le chomage de ceux qui ne bossent pas. Je ne bois pas, je paye pour les soins des personnes alcoolo dépendantes. Etc. Dans un système collectif, la question des choix individuels ne se pose plus comme telle. Tout le monde pourrait accéder à des prestations sociales quand il en a besoin et peu importe qui paie quoi, tant que tout le monde peut profiter de mesures qui l'aideront le moment venu, s'il en a besoin.
@Chat-au-Chocolat je suis d'accord avec ton point sur le monde du travail. Pour le reste, je trouve que ton commentaire rejoint de celui de
@Nefertii et s'appuie sur de l'anecdotique. Même en admettant que ce soit vrai et que les parents reçoivent plein d'aide, la question ce n'est pas juste les prestations sociales, ni même les parents.
Quand un conjoint ou un proche tombe malade, celui qui en a la charge se retrouve en difficulté, même sans être parent. Combien de personnes âgées se retrouvent seules et isolées alors qu'elles déclinent ?
Ce n'est pas une question d'assumer les décisions des parents à leur place, mais de la façon dont on accompagne les personnes qui ont besoin d'aide à un moment M, en partant du postulat que les accidents de la vie existent, qu'on ne nait pas tous valides, que les gens ont le droit de se tromper et de ne pas y arriver.
Après je pense que c'est une question de valeurs. Je conçois que certains envisagent les choses de façon plus individuelle et que pour eux, chacun doive se débrouiller seul. Pourquoi pas.