@vassilena non mais le problème ce n’est pas ca. C’est que les parents reçoivent des aides alors que c’est quand même leur choix d’avoir fait des enfants et qu’ils ne devraient pas faire payer la société pour ca. Si j’ai bien compris.
@vassilena non mais le problème ce n’est pas ca. C’est que les parents reçoivent des aides alors que c’est quand même leur choix d’avoir fait des enfants et qu’ils ne devraient pas faire payer la société pour ca. Si j’ai bien compris.
Moi c'est ne lisant ton message que mes bras tombent. Pourquoi les temps partiels seraient réservés aux parents ? Et SI, C'EST CE QUE TU VEUX DIRE en écrivant "des aménagements de carrière facilités pour que TOUS les parents puissent passer en temps partiel si iels veulent". Pas la peine de sortir la carte "c'est pas ce que j'ai dit". Et accessoirement, les pères ont, actuellement, le droit autant que les mères de demander un temps partiel.On ne vit pas dans la même société alors Ce que je voudrais de plus? La liste est longue!! Déjà des congés parentaux mieux rémunérés et équitables, + de places en crèches et chez assistants-es maternels-les et + de recrutement de personnel mieux considéré, mieux payé et bien formé, pas que en crèche d'ailleurs c'est valable dans tous les domaines de l'enfance (et globalement du soin à autrui), des aménagements de carrière facilités pour que TOUS les parents puissent passer en temps partiel si iels veulent (et pas seulement les mamans merci), + de prévention et d'accompagnement pour les enfants souffrants de handicaps ou ayant des besoins spécifiques, la PMA pour toustes, une meilleure prévention de tous les soucis liés à la grossesse et au post-partum, un accompagnement bienveillant à la parentalité et à l'allaitement (VRAIMENT bienveillant pas juste un mot creux pour faire joli), des campagnes à la fois pour le don et la conservation d'ovocytes et de spermes, libérer la parole encore et toujours sur la parentalité jusqu'à ce que ça rentre dans la tête de gens que la parentalité peut à la fois être merveilleuse et très complexe et que la pire chose à dire à un parent en souffrance c'est "un enfant c'est un choix individuel donc démerde toi". Franchement les bras m'en tombent de lire ce genre de propos toxiques même ici. Heureusement je vois que ça fait réagir mes VDD ! Alors que sur madz en plus on en a des articles comme quoi la moitié des grossesses dans le monde ne sont pas voulues donc vive le choix individuel
Et même quand c'est un choix ça ne veut pas dire qu'on peut prévoir la suite et que ça va être simple.
Si, comme tu le dis, des parents d'enfant handicapé (ou pas handicapé d'ailleurs, ça ne change rien) ont "des revenus +++" alors qu'un seul des parents travaille, c'est qu'ils n'ont pas besoin d'aide financière. Je ne vois pas en quoi c'est compliqué. Assez de revenus = pas d'aide.@Chat-au-Chocolat
Je ne vais parler que d'une chose par rapport à mon xp,bcp de champs ont été balisés avant.
J'ai une ado très handicapée. Je ne sais pas le dire autrement, + de 80% de handicap ce n'est pas une promenade de santé.
Ce qui me gène lorsque tu parles d'aides en fonction du revenu, c'est que les parents avec des revenus +++ ne toucheraient pas l'AEEH même si un des parents, la mère souvent, doit arrêter de travailler pour s'occuper de l'enfant (même s'il y a des structures, watch us chercher des nounous formés au handicap physique et/ou psychique donc la mère elle ne peut pas revenir à plein temps dans le meilleur des cas...).
Le truc, c'est que c'est la pointe de l'iceberg et cette aide pour tous ce n'est pas une charité mal placée. Même si en France on a des structures et des aides, la vérité est que ça ne suffit ni pour les concernés, ni pour les parents (être soutenus par un psy, c'est souvent nécessaire).
Et quand l'enfant devient ado puis adulte, il ne devrait pas toucher l'aah si il a un patrimoine si on reste dans la logique. Là aussi c'est à côté de la plaque. Tjs pcq le handicap coûte cher et à moins d'assumer de vouloir que tout le monde aille vers le bas, je ne vois pas l'intérêt.
Enfin, je dis ça mais on m'a déjà reproché ou fait sentir (et je ne suis pas la seule) que je n'avais qu'à avorter plutôt que faire peser sur la société le poids d'un enfant qui ne sera jamais "normal" (je ne parle même pas de ceux qui pensent qu'à un certain niveau de handicap, il vaut mieux ne pas être vivant. Si ça c'est pas validiste... On peut être heureux quand même quand on est très handicapé. Et heureusement ! Quel drôle de façon de concevoir ce qu'est être humain)
Je n'aurais su mieux dire.Il faut se méfier de la façade dans le handicap. Non seulement on en rajoute une couche en termes de souffrance psy pour des gens qui sont déjà dans des situations dures mais en plus, il faut se souvenir qu'on a rarement en tête la spécificité d'un handicap et des aménagements nécessaires de l'extérieur.
C'est un truc aussi qui me rend toujours perplexe quand ce genre de débats est lancé. Que quelqu'un bénéficie de jours de congés spécifiques, je ne vois pas trop en quoi ça concerne les collègues et en quoi ça serait injuste pour eux.On en parlait plus haut : le soucis, c'est que le monde du travail ne laisse que peu de place pour gérer des situations familiales compliquées
En tant que aidante proche, j'aimerais bénéficier de 2-3 jours par an de congé payé en plus pour gérer certains rdv/contraintes liées à ma mère.
Est-ce que ça serait juste pour mes collègues ? Non. Mais franchement, ce que je vis n'est pas juste non plus.
J'ai de l'empathie pour ta situation, mais elle est difficile à plein de niveaux, et pas seulement du fait du fonctionnement du système d'aides sociales.MAIS mon salaire avant l’abandon imposé de mon travail était un très bon salaire. Mes études, de très bonnes études. Mes perspectives professionnelles et financières, excellentes. Ces 650€ qui sont desormais mes seuls revenus, ils sont d’une violence terrible pour moi. C’est une indemnité qui n´en porte que le nom, elle est à des années-lumière de compenser la perte financière que ce handicap génère : le manque à gagner de toute la carrière à laquelle je n’aurais plus jamais accès, je n’ose même pas le calculer. La perte est IMMENSE (financière, mais pas que : il y a tout ce qui est lié plus ou moins directement à la vie professionnelle - l’épanouissement intellectuel, la vie sociale, la reconnaissance et l’accomplissement, etc).
Qu’on puisse considérer qu’il est injuste, au motif que mon conjoint à de bons revenus, que je touche ces 650€ en compensation des journées éprouvantes que je passe (car le handicap d’un enfant, c’est un quotidien abominable, ma vie a très très peu d’intérêt et laisse peu de place à la joie, aux relations sociales, aux loisirs et aux perspectives d’avenir) en lieu et place d’une vie professionnelle « normale », c’est à mes yeux un terrible manque d’empathie et d’humanité. Et encore une fois, je ne parle même pas des coûts cachés du handicap.
Beveridgien | Bismarckien | |
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Objectifs de l'État-providence | Répondre gratuitement aux risques de la vie | Compenser la perte de revenu |
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