Iaoranamoana;2334313 a dit :
Ce qui est d'une intelligence sans nom : tout le monde sait très bien que confisquer quelque chose auquel on a droit réprime subitement toute envie .
Sinon je suis pour cette décision, mais je m'interroge sur un point : ne faudrait-il pas, en plus de cette décision, sensibiliser d'avantage les parents ? Parce que personnellement, depuis que je suis plus ou moins en âge d'avoir des rapports, j'ai déjà reçu une tonne de prospectus, de préservatifs gratuits, des cours sur le sujet au début de mes secondaires (éducation sexuelle ou plus récemment, en biologie -ce qui fut réellement intéressant) des conférences et des explications données par le centre PMS à chaque visite médicale ou sur demande. L'information, je l'ai, il n'y a pas de souci à se faire.
En revanche, lorsque ma belle-maman a tenté de m'en parler...elle était bien moins au courant que moi (quand elle a commencé à me parler de contraception, c'est moi qui ait fini par lui apprendre des choses), ne savait pas du tout comment aborder le sujet, est surtout focalisée sur la visite chez le gynécologue et non sur la contraception/protection en elle-même. Je crois que c'est un dialogue parents-enfant qu'il faut surtout rétablir (notons bien que dans ma famille, on est assez ouverts, alors je n'imagine pas dans des familles plus pudiques ou avec d'autres opinions sur le sujet...). Le dialogue des pères est important aussi, d'ailleurs. Avec le mien, on en parle très peu, mais il sait que je suis suffisamment intelligente (ou plutôt informée) que pour prendre mes précautions (je n'aime pas du tout ce terme), et je sais de mon côté que si je lui demande d'aller chez le médecin, il me donnera les sous nécessaires et me demandera si je souhaite qu'il m'accompagne...
Mais bon, ceci serait surtout bien dans le monde des Bisounours ; le monde n'étant pas tout rose, en attendant de rétablir un dialogue ouvert et intelligent venant des deux parties, cette mesure semble salvatrice (même si le truc des pass contraceptions est très bien aussi, en fait, si on a le courage d'aller chez l'infirmière du collège/lycée...).