aarycia a dit :c'est quoi cette histoire que ca annule les effets de la pillule?!
1/ Inducteurs enzymatiques. Ils accélèrent l'élimination des hormones contraceptives par stimulation de leur catabolisme.Quelques produits sont particulièrement connus pour réduire l'effet contraceptif des oestrogènes et/ou progestogènes (par induction enzymatique) :
- La Rifampicine ("Rifadine", dans le traitement de la tuberculose)
- Les Barbituriques (tranquillisants et somnifères qui ne sont presque plus utilisés aujourd'hui que dans le traitement de l'épilepsie ("Gardenal"))
- La Carbamazépine ("Tégrétol", anti-épileptique)
- La phénytoine ("Diphantoine", "Epanutin", anti-épileptiques)
- La Primidone ("Mysoline", anti-épileptique)
- Le phénéturide ("Laburide", anti-épileptique)
- La griséofulvine (plus en Belgique)
- La phénylbutazone ("Butazolidine", anti-inflammatoire indiqué dans la spondylarthrite ankylosante)
- Le Ritonavir ("Norvir", antiviral contre les rétro-virus)
De façon générale, la prudence est de mise avec tous les anti-convulsivants, sans compter que les crises convulsives peuvent être accrues.2/ Inhibiteurs de l'absorption intestinale : cholestyramine (plus en Belgique), charbon activé ("Carbobel", etc.), argile blanche, etc.
3/ Modificateurs de la flore intestinale, qui augmentent l'élimination fécale de l'oestrogène du fait d'une diminution de sa circulation entéro-hépatique.
Ce sont de nombreux antibiotiques, comme l'ampicilline, les tétracyclines, la néomycine , la pénicilline, la nitrofurantoïne et le chloramphénicol (la néomycine et le chloramphénicol ne poseront plus de problème dans la mesure où ils ne sont plus utilisés qu'en externe) (ces noms sont les noms de molécules, non les noms commerciaux des boîtes). De façon générale, la prudence est de mise avec tous les antibiotiques et avec les antiseptiques intestinaux quels qu'ils soient.