A
Ancien membre
Guest
(Bon c'est la première fois que je fait ça... je suis un peu intimidée surtout après avoir lu vos textes . Mais bon aller, j' me lance !)
Assise sur un banc du Parc Monceau, bras et jambes croisées dans sa longue robe rouge préférée, Céline l'attendait. "On se rejoins là-bas à quatorze heures ! Je ramènerais une bouteille de Bourbon pour fêter ton retour, j'ai hâte de t' voir."
Il était déjà seize heures passées, et Céline se doutait parfaitement qu'il n'allait pas venir la rejoindre, mais elle restait là, à attendre. Qui? Quoi? Elle-même ne le savait pas. Depuis son retour d'Angleterre les choses n'étaient plus pareilles. Elle ne se sentait plus à sa place chez elle, chez ses amis, et même dans son Paris bien-aimé. Le regard défait, elle observait les Parisiens profitant de ce Dimanche magnifique, seuls, accompagnés ou en famille. Ceux lisant des journaux assis sur des bancs, d'autres entre amis riant aux éclats, des enfants assis sur l'herbe chahutant, et ces couples déambulant le sourire béat mains dans la mains. Malgré ce spectacle magnifique, Céline ne parvenait pas a déloger ces pierres lourdes et noires qui semblaient lui écraser le coeur.
Plus le temps passait, plus sa mélancolie l'a dévorait. Le soleil baissait, les ombres s'allongeaient, et doucement le parc se désertait. Céline, les yeux au ciel, continuait à attendre quelque chose, assise sur son banc. Oxford lui manquait.
Assise sur un banc du Parc Monceau, bras et jambes croisées dans sa longue robe rouge préférée, Céline l'attendait. "On se rejoins là-bas à quatorze heures ! Je ramènerais une bouteille de Bourbon pour fêter ton retour, j'ai hâte de t' voir."
Il était déjà seize heures passées, et Céline se doutait parfaitement qu'il n'allait pas venir la rejoindre, mais elle restait là, à attendre. Qui? Quoi? Elle-même ne le savait pas. Depuis son retour d'Angleterre les choses n'étaient plus pareilles. Elle ne se sentait plus à sa place chez elle, chez ses amis, et même dans son Paris bien-aimé. Le regard défait, elle observait les Parisiens profitant de ce Dimanche magnifique, seuls, accompagnés ou en famille. Ceux lisant des journaux assis sur des bancs, d'autres entre amis riant aux éclats, des enfants assis sur l'herbe chahutant, et ces couples déambulant le sourire béat mains dans la mains. Malgré ce spectacle magnifique, Céline ne parvenait pas a déloger ces pierres lourdes et noires qui semblaient lui écraser le coeur.
Plus le temps passait, plus sa mélancolie l'a dévorait. Le soleil baissait, les ombres s'allongeaient, et doucement le parc se désertait. Céline, les yeux au ciel, continuait à attendre quelque chose, assise sur son banc. Oxford lui manquait.