Le député UMP Jean-François Chossy, chargé par François Fillon d'une mission sur "l'évolution des mentalités et le changement du regard de la société sur les personnes handicapées", veut déposer une proposition de loi visant à créer un statut d'assistant(e) sexuel(le) rémunéré(e) pour les "personnes handicapées de grande dépendance, qui n’ont pas accès à leur propre corps et qui sont des personnes qui, malgré tout, ont des pulsions, ont des émotions, ont des sensations mais ne peuvent pas les exprimer seules".
Un tel statut existe déjà, entre autre, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse (cf article L'Express).
En France, cette question ressort encore du tabou. Vendredi dernier, notre ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot s'étouffait au micro d'Europe 1: "vous pensez que la ministre en charge des droits des femmes va soutenir un truc pareil ?".
Pour elle, les choses sont simples : "soit cela relève du bénévolat et de relations interpersonnelles et on n'a pas à intervenir, soit ce sont des relations rémunérées en échange d'un service sexuel, cela porte un nom, cela s'appelle de la prostitution".
Jean-François Chossy, soutenu par de nombreuses associations, ne se décourage pas. Il sait que "cette affaire est prise comme de la perversion par certains esprits bien pensants".
Il pense que Roselyne Bachelot "peut évoluer" et tient à lui rappeler que "la sexualité concerne aussi les femmes(...) qu'il y a des femmes handicapées, qui, elles aussi, ont cette demande".
(Le JDD)
Perversion ou progrès ? Soutenez-vous la démarche de Jean-François Chossy ? Pensez-vous qu'elle a une chance d'aboutir ?
Un tel statut existe déjà, entre autre, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse (cf article L'Express).
En France, cette question ressort encore du tabou. Vendredi dernier, notre ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot s'étouffait au micro d'Europe 1: "vous pensez que la ministre en charge des droits des femmes va soutenir un truc pareil ?".
Pour elle, les choses sont simples : "soit cela relève du bénévolat et de relations interpersonnelles et on n'a pas à intervenir, soit ce sont des relations rémunérées en échange d'un service sexuel, cela porte un nom, cela s'appelle de la prostitution".
Jean-François Chossy, soutenu par de nombreuses associations, ne se décourage pas. Il sait que "cette affaire est prise comme de la perversion par certains esprits bien pensants".
Il pense que Roselyne Bachelot "peut évoluer" et tient à lui rappeler que "la sexualité concerne aussi les femmes(...) qu'il y a des femmes handicapées, qui, elles aussi, ont cette demande".
(Le JDD)
Perversion ou progrès ? Soutenez-vous la démarche de Jean-François Chossy ? Pensez-vous qu'elle a une chance d'aboutir ?