Coucou les Madzs....
je m'excuse du pavé que je vais vous posté. Si vous avez le courage de le lire....vous êtes courageuses!....
J'ai perdu mon papa au mois de décembre, et je crois que j'ai besoin "d'extériorisé". Ce texte est brute et probablement pleins de fautes d'orthographe et de tournures pas très joli. Je suis absolument incapable d'entretenir un blog, et le côté anonymat est rassurant, c'est pour cette raison, que je publie sur madmoizelle. C'est surtout une démarche personnelle. Soyez indulgentes....
Où est-tu?
Le 10 Décembre 2013, terrible et glaciale jour de Décembre. Probablement, cette date funeste resteras gravé en moi.
C'est ton sang qui coule dans mes veines. Toi, qui a contribué à ma venu au monde. Maman m'a raconté que je n'étais "pas prévue";deux garçon déjà; un troisième bébé, c'était pas au programme, surtout pas aussi proche de mon dernier grand frère (tout juste quelques mois). Alors, lorsque le gynécologue à annoncer ma présence à maman, la première réaction, l'angoisse et, une planification pour une l'I.V.G.
L'angoisse, car elle savait que tu ne voulais pas de troisième enfant, en femme aimante et courageuse elle avait donc agit en conséquence lors de cette annonce, probablement en évitant de trop réfléchir, pour sa défense avec deux autres garçon en bas âge, on peut comprendre cette décision. Un troisième bébé, alors qu'elle venait à peine d'accoucher de son dernier, et que son homme n'en voulait pas! C'est donc tremblante et hésitante qu'elle t'as annoncé tout cela lors de son retour du rendez vous chez le gynécologue.
Ta réaction? tu as éclaté de rire…..soulagé et heureux que le gynécologue n'est trouvé aucun problème de santé à maman, rien d'anormal expliquant ce retard de couche…..juste un nouveau bébé…. renversement de situation, ce troisième bébé, sera finalement le bienvenu, et cela malgré sa précocité.
Voilà le contexte de ma venu au monde, on peut dire que je suis venu avec aplomb et détermination; peut être cela explique t-il aussi mon sentiment de toujours déranger, de ne jamais être à ma place, de ne pas oser m'imposer…..pourtant maman me l'a dit quelque fois….oui, j'ai été un bébé "surprise", mais vous étiez heureux parait-il que je sois là.
Tout comme mes deux frères qui devaient s'appelaient Camille et *****, Je devais porter comme prénom Maxime. Maman à toujours voulue garder la surprise pour le sexe de ses enfants, certaine de son intuition, et suivant le vieil adage du "jamais deux sans trois", quel ne fut pas sa surprise lorsque, lors de l'accouchement (un peu compliqué, décidément, rien de simple avec moi), la sage-femme m'as présentée….votre fille! c'était le 20 avril 1989, et vous m'avaient baptisé Am*****.
La petite dernière de la famille, la seule fille. c'est drôle comme les gens à partir de cette information, se permette de me juger comme "surprotégé", chipie"….enfin tout les adjectifs et stéréotypes que l'on peut associer à cette position de petite dernière….
je ne peux m’empêcher de ressentir une légère injustice face à cela. Pas que j'ai été mal-aimée ou ignorée, non, mais je n'ai pas pour autant été élevé en petite princesse. Je suis la petite dernière, mais mon arrivée inopiné, n'a pas laissé le loisir à ma maman de me "pourrir" "gâté", moi ça seul et unique fille. Deux garçons en bas-âge, c'est turbulent, le troisième bébé n'avait donc pas intérêt à vouloir "tirer" la couverture. Mes deux frères ont toujours fait "plus de bruits" que moi, je ne dit pas ça avec jalousie ou rancunes, j'aime mes grands frères, et je ressens plus particulièrement maintenant le besoin de leur présence. Simplement, je ne me sens aucune ressemblance et j'ai du mal avec cette image de "princesse" auquel les gens persiste à vouloir m'associer.
C'est maman qui nous à élevé, tu étais là, mais il faut bien reconnaître que tu t'es contenté du service minimum dans ton rôle de papa . Tu étais là, sans être là, je ne saurais pas trop comment l'expliquer. C'est difficile pour moi de parler de toi, de mon rapport à toi, de mes sentiments envers toi…..
J'ai ressenti de la colère, en raison de ta plus forte implication en tant militant politique qu’auprès de ta famille. De la colère lorsque l'alcool te transformé un espèce de salopard souvent violent…. (oui, je me souviendrait toujours du jours ou cela à failli "déraper", ou tu as failli lever la main sur maman, que **** c'est heureusement interposé, t'as malheureusement frappé en réaction….. vos rapport en sont évidemment devenus difficiles….pourtant vous vous ressemblez tellement….parfois cela m'inquiète).
Dans la famille, on est pas démonstratif, on ne dit pas que l'on s'aime, on exprime pas nos sentiment.
Difficile pour moi de savoir comment tu voyais tes enfants, ce que tu ressentais vraiment.
Oui, j'ai ressenti beaucoup de colère pour toi….mais simplement parce que j'avais (j'ai) de l'amour pour toi, tu es, est tu restera mon papa.
La nuit du 10 décembre, j'étais dans les bras de mon amoureux, on était heureux cette nuit là, on à rigolé, pris des photos….je ne savais rien du drame qui était en train de se dérouler à la maison au même moment…
La veille, je suis parti de la maison, le cœur léger de retrouver mon amoureux, tu étais souffrant, je n'étais pas plus inquiètes, habitué à tes problèmes récurant de santé. Je ne sais même plus si je t'ai dit au revoir ce soir là….
Quand j'ai reçu le sms de maman au réveil, me demandant de rentrer à la maison sans plus d'explication, j'ai eu un mauvais pressentiment. Je me suis habillée en vitesse, quittée l'appartement de mon amoureux remplies d'inquiétudes. Puis j'ai roulé, vite….maman ne répondais pas à mes explications. Quand je suis arrivée, la maison était vide….l'angoisse était de plus en plus présente….un papier traîner sur la table….un papier de "décès d'un proche"….non! ça ne pouvait pas être ça….il fallait que je me raisonne, que j'attendes patiemment…. il y avait forcément une explication rassurante, et je me sentirait stupide d'avoir imaginé le pire!…
Pourtant, c'est bien le pire qui est arrivé. C'est une amie de maman, présente lors de ce terrible drame, qui à vu ma voiture devant la maison. C'est elle qui m'a appris, que tu étais "parti", c'est elle qui m'a prise dans ses bras, effondré de devoir m'annoncer cette nouvelle. Une fois de plus, confusion des sentiments: colère, incrédulité, culpabilité, inquiétudes….
Voilà, ta disparition à été tellement brutal est injuste. Il m'a fallu affronter l'épreuve de ton enterrement pour réaliser, mes larmes ont coulés en fixant cette horrible boite, dans laquelle je savais ton corps allongé, cette image je ne pourrais l'oublier. parfois, il m'arrive d'avoir le réflexe en apercevant ta voiture, de me dire que tu est rentré à la maison, je crois qu'en réalité j'ai toujours du mal à réalisé, que souvent c'est le déni qui me permet de rester debout…. Je suis ta fille...et dans la famille on as le cœur fragile....tu était et tu resteras mon papa....
je m'excuse du pavé que je vais vous posté. Si vous avez le courage de le lire....vous êtes courageuses!....
J'ai perdu mon papa au mois de décembre, et je crois que j'ai besoin "d'extériorisé". Ce texte est brute et probablement pleins de fautes d'orthographe et de tournures pas très joli. Je suis absolument incapable d'entretenir un blog, et le côté anonymat est rassurant, c'est pour cette raison, que je publie sur madmoizelle. C'est surtout une démarche personnelle. Soyez indulgentes....
Où est-tu?
Le 10 Décembre 2013, terrible et glaciale jour de Décembre. Probablement, cette date funeste resteras gravé en moi.
C'est ton sang qui coule dans mes veines. Toi, qui a contribué à ma venu au monde. Maman m'a raconté que je n'étais "pas prévue";deux garçon déjà; un troisième bébé, c'était pas au programme, surtout pas aussi proche de mon dernier grand frère (tout juste quelques mois). Alors, lorsque le gynécologue à annoncer ma présence à maman, la première réaction, l'angoisse et, une planification pour une l'I.V.G.
L'angoisse, car elle savait que tu ne voulais pas de troisième enfant, en femme aimante et courageuse elle avait donc agit en conséquence lors de cette annonce, probablement en évitant de trop réfléchir, pour sa défense avec deux autres garçon en bas âge, on peut comprendre cette décision. Un troisième bébé, alors qu'elle venait à peine d'accoucher de son dernier, et que son homme n'en voulait pas! C'est donc tremblante et hésitante qu'elle t'as annoncé tout cela lors de son retour du rendez vous chez le gynécologue.
Ta réaction? tu as éclaté de rire…..soulagé et heureux que le gynécologue n'est trouvé aucun problème de santé à maman, rien d'anormal expliquant ce retard de couche…..juste un nouveau bébé…. renversement de situation, ce troisième bébé, sera finalement le bienvenu, et cela malgré sa précocité.
Voilà le contexte de ma venu au monde, on peut dire que je suis venu avec aplomb et détermination; peut être cela explique t-il aussi mon sentiment de toujours déranger, de ne jamais être à ma place, de ne pas oser m'imposer…..pourtant maman me l'a dit quelque fois….oui, j'ai été un bébé "surprise", mais vous étiez heureux parait-il que je sois là.
Tout comme mes deux frères qui devaient s'appelaient Camille et *****, Je devais porter comme prénom Maxime. Maman à toujours voulue garder la surprise pour le sexe de ses enfants, certaine de son intuition, et suivant le vieil adage du "jamais deux sans trois", quel ne fut pas sa surprise lorsque, lors de l'accouchement (un peu compliqué, décidément, rien de simple avec moi), la sage-femme m'as présentée….votre fille! c'était le 20 avril 1989, et vous m'avaient baptisé Am*****.
La petite dernière de la famille, la seule fille. c'est drôle comme les gens à partir de cette information, se permette de me juger comme "surprotégé", chipie"….enfin tout les adjectifs et stéréotypes que l'on peut associer à cette position de petite dernière….
je ne peux m’empêcher de ressentir une légère injustice face à cela. Pas que j'ai été mal-aimée ou ignorée, non, mais je n'ai pas pour autant été élevé en petite princesse. Je suis la petite dernière, mais mon arrivée inopiné, n'a pas laissé le loisir à ma maman de me "pourrir" "gâté", moi ça seul et unique fille. Deux garçons en bas-âge, c'est turbulent, le troisième bébé n'avait donc pas intérêt à vouloir "tirer" la couverture. Mes deux frères ont toujours fait "plus de bruits" que moi, je ne dit pas ça avec jalousie ou rancunes, j'aime mes grands frères, et je ressens plus particulièrement maintenant le besoin de leur présence. Simplement, je ne me sens aucune ressemblance et j'ai du mal avec cette image de "princesse" auquel les gens persiste à vouloir m'associer.
C'est maman qui nous à élevé, tu étais là, mais il faut bien reconnaître que tu t'es contenté du service minimum dans ton rôle de papa . Tu étais là, sans être là, je ne saurais pas trop comment l'expliquer. C'est difficile pour moi de parler de toi, de mon rapport à toi, de mes sentiments envers toi…..
J'ai ressenti de la colère, en raison de ta plus forte implication en tant militant politique qu’auprès de ta famille. De la colère lorsque l'alcool te transformé un espèce de salopard souvent violent…. (oui, je me souviendrait toujours du jours ou cela à failli "déraper", ou tu as failli lever la main sur maman, que **** c'est heureusement interposé, t'as malheureusement frappé en réaction….. vos rapport en sont évidemment devenus difficiles….pourtant vous vous ressemblez tellement….parfois cela m'inquiète).
Dans la famille, on est pas démonstratif, on ne dit pas que l'on s'aime, on exprime pas nos sentiment.
Difficile pour moi de savoir comment tu voyais tes enfants, ce que tu ressentais vraiment.
Oui, j'ai ressenti beaucoup de colère pour toi….mais simplement parce que j'avais (j'ai) de l'amour pour toi, tu es, est tu restera mon papa.
La nuit du 10 décembre, j'étais dans les bras de mon amoureux, on était heureux cette nuit là, on à rigolé, pris des photos….je ne savais rien du drame qui était en train de se dérouler à la maison au même moment…
La veille, je suis parti de la maison, le cœur léger de retrouver mon amoureux, tu étais souffrant, je n'étais pas plus inquiètes, habitué à tes problèmes récurant de santé. Je ne sais même plus si je t'ai dit au revoir ce soir là….
Quand j'ai reçu le sms de maman au réveil, me demandant de rentrer à la maison sans plus d'explication, j'ai eu un mauvais pressentiment. Je me suis habillée en vitesse, quittée l'appartement de mon amoureux remplies d'inquiétudes. Puis j'ai roulé, vite….maman ne répondais pas à mes explications. Quand je suis arrivée, la maison était vide….l'angoisse était de plus en plus présente….un papier traîner sur la table….un papier de "décès d'un proche"….non! ça ne pouvait pas être ça….il fallait que je me raisonne, que j'attendes patiemment…. il y avait forcément une explication rassurante, et je me sentirait stupide d'avoir imaginé le pire!…
Pourtant, c'est bien le pire qui est arrivé. C'est une amie de maman, présente lors de ce terrible drame, qui à vu ma voiture devant la maison. C'est elle qui m'a appris, que tu étais "parti", c'est elle qui m'a prise dans ses bras, effondré de devoir m'annoncer cette nouvelle. Une fois de plus, confusion des sentiments: colère, incrédulité, culpabilité, inquiétudes….
Voilà, ta disparition à été tellement brutal est injuste. Il m'a fallu affronter l'épreuve de ton enterrement pour réaliser, mes larmes ont coulés en fixant cette horrible boite, dans laquelle je savais ton corps allongé, cette image je ne pourrais l'oublier. parfois, il m'arrive d'avoir le réflexe en apercevant ta voiture, de me dire que tu est rentré à la maison, je crois qu'en réalité j'ai toujours du mal à réalisé, que souvent c'est le déni qui me permet de rester debout…. Je suis ta fille...et dans la famille on as le cœur fragile....tu était et tu resteras mon papa....