@Aesma (mais pas que): A ce compte-là tout le monde peut y aller de sa petite anecdote sur son grand-parent très âgé qui vote X ou Y (Voilà, je peux balancer un bon vieux "ma grand-mère a voté Mélenchon" ou "j'ai pourtant pas vu que des jeunes à la Marche pour le Futur samedi dernier dans ma ville", maintenant on fait quoi ?).
Je déplore le fait qu'il y ait un vote générationnel indéniable qui, combiné à l'abstention plus élevée chez les jeunes, contribue au résultat actuel, mais je suis un peu choquée de voir de l'âgisme aussi décomplexé sur un forum où le public est généralement prompt à pointer du doigt les autres oppressions. Et dans un contexte où le mépris envers les personnes âgées, notamment dans certains EHPAD où il s'accompagne de mauvais traitements, mais aussi dans de nombreux discours liés au contexte sanitaire ("on va quand même pas sacrifier notre vie sociale pour sauver des vieux qui vont mourir de toute façon", tout ça), est partout. Encore heureux que le vote n'est pas conditionné à l'espérance de vie restante (sinon, tant qu'à faire, avec ce même raisonnement on pourrait aussi empêcher les personnes gravement malades de voter, après tout, si elles ont "plus de chances d'être mortes que vivantes d'ici la fin du quinquennat" ).
J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais on peut ne plus en avoir pour très longtemps et avoir des idées sur le monde qu'on veut laisser, ou juste les conditions dans lesquelles on veut vivre ses dernières années (que ce soit au niveau du système de retraites, de la gestion des questions de santé ou des établissements spécialisés, des aménagements urbains qui peuvent plus ou moins faciliter la vie aux personnes qui deviennent dépendantes...). C'est totalement légitime.
Mais non, surtout ne nous intéressons pas à pourquoi il y a une fracture générationnelle dans le vote, hein. D'une éducation différente à leur époque à l'isolement social qui est la réalité de beaucoup d'entre eux, de leur consommation différente des médias (avec des grandes chaînes qui s'en donnent souvent à cœur joie en touchant leur corde sensible, la peur) au glissement des idéologies vers la droite de l'échiquier politique au fur et à mesure que les progrès sont obtenus, et j'en passe. Balançons juste des "interdisions le vote aux personnes âgées" sous le coup de la colère.
Je déplore le fait qu'il y ait un vote générationnel indéniable qui, combiné à l'abstention plus élevée chez les jeunes, contribue au résultat actuel, mais je suis un peu choquée de voir de l'âgisme aussi décomplexé sur un forum où le public est généralement prompt à pointer du doigt les autres oppressions. Et dans un contexte où le mépris envers les personnes âgées, notamment dans certains EHPAD où il s'accompagne de mauvais traitements, mais aussi dans de nombreux discours liés au contexte sanitaire ("on va quand même pas sacrifier notre vie sociale pour sauver des vieux qui vont mourir de toute façon", tout ça), est partout. Encore heureux que le vote n'est pas conditionné à l'espérance de vie restante (sinon, tant qu'à faire, avec ce même raisonnement on pourrait aussi empêcher les personnes gravement malades de voter, après tout, si elles ont "plus de chances d'être mortes que vivantes d'ici la fin du quinquennat" ).
J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais on peut ne plus en avoir pour très longtemps et avoir des idées sur le monde qu'on veut laisser, ou juste les conditions dans lesquelles on veut vivre ses dernières années (que ce soit au niveau du système de retraites, de la gestion des questions de santé ou des établissements spécialisés, des aménagements urbains qui peuvent plus ou moins faciliter la vie aux personnes qui deviennent dépendantes...). C'est totalement légitime.
Mais non, surtout ne nous intéressons pas à pourquoi il y a une fracture générationnelle dans le vote, hein. D'une éducation différente à leur époque à l'isolement social qui est la réalité de beaucoup d'entre eux, de leur consommation différente des médias (avec des grandes chaînes qui s'en donnent souvent à cœur joie en touchant leur corde sensible, la peur) au glissement des idéologies vers la droite de l'échiquier politique au fur et à mesure que les progrès sont obtenus, et j'en passe. Balançons juste des "interdisions le vote aux personnes âgées" sous le coup de la colère.
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