Je suis le débat à propos de l'autisme. Des experts, scientifiques, psy parlent de comment guérir, anticiper. Et devant eux, il y a le jeune homme autiste qui écoute.
Au collège, j'avais lu Le Cri de la mouette. La fille, sourde, expliquait que sa surdité faisait partie d'elle, que pour rien au monde elle ne voudrait être entendante.
Je me demande si le garçon autiste ne se sent pas comme ça face au débat...? Ils sont tous là à dire que c'est terrible, qu'il faut le guérir. Mais est-ce qu'il ne peut pas considérer que ça fait partie de lui, que même si sa vie est plus difficile, c'est lui, et qu'il considère ça comme un trait de personnalité et non comme un problème à guérir ?