Bon bah je crois que j'en ai plusieurs à raconter... Celle qui me vient d'abord à l'esprit:
D'abord, à Dax, l'été dernier. C'est un des soirs de féria, donc on boit on boit on boit depuis 11h le matin. Sauf qu'à un moment, il faut que j'aille pisser, mais pendant les férias, c'est impossible de trouver un coin tranquille pour ça. Puis je vois une sorte de ruelle sombre au bout, et je demande à un pote (qui le soir-même est devenu l'Homme, comme quoi, on peut séduire sans avoir la classe) de me cacher. Sauf que trop alcoolisée, je ne me suis pas rendu compte que le côté de la ruelle, c'était une grande rue en pente, avec beaucoup beaucoup de passage. Ce qui fait que tout ceux qui se trouvaient en haut ont pu admirer mes fesses, avec force de commentaires, pendant un très long moment (oui parce que bien sûr, quand on a bu, c'est toujours très long à tout évacuer...)
Et quelques heures plus tard, pour rentrer au campement, on a eu la bonne idée de descendre par la grosse pente en béton (qui doit servir de digue quand l'Adour est en cru). Le pote qui allait devenir l'Homme se casse la gueule de manière phénoménale, donc bien entendu je rigole, je rigole, je rigole. J'arrive en bas de la pente, sauf que je n'ai pas vu le fossé, donc je me suis pris les pieds dedans et je me suis étalée à plat ventre, les bras écartée, la tête la première, comme une merde dans l'herbe/gadoue...
Mais malgré tout ça, on a quand même fini ensemble 10 minutes plus tard. Et ce début est à l'image de notre couple en fait je crois.
Sinon niveau pathétique :
- A une période où j'allais mal, où ça allait pas dans ma tête, dès que je buvais un peu trop, je commençais à sortir des discours de dépressif. Et chaque lendemain, j'avais vraiment honte de tout ce que j'avais pu déballer.
- Il y a quelques week-ends, en revenant d'une soirée. Avant de monter dans la voiture, j'allais bien, ma bière à la main, en train de rigoler et déconner. Une fois dans la voiture, l'Homme conduisant de manière très brusque, j'ai fini par vomir (2/3 fois sur le trajet) par la fenêtre. Sauf qu'à 110km, avec l'effet de vitesse, ça a un peu volé et il y en a eu : tout le long de la portière, dans la voiture, dans mes cheveux, et jusque sur l'Homme...
Edit : Sinon, c'était pas pendant la soirée, mais un lendemain de soirée. Je dormais chez ma meilleure amie, et le matin en me réveillant, j'avais un mal de crâne pas possible. Elle me donne donc une aspirine soluble. LA chose qu'il ne fallait pas faire. J'ai couru vomir, ça m'a rendu malade comme un chien. A tel point que je ne pouvais plus marcher, je me traînais par terre tellement je ne tenais pas sur mes jambes. Au bout de quelques heures, voyant que ça ne passait pas et que j'étais dans l'incapacité totale de prendre le bus pour rentrer chez moi, j'ai appelé mon meilleur ami à la rescousse pour qu'il vienne me chercher. Vers 15h je suis donc sortie dans la rue en pyjama, totalement en vrac, le temps qu'il arrive... Je me souviens encore de la tête des passants. Et j'ai été malade tout le week-end.
Ou une autre fois, toujours en partant de chez ma meilleure amie. Cette fois j'étais capable de prendre le bus. Sauf que j'avais un sac plastique dans les mains au cas où j'ai besoin de vomir, tellement les mouvements du bus me donnaient la nausée. Je n'ai pas vomi, mais je n'ai jamais eu aussi honte je crois.
Ouais bon en fait, j'en ai vraiment pleins. Il faudrait peut-être que j'arrête de boire. Mais non.