Une fois n'est pas coutume, je suis tellement en désaccord avec un article de Madmoizelle que je vais laisser un commentaire.
Merci à @ChessyMao pour le lien vers l'article de Tanxxx. Thanks god il reste encore des gens qui savent réfléchir.
Tout d’abord avant de m'attirer les foudres de certaines, oui j'ai déjà lu ces BD, j'en ai même acheté et apprécié certaines mais je trouve que l’article de Maïa est un regroupement de lieux communs, très peu documenté, et j'en viens même à me demander si elle a déjà lu d'autres bandes dessinées que celles qu’elle cite (enfin, a part Polina de Bastien Vivès qu’elle n'a jamais du ouvrir au vu de la comparaison qu’elle en fait).
Non, classifier une BD de « girly » n’est pas de la discrimination comme on peut le lire dans les commentaires:
1. Il faut bien trouver des sous-classifications pour aider nos amis libraires à organiser leurs échoppes (et l'être humain aime bien catégoriser les trucs). J'admets que le terme de « girly » peut être considéré comme dévalorisant, voire sexiste mais je le trouve toujours moins humiliant qu'une BD classifiée « Humour » (ce qui sous-entends qu’elle se trouveraient à coté des chefs d’œuvres de Jean-Marie Bigard), « chick litt » ou d’une division sexiste selon le sexe de l’auteur.
2. Ces BD appartiennent à un genre bien particulier. Tout comme dans les polars ou les romans fantastiques on retrouve des manières communes de traiter l’histoire, ces BD aussi ont de nombreux points communs permettant leur regroupement.
3. Elles ne sont pas classifiées parce que qu’on considère leur sujet comme étant dévolu aux femmes, mais bien par leur manière d’aborder certains sujets d’un point de vue clairement féminin et stéréotypé (la trentenaire dynamique)
4. La majorité des ouvrages cités dans l’article de Maïa et les commentaires ne sont pas de véritables BD mais des regroupements de notes de bloggeuses.
Comment peut-on mettre sur le même pied d’égalité les Bd de Margaux Motin, Diglee et autres que vous encensez ici, tels des bijoux du féminisme moderne, avec des ouvrages comme ceux de Marjane Satrapi, Lisa Mandel ou Camille Jourdy ? La classification de « BD de Filles » ne s’applique pas à toutes les auteurs BD, loin de là. Les bandes dessinées que je viens de citer ne sont d'ailleurs pas classées en librairie ou sur les sites de vente sous cette catégorie.
L’article de Maïa montre une méconnaissance TOTALE du monde de la BD actuelle et ne me semble être qu’un prétexte à une fois de plus mettre en avant un pseudo-féminisme qui au lieu de faire avancer les mentalités, continue à classifier les femmes et hommes dans les lieux communs, la solution n’est pas selon moi de dire « il ne faut pas classifier certaines BD de BD de filles », mais plutôt de mettre en avant des auteurs de qualité pour leur travail sans se soucier de leur sexe car il y a dans les rayons de vos librairies des dizaines de filles/femmes qui ont écrit des chefs-d ‘œuvres littéraires et qui mériteraient plus leur succès que des auteurs qui ont fait leur célébrité sur leur blog et dont la formation premiere est graphiste/illustratrice et qui n’ont aucune compétence scénaristique pour parvenir à créer seule une BD entière avec un scénario (de ces auteurs « girly », seule Pénélope Bagieu y est parvenue avec Cadavre Exquis).
Lisez de véritables BD, écrites par des filles peut-être moins célèbres et glamour que vos bloggeuses favorites mais qui sont tout autant intéressantes qu’elles si ce n’est plus, et vous comprendrez alors pourquoi il y a eu une telle classification.
En plus sérieusement pour conclure, rien que les couvertures de ces BD les auto-classifient dans un genre bien particulier, et c’est d’ailleurs le but recherché par les éditeurs, de toucher un public féminin 15-30 ans clairement ciblé.
Merci à @ChessyMao pour le lien vers l'article de Tanxxx. Thanks god il reste encore des gens qui savent réfléchir.
Tout d’abord avant de m'attirer les foudres de certaines, oui j'ai déjà lu ces BD, j'en ai même acheté et apprécié certaines mais je trouve que l’article de Maïa est un regroupement de lieux communs, très peu documenté, et j'en viens même à me demander si elle a déjà lu d'autres bandes dessinées que celles qu’elle cite (enfin, a part Polina de Bastien Vivès qu’elle n'a jamais du ouvrir au vu de la comparaison qu’elle en fait).
Non, classifier une BD de « girly » n’est pas de la discrimination comme on peut le lire dans les commentaires:
1. Il faut bien trouver des sous-classifications pour aider nos amis libraires à organiser leurs échoppes (et l'être humain aime bien catégoriser les trucs). J'admets que le terme de « girly » peut être considéré comme dévalorisant, voire sexiste mais je le trouve toujours moins humiliant qu'une BD classifiée « Humour » (ce qui sous-entends qu’elle se trouveraient à coté des chefs d’œuvres de Jean-Marie Bigard), « chick litt » ou d’une division sexiste selon le sexe de l’auteur.
2. Ces BD appartiennent à un genre bien particulier. Tout comme dans les polars ou les romans fantastiques on retrouve des manières communes de traiter l’histoire, ces BD aussi ont de nombreux points communs permettant leur regroupement.
3. Elles ne sont pas classifiées parce que qu’on considère leur sujet comme étant dévolu aux femmes, mais bien par leur manière d’aborder certains sujets d’un point de vue clairement féminin et stéréotypé (la trentenaire dynamique)
4. La majorité des ouvrages cités dans l’article de Maïa et les commentaires ne sont pas de véritables BD mais des regroupements de notes de bloggeuses.
Comment peut-on mettre sur le même pied d’égalité les Bd de Margaux Motin, Diglee et autres que vous encensez ici, tels des bijoux du féminisme moderne, avec des ouvrages comme ceux de Marjane Satrapi, Lisa Mandel ou Camille Jourdy ? La classification de « BD de Filles » ne s’applique pas à toutes les auteurs BD, loin de là. Les bandes dessinées que je viens de citer ne sont d'ailleurs pas classées en librairie ou sur les sites de vente sous cette catégorie.
L’article de Maïa montre une méconnaissance TOTALE du monde de la BD actuelle et ne me semble être qu’un prétexte à une fois de plus mettre en avant un pseudo-féminisme qui au lieu de faire avancer les mentalités, continue à classifier les femmes et hommes dans les lieux communs, la solution n’est pas selon moi de dire « il ne faut pas classifier certaines BD de BD de filles », mais plutôt de mettre en avant des auteurs de qualité pour leur travail sans se soucier de leur sexe car il y a dans les rayons de vos librairies des dizaines de filles/femmes qui ont écrit des chefs-d ‘œuvres littéraires et qui mériteraient plus leur succès que des auteurs qui ont fait leur célébrité sur leur blog et dont la formation premiere est graphiste/illustratrice et qui n’ont aucune compétence scénaristique pour parvenir à créer seule une BD entière avec un scénario (de ces auteurs « girly », seule Pénélope Bagieu y est parvenue avec Cadavre Exquis).
Lisez de véritables BD, écrites par des filles peut-être moins célèbres et glamour que vos bloggeuses favorites mais qui sont tout autant intéressantes qu’elles si ce n’est plus, et vous comprendrez alors pourquoi il y a eu une telle classification.
En plus sérieusement pour conclure, rien que les couvertures de ces BD les auto-classifient dans un genre bien particulier, et c’est d’ailleurs le but recherché par les éditeurs, de toucher un public féminin 15-30 ans clairement ciblé.