Je repensais à un truc concernant cette histoire de dénigrer ce qui est produit par des femmes parce que c'est "produit par des femmes".
Bon, comme je l'ai déjà dit : il faut différencier ce qui est produit par des femmes pour des femmes de ce qui est produit par des femmes pour plaire à un public assez universel. Désolée de rentrer dans le tas avec un exemple si basique mais Harry Potter a été écrit par une femme et je n'ai entendu personne le qualifier de "truc de fille" (ou alors, ça ne devait pas être très très sérieux).
Comme je l'avais aussi déjà dit plus haut (ainsi que d'autres) la différence qu'on note entre J.K. Rowling et les exemples cités dans l'article c'est que les auteurs des blog BD cités ont un public pré-défini et spécifiquement féminin.
Maintenant, est-ce que ça justifie qu'on dénigre ces oeuvres? Je dirais : oui et non.
Oui parce que je pense que dans un certain sens pour qualifier quelque chose "d'oeuvre d'art" il faut que cette oeuvre s'adresse à un public universel (intemporel, venant de toute classe sociale, de tout genre, de tout pays, etc...) Bien sûr il faut modérer cela par le fait que certaines oeuvres ne seront pas accessible à certaines personne parce que la détermination culturelle serait trop forte (encore que je doute que l'oeuvre ne produise, dans ce cas, aucune émotion).
Or, quand on fait une BD qui s'adresse clairement a un public féminin, il faut s'attendre à ce que cette BD ait du mal à conquérir un public universel. C'est normal, puisque ce n'est pas le but visé ! C'est ce qui explique, à mon sens, le fait que certaines oeuvres de qualité n'accèdent pas pour autant au titre d'oeuvre universellement considérée comme artistique.
Mais d'un autre côté "non" ça ne justifie pas le dénigrement pour la simple et bonne raison que rien ne nous oblige à être à la recherche constante de quelque chose d'artistique. De la même manière que les bd "de geek" existent, les bd "de filles" existent et même s'il peut être perçu comme "légitime" de ne pas les considérer comme de l'art avec un grand A, ça ne veut pas dire pour autant que c'est à jeter. La qualité de ce que je qualifierai moi de "bd de fille" vient de la faculté à me divertir, me détendre, me faire rire, me parler à moi, personnellement, sans m'attendre à avoir une réflexion profonde et poussée sur le monde, sur des thèmes universels tels que la mort, la morale, et autres sujets de réflexion que l'on s'attend à pouvoir trouver dans un objet artistique.
Bon, comme je l'ai déjà dit : il faut différencier ce qui est produit par des femmes pour des femmes de ce qui est produit par des femmes pour plaire à un public assez universel. Désolée de rentrer dans le tas avec un exemple si basique mais Harry Potter a été écrit par une femme et je n'ai entendu personne le qualifier de "truc de fille" (ou alors, ça ne devait pas être très très sérieux).
Comme je l'avais aussi déjà dit plus haut (ainsi que d'autres) la différence qu'on note entre J.K. Rowling et les exemples cités dans l'article c'est que les auteurs des blog BD cités ont un public pré-défini et spécifiquement féminin.
Maintenant, est-ce que ça justifie qu'on dénigre ces oeuvres? Je dirais : oui et non.
Oui parce que je pense que dans un certain sens pour qualifier quelque chose "d'oeuvre d'art" il faut que cette oeuvre s'adresse à un public universel (intemporel, venant de toute classe sociale, de tout genre, de tout pays, etc...) Bien sûr il faut modérer cela par le fait que certaines oeuvres ne seront pas accessible à certaines personne parce que la détermination culturelle serait trop forte (encore que je doute que l'oeuvre ne produise, dans ce cas, aucune émotion).
Or, quand on fait une BD qui s'adresse clairement a un public féminin, il faut s'attendre à ce que cette BD ait du mal à conquérir un public universel. C'est normal, puisque ce n'est pas le but visé ! C'est ce qui explique, à mon sens, le fait que certaines oeuvres de qualité n'accèdent pas pour autant au titre d'oeuvre universellement considérée comme artistique.
Mais d'un autre côté "non" ça ne justifie pas le dénigrement pour la simple et bonne raison que rien ne nous oblige à être à la recherche constante de quelque chose d'artistique. De la même manière que les bd "de geek" existent, les bd "de filles" existent et même s'il peut être perçu comme "légitime" de ne pas les considérer comme de l'art avec un grand A, ça ne veut pas dire pour autant que c'est à jeter. La qualité de ce que je qualifierai moi de "bd de fille" vient de la faculté à me divertir, me détendre, me faire rire, me parler à moi, personnellement, sans m'attendre à avoir une réflexion profonde et poussée sur le monde, sur des thèmes universels tels que la mort, la morale, et autres sujets de réflexion que l'on s'attend à pouvoir trouver dans un objet artistique.