Évolution et changements

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AnonymousUser

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En une année, j'ai réussi à me débarrasser de tous les parasites qui me pourrissaient la vie, je ne suis plus dépressive (et même si l'HP m'a aidé, je crois que le plus gros du boulot vient de moi), j'ai des objectifs et plein de jolis projets et surtout, depuis une année, je suis heureuse.
 
A

AnonymousUser

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J'ai rencontré mon meilleur ami qui a bouleversé ma vie d'alors. Grâce à lui, j'ai remis en cause le joug de mes parents, la possessivité de ma mère, m'a permis de m'affirmer un peu, a boosté ma confiance en moi et en l'autre.
J'ai beaucoup avancé, au point de me rendre compte que je n'ai jamais vraiment été heureuse malgré ce que disaient mes parents ("tu devrais être contente d'avoir à bouffer et un toit !"). J'ai eu le "courage" de retourner chez le psy.

Et j'ai pris 30 kilos en 5 ans...
 
17 Septembre 2007
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hfgfd
Quand j'avais 15 ans, j'ai soutenu la candidature de Chirac aux présidentielles (oui je suis vieille) j'étais persuadée que j'étais de droite parce que mes parents votaient à droite. C'est plus vraiment le cas aujourd'hui...
Je m'apprêtais à faire ma vie autour du piano, je bossais des heures entières et en fait je n'ai plus touché à un piano depuis 10 ans.
Je m'habillais super mal, du genre à assortir mes chouchous à mes sacs...
Je tombais amoureuse d'un mec différent par semaine et je me la pétais parce que j'avais déjà une vie sexuelle.
J'étais une fan inconditionnelle des Take That et puis mon meilleur pote m'a filé une VHS (oui je suis vraiment vieille) avec une interview des Stones et l'Unplugged de Nirvana (et aussi un bout de film porno, ce qui a un peu étonné mon père qui l'avait regardé avec moi...)
J'étais une vraie gamine et je trainais beaucoup avec des mecs, ce qui n'a pas changé.
Mes meilleurs amis c'était Delphine, Thomas et Jean Laurent et c'est toujours eux sauf que je pensais Jean Laurent immortel, il m'a prouvé que j'avais tord.
Je vouais un culte sans bornes à mon grand frère, aujourd'hui j'arrive à être critique sur certains de ses choix.
J'étais végétarienne pour faire comme le sus cité grand frère. J'ai recommencé à manger de la viande à 20 ans.
Je faisais tout pour être aimée par ma famille, maintenant j'ai compris que c'était inutile, j'ai coupé les ponts. C'est le truc dont je ne me sentais pas capable.
J'étais une vraie passionaria sauf que je changeais de cause tous les 15 jours. J'ai fait signé des pétitions contre la peine de mort, pour la distribution de capotes au lycée, contre je sais plus quelle réforme de la fac, pour les dauphins....
Je n'avais aucune pudeur, j'arrivais au bahut avec des chemisiers transparents, des décolletés, je racontais ma vie à qui voulait bien l'écouter. Je voulais absolument qu'on m'aime même si c'était uniquement pour mes seins ou pour la vodka que j'apportais au lycée. Maintenant je suis beaucoup plus pudique, je raconte pas ma vie à tout le monde. Et j'arrive presque à me foutre qu'on ne m'aime pas.

Ouais j'étais un peu un grand n'importe quoi à moi toute seule et le plus grand changement c'est que je me suis "recentrée"
 
13 Avril 2010
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Biville la Baignarde
Pour l'instant, de la 6ème au début du lycée (maintenant)...

J'étais très timide, parlait très peu, ne participait pas du tout en classe, je venais de perdre mon grand père lorsque j'étais en 6ème (cela faisait un an). Puis, je me faisais croire que pour moi, ma grand-mère n'était pas du tout importante et ca a été un choc quand j'ai su qu'elle été "morte" (septembre 2006). Je voulais être infirmière et travaillait dans le mannequinat. Je n'acceptais pas mes formes, je voulais rester mince. J'ai perdu mes meilleurs amis d'enfance. Je me fichais des cours, je me laissais aller. Je suis tombée amoureuse d'un mec qui a deux de plus que moi pendant un an (août 2007 - août 2008), qui m'a fait beaucoup souffrir. J'ai voulu faire la grande, grandir vite même. J'ai fais des "plans cams". J'avais déjà rencontré l'alcoolisme, le cancer, la dépression dans ma famille. J'ai eu peur, en revenant des cours, de retrouver ma mère morte (par suicide). Je voyais rarement ma famille. Je me laissais marcher sur les pieds, ne me défendait pas et n'osait parler à personne (ni pour acheter du pain). J'étais froide par timidité, paraissait impolie mais quand les gens me connaissaient, ils me disaient que j'étais sage.

Puis, j'ai appris à faire avec la mort de mes grands-parents et la dépression de ma mère. Je n'ai plus vu de famille, puis, maintenant ca arrives de temps à autre. Ma famille n'est pas importante à mes yeux, il n'y a que mes parents à qui j'attache beaucoup d'importance. J'ai rencontré mon copain sur Skyrock. J'ai une vie sexuelle, désormais, mais je suis loin de me vanter de tout. J'ai une carte bancaire (qui appartient à mes parents, sous leur accord malgré qu'à mon âge, je n'ai pas encore le droit logiquement) et apprends à gérer l'argent. J'essaye d'acheter beaucoup moins qu'avant, j'économise un peu. J'accepte mon corps, mes formes. J'ose parler à des inconnus, va faire les courses seule et tout. Puis, je me suis un petit dévergondée, quand même... Je suis sortie beaucoup plus, je vais à Paris régulièrement, je vois donc souvent mon copain. Et donc, souvent, je sors. J'ai déjà bu de l'alcool mais n'ai jamais été ivre. Je me défends, j'ose ! Je réponds... Je suis au lycée, en seconde ST2S mais ne veut plus me diriger vers le médical/social. Je préfère me diriger vers le Littéraire.
 
A

AnonymousUser

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- Avec des merveilleux hauts et de monstrueux bas, je suis parvenue à conserver la plus belle des amitiés : celle qui me lie à mon meilleur ami. Nous nous connaissons depuis 19 ans (la maternelle, carrément..), et on a grandi main dans la main. Toute notre enfance, on l'a passée en tant qu'ami-moureux, une partie de notre adolescence aussi. On s'est déchirés deux fois, mais on a réussi à se retrouver. Je SAIS que notre amitié est indéfectible. C'est rassurant, et parfois effrayant, mais globablement, je suis extrèmement fière qu'on soit parvenus à cela, ensemble.

- Je suis sortie avec mon copain actuel à 16 ans. Avant lui, je n'avais jamais été fidèle. J'ai appris à le devenir, à ses cotés. Aujourd'hui, la question ne se pose même plus. Au début, je voyais les choses de façon très tranchée : "je ne mérite pas son amour, il va s'en apercevoir et se tirer, conséquence : je dois tout accepter et la fermer" (heureusement, il n'avait rien d'un monstre, et mis à part quelques broutilles il n'en a jamais profité..et m'a appris à m'affirmer, à exiger, à formuler des demandes, à comprendre que ma vie est aussi importante que la sienne.) Grâce à cette relation, j'ai pris confiance en moi, et je sais aujourd'hui qu'en amour, je n'accepterai pas tout, même si je l'aime plus que moi même. Ca fait 5 ans, on commence à avoir des tas de projets et je suis plus heureuse à ses cotés de jour en jour.

- Mes meilleurs amis (ceux qui comptent) sont ceux de mon adolescence. Je les ai tous rencontrés entre 12 et 15 ans, et là aussi, je suis heureuse que notre affection soit parvenue à surmonter le passage à l'âge adulte, avec tous ces nombreux changements.. Même si on ne se voit plus tous les jours, l'amour est toujours là, et ça, c'est merveilleux. Ils sont rares et me sont précieux.

- J'étais une fille très confiante quand j'avais 15 ans. Je croyais fermement que je pouvais aimer tout le monde et que tout le monde pouvait m'aimer. De claques en désillusions, j'ai fini par comprendre que non, le monde des bisounours en amitié, c'est du caca de chat, ça n'existe pas. Depuis, j'ai une peur maladive de faire confiance. Ca doit faire à peu près trois ans que je ne me suis liée (je veux dire vraiment, pour un truc sincère et intense) avec personne. Je suis en train de m'attacher à une personne, c'est tout neuf, et ça me terrifie autant que ça me rend heureuse. J'espère réussir ça.

- Coté études.. Je suis un ratage complet, aha. J'ai raté ma dernière année de secondaire, ensuite j'ai erré un an en droit avant d'attérir finalement en "Assistante sociale", globalement ça se passe bien (je suis en 2ème) mais j'ai beau avoir choisi cette option, je ne l'assume qu'un jour sur deux. J'espère pouvoir dire un jour que je suis fière de mes études et de moi, mais ça ne risque pas d'arriver de si tôt :/

- J'étais très timide et je fermais ma gueule, avant. Ca doit faire trois ans (quand j'ai doublé ma dernière année) que j'ai décidé de l'ouvrir. Du coup, on m'aime moins, mais bien mieux. Les gens qui restent sont ceux qui me conviennent, les autres ne manquent pas à ma vie. J'ai des valeurs, des avis tranchés, des opinions que je ne peux garder pour moi si je veux pouvoir me regarder dans une glace. Je ne supporte pas l'injustice.
Je veux être heureuse, et je m'accorde donc ce droit là : celui de ne pas plaire à tout le monde. Même si ça m'a valu quelques soucis (avec des profs, avec des inconnus, avec des membres de ma famille et même un jour une claque en pleine tronche d'une fille qui n'était pas d'accord avec moi), je suis fière d'oser être moi même.

Et sinon, en vrac, j'ai avorté à 18 ans, l'un de mes amoureux à avoir compté s'est suicidé (la lettre laissée me fait porter la faute), je rêve constamment de la mort de mon grand père, j'ai frisé l'anorexie pendant longtemps et ai réussi à n'avoir 'que' divers troubles alimentaires, je suis une grande migraineuse. Et j'ai survécu à ça, ce que je n'aurais pas cru possible il y a encore 5/6 ans.
 
1 Juillet 2007
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Paris
www.mx-tellington.fr
Quand j'étais plus jeune, je pensais être promise à un brillant avenir. A vrai dire, avant le lycée, j'étais persuadée qu'à 18 ans je serai en hypokhâgne (et que j'intègrerai Normale Sup sans aucune difficulté, on est mégalo ou on l'est pas). J'ai eu énormément de déceptions depuis, j'ai fait une dépression sans doute en partie à cause de ça (ce n'est toujours pas passé) et, cercle vicieux, j'ai abandonné ma première année de fac en novembre (mon premier redoublement...).

Je suis assez seule cette année, je vois toujours les gens avec qui je trainais mais ils ne m'ont jamais vraiment intéressé, je n'ai pas eu assez de temps pour me faire des potes à la fac et un de mes meilleurs amis a pris une direction inverse à la mienne. Heureusement mon meilleur ami, celui que j'ai depuis le CE1, est toujours là. Nous nous sommes aperçu l'autre jour que nous n'avions même plus besoin de nous voir pour préserver notre amitié tellement elle est devenue fraternelle.

Globalement j'ai pris confiance en moi je suis plus affirmée (notamment au niveau vestimentaire), mais je garde quand même une estime complètement pourrie, j'ai beaucoup besoin d'être rassurée.

Je garde des marques de mon éducation, notamment de mon école qui était très libertaire. Maintenant que je travaille dans un centre aéré, je suis souvent choquée de toutes les choses stupides que l'on interdit aux enfants, et de la pédagogie très dirigiste.

Je lis beaucoup moins qu'avant et je n'écris presque plus. J'ai l'impression d'être fanée. Je me suis mise à la photographie et au chant, je suis contente parce que mon rêve de chanter dans un groupe s'est réalisé, mais j'avais tellement l'impression que l'écriture était liée à mon destin que cela me fait mal. Je voudrais écrire encore, mais je n'y arrive plus.
 
A

AnonymousUser

Guest
On va dire depuis la terminal. Alors, alors :


Je suis tombée amoureuse deux fois. Une fois sans réciprocité, d'un espèce de cas social qui ne m'a apporté que des emmerdes. J'ai découvert à quel point je pouvais être ignorante, aveugle et complétement conne (faut le dire) juste pour qu'on m'aime ou qu'on veuille bien de moi. La seconde fois de mon copain actuel, une histoire qui avait commencé assez mal, et quand je n'y croyais plus c'est devenu la fête du slip. De ce fait, j'ai aussi vue que je pouvais être capable d'avoir une relation stable et posée. La première expérience m'avait perturbée de ce côté là.

J'ai connue une dépression, même si j'ai pas de diagnostique officiel. J'en suis sortie je pense, je me suis fait très peur.

Je suis passée d'associal à un espèce de clichée de l'étudiante. Pour palier à mes peines amoureuses et mes problèmes personnels, je me suis mise à devenir ce que je critiquais avant. J'ai passé plusieurs mois à enchainer soirée, beuverie, & je fume comme un pompier.


En résumé, je pense que j'ai gagné en maturité. Je me sens mieux dans ma peau, je réfléchis plus, et je fais plus de connerie pour faire ma belle, ce qui est un grand pas. Il me reste beaucoup de chemin à faire, mais je sais maintenant qu'être bien entouré, c'est important. ( je m'excuse pour toutes les fautes).
 
29 Décembre 2005
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Paris
Faust;1494199 a dit :
Quand j'étais plus jeune, je pensais être promise à un brillant avenir. A vrai dire, avant le lycée, j'étais persuadée qu'à 18 ans je serai en hypokhâgne (et que j'intègrerai Normale Sup sans aucune difficulté, on est mégalo ou on l'est pas). J'ai eu énormément de déceptions depuis, j'ai fait une dépression sans doute en partie à cause de ça (ce n'est toujours pas passé) et, cercle vicieux, j'ai abandonné ma première année de fac en novembre (mon premier redoublement...).

Héhé, ça m'a fait la même chose quand je suis passée de B/L à A/L, j'avais répondu à mon père qui m'avertissait que ce serait dur le concours que si je bossais bien, y'avait pas de raison :d Ah la naïveté de la jeunesse haha. Du coup quand je me suis ramassée à l'oral ça m'a bien remise à ma place !

Sinon c'est marrant, ça fait quelques temps que je pense à ce sujet depuis que j'ai retrouvé un vieux journal intime qui m'a fait penser, "bordel mais comment j'ai pu être débile à ce point ?!!". Je me rends compte que j'ai beaucoup changé tout en restant plus ou moins la même, en fait je crois que j'ai toujours eu les traits de personnalité que j'ai maintenant mais qu'ils étaient juste 'en sommeil', qu'ils attendaient de se développer.

Au lycée j'étais en S et je voulais être prof de maths, deux profs catastrophiques et une spé maths plus tard, je suis partie en prépa littéraire, B/L puis deux ans d'A/L spé anglais, aujourd'hui encore à 23 ans je ne suis pas encore sûre et certaine de ce que je veux faire de ma vie et ça me stresse, j'ai peur de m'encroûter dans un seul métier.
Je suis passée de très timide à plutôt extravertie, de la fille qui l'ouvre pas trop à celle qui amuse la galerie, j'ose être moi-même et ça fait du bien. Sauf quand je ne connais personne, auquel cas je redeviens la fille pas trop sûre d'elle qui a peur de faire profondément chier ses interlocuteurs.

Depuis le lycée, je suis passée par toutes les couleurs de cheveux, j'ai vécu dans 4 villes différentes, j'ai pris, perdu, repris, reperdu une trentaine de kilos en cumulé, je me suis intéressée aux fringues et j'ai développé mon propre style, j'ai développé ma culture ciné et musique en changeant totalement de goûts. En fait maintenant j'aime tous les styles de musique sauf la 'chanson française' que j'adorais il y a 7-8 ans (beurk :d). Mais il y a des choses qui ne changent pas : je ne sais toujours pas gérer mon argent, je remets toujours tout au lendemain, je déteste toujours me charger de la paperasse administrative même si à mon âge il serait temps que je m'y mette !

J'ai gardé mes copines d'enfances mais même si on s'entend toujours très bien nos vies prennent des directions tout à fait différentes, on n'évolue pas de la même façon mais j'ai toujours grand plaisir à les revoir, on s'entend toujours aussi bien mais d'une façon différente. J'ai ma meilleure amie depuis la 4e, je n'ai gardé contact qu'avec très peu de personnes du lycée, mais j'ai rencontré de vrais amis en prépa (période charnière qui m'a vraiment fait devenir moi haha, c'est beau ce que je dis), à Normale et durant mon année à l'étranger. Mes amis sont vraiment le fil d'Ariane de ma vie, ils m'aident justement à évaluer mon évolution.

Niveau famille c'est là où je reste le plus bloquée, j'ai toujours du mal à me confier vraiment à mes parents et à parler de trucs sérieux (mon avenir surtout), ma mère est passée par une dépression pendant 3 ans, elle commence à se remettre mais l'équilibre est toujours instable. Je m'entends de mieux en mieux avec ma soeur et c'est cool. Le décès de mon grand-père paternel avec qui mon père et ma grand-mère étaient brouillés depuis de nombreuses années (je l'ai vu deux fois en dix ans) m'a bien fait comprendre que ce genre de "dispute familiale" ne sert à rien, je crois que mon père regrettera toute sa vie de ne pas avoir repris contact, du coup je cherche à tout prix à résoudre les conflits.

Je ne dis rien sur ma vie sentimentale parce que euh... c'est l'aspect le plus moisi de ma vie haha. Et puis il n'y a rien de très important à dire, des trucs pas sérieux qui n'avaient aucune importance, un mec dont je suis restée "amoureuse" (genre) pendant 2 ans sans lui parler (le grand classique), et surtout un américain avec qui j'ai joué au chat et à la souris pendant des mois, notre relation n'a jamais été vraiment définie, je croyais pouvoir assumer et résultat je suis rentrée en France le coeur en miettes. Tous les mecs m'ont déçue et maintenant je me méfie, je ne peux pas faire confiance, je me suis fait avoir par tous ceux dont j'ai été proche et du coup maintenant je crois toujours que personne ne peut s'intéresser à moi sérieusement. C'est mon gros point faible !

Et j'ai plus évolué en un an passé aux US qu'en toute ma vie, et aujourd'hui la seule chose que je sais avec certitude de mon évolution future c'est qu'elle se fera là-bas !

En gros quand je me rappelle de moi au collège/lycée avec le recul j'ai l'impression d'avoir changé du tout au tout, mais je pense qu'en fait je suis juste la même qui a pris un peu de bouteille, je me suis affirmée et j'ai compris que ça ne servait à rien de vouloir que tout le monde m'aime, maintenant je fais ce que j'ai envie de faire, je dis ce que j'ai envie de dire et je porte ce que j'ai envie de porter, et si ça ne plaît pas à certains ben tant pis.

J'étais en pleine remise en question depuis plusieurs mois (pour cause d'année en stand-by) et je me rends compte que finalement je ne suis pas mécontente du chemin parcouru, même s'il me reste beaucoup de choses à tirer au clair. Ce qui est assez excitant au final !

(Qui a réussi à me lire jusqu'au bout ? Haha, pardon pour le pavé !)
 
9 Juillet 2009
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Aix en Provence
En 4 ans, je suis devenue adulte, réellement.
J'ai fait face à des situations qui m'ont mises au fond du trou, je me suis questionnée, beaucoup, sur le sens de la vie et sur mon utilité, vis à vis de mes proches, et j'en suis ressortie plus forte, je pense.
Je suis devenue responsable, j'ai appris à relativiser, et à contrôler mes émotions, et à ne plus me laisser dominer par mes peurs et mes appréhensions.
J'ai beaucoup grandi de ces épreuves, même si elles ne me concernaient pas physiquement, j'en suis devenue une personne plus avertie, je crois.
 
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AnonymousUser

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J'ai changé de ville en arrivant au lycée et je me rappelle que j'en ai bavé: je suis passée d'un endroit où j'étais sacrément bien à un endroit où je ne me plaisais absolument pas. J'en ai longtemps voulu à mes parents pour ça. A la fin de ma terminale, j'étais complètement paumée, je ne savais pas trop quoi faire. Je m'interessais au dessin et vaguement à l'architecture mais ça me faisait chier de demander à mes parents de me payer une école alors que je criais sur tous les toîts que je partirai dès que possible. Du coup, je me suis inscrite en médecine et même si la première année demande si boulot, c'est exactement ce qui m'allait parce que je sortais d'une relation destructrice. Je m'isolais dans le boulot.
J'ai redoublé ma première année mais vu que j'avais eu la moyenne, j'ai retenté le concours et cette fois, je l'ai eu.

Je suis passée en 2e année, j'ai complètement changé d'environnement et j'étais beaucoup mieux dans mes baskets, et puis je ne sais pas pourquoi j'ai pas arreté de me faire draguer, c'est moche à dire mais je pouvais avoir tous les types que je voulais (mais je ne sortais avec personne parce que dès que ca devenait concret, je me barrais en courant). J'ai fait pas mal d'activité, organisé des evenements et pris des responsabilités parce que mine de rien, être "simplement" une étudiante en médecine me blasait. J'avais besoin d'autre chose, de decouvrir. Ca ne se voit peut-être pas mais en médecine, on évolue quand même dans un milieu hyper etriqué où tout est tracé d'avance. On voit toujours les mêmes personnes et on a l'impression d'être sur une autre planète. Du coup, je n'ai quasiment pas travaillé pendant ma 2e et 3e année mais putain, c'est là où j'ai le plus vécu, le plus évolué et le plus appris. J'ai fait des conneries mais ces conneries m'ont fait grandir. J'ai vécu à 200 a l'heure, ça m'a fait du bien!

J'étais timide, j'ai appris à ne plus me considerer comme un boulet, que l'erreur était humaine et qu'il valait mieux rire de tout. J'ai suffisament pris confiance en moi pour dire ce que je pense et pour ne plus être touchée par des pauvres nenettes qui ne m'aiment pas pour une raison X ou Y ("han, t'as vu, elle a rien foutu pendant 2 ans, la nulle!"). Je ne me considère plus comme difforme et quand je me regarde dans la glace, je me trouve plutot pas mal. J'ai aussi trouvé mon style, j'aime être la fille tout le temps en talon/jupe/robe et je ne suis plus mal à l'aise devant les deux ou trois personnes qui me font des commentaires desagreables là-dessus.

Là, je me suis remise au boulot pour mes études et je suis bien plus sereine qu'avant, je ne ressens plus le besoin de vivre tout le temps à 200%. Mes études m'éclatent. Je culpabilisais d'avoir eu mon concours alors que beaucoup le voulait plus que moi, je vais beaucoup mieux maintenant, je suis hyper heureuse. J'ai trouvé ce que je voulais faire, ça aide. Ca fait plus de 6 mois que je suis avec mon copain actuel, moi qui fuyait tout semblant de relation. Pire que ça, j'espère que ça continuera longtemps. J'ai trouvé les gens avec qui je m'épanouissais, qui me stimule intellectuellement, avec qui je peux rire de tout, qui sont là pour moi et que j'aime à la folie. Et ça peut paraitre bête mais je me suis rendue compte que je pourrais toujours compter sur mes parents (qui sont vachement plus cools qu'il y a quelques années) et même si on n'est pas toujours d'accord, je les respecte énormement pour ça.
 
25 Février 2008
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Quand j'ai vu le titre du topic je me suis précipitée dessus, persuadée que j'aurais des tas de trucs à dire. Mais en y réfléchissant bien je n'ai pas fondamentalement changé. Il faut dire que j'ai seulement 17 ans et je suis passée par les petits changements inévitables de l'adolescence. J'aime me dire que je vais encore changer par la suite.

Revenons à la fin des années collège. Années qui me paraissent terriblement lointaines et en même temps affreusement proches. Je suis une fille banale, un peu coincée mais pas désespérée entourée par une bonne bande de potes. Je crois connaître la véritable amitié mais lorsque j'ai un coup de blues c'est mon journal intime et rien d'autre qui accueille mes déboires. Je tombe amoureuse très très facilement. L'amour de ma vie c'est un de mes potes, il n'en a strictement rien à faire de ma personne mais j'attends sans perdre espoir le jour où il se rendra compte qu'on est fait pour être ensemble. Il faut dire que je suis effarouchée par toutes ces choses de l'amour. Dans ma tête je m'imagine des histoires d'amour impossible et des amitiés incassables, je rêve d'autre chose sans oser me l'avouer. Et à seulement 14 ans je suis persuadée de finir vieille fille sans avoir jamais embrassé un seul garçon.

Le lycée a fait bougé les choses. Déjà je me suis trouvée mes véritables meilleures amies. Je peux tout leur dire, elles ne me jugeront pas. Ensuite le mec dont j'étais follement amoureuse est devenu un de mes meilleurs amis. Même si je suis toujours célibataire je ne suis plus du tout impressionnée par les mecs. J'ai eu une courte idylle, ressemblant point par point à mes rêves de collègienne, et d'autres petites histoires sans importance qui m'ont fait comprendre que sur ce plan là j'étais logée à la même enseigne que les autres filles. Je ne tombe plus amoureuse en un temps record, si je m'attache vite aux gens j'essaie quand même de garder une certaine distance dans ma tête. J'ai mis fin aux petits films que je me montais, maintenant je préfère ma vie.
 
18 Septembre 2008
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Ce topic est vraiment bien, on prend jamais le temps de faire des bilans.

Repartons au collège / lycée. La petite boulotte que je suis se cache comme elle peut derrière ses sweats et son air foutiste. Je rencontre ma meilleure amie et fait un peu n'importe quoi, mes notes chutes le lycée général s'éloigne de moi et le professionnel m'ouvre ses portes. 2 années de BEP, 2 années à la cool j'ai des notes au top, une bande de copines mais je suis toujours mal dans ma peau. C'est aussi l'année ou je le rencontre lui, "L". Rencontre sur internet, je lui dit oui mais je n'y crois pas du tout, lui si. 2 mois après il est là, il a fait les 600km pour me voir et je n'y crois toujours pas. Si j'étais lui j'aurais fuis je ne suis pas franchement ce que les mecs cherchent 1m60 et 90 kg c'est pas vraiment appétissant. En tout cas lui il reste, et il m'aime, il m'aime comme personne ne m'avait jamais aimé. Je ne suis pas un monstre pour lui, je suis sa chérie. Notre histoire dure 2 ans et demi, la distance n'est pas facile à supporter ce qui m'amène à bout de nerfs. Je craque de nombreuses fois.

Suite à mes bons résultats je remonte en général, j'entre en 1ère STG. J'ai énormément d'appréhension, je me demande si j'ai pas fait n'importe quoi... Je rencontre Yannick cette petite m***** qui passe sont temps à me rabaisser parce que je suis grosse, et il n'y a pas que lui, moi qui croyais que les gens évoluaient en vieillissant je me voilais bien la face. C'est un peu pour ça et aussi parce que je sais que tout ce sur-poids est dangereux pour ma santé que je vais voir une nutritionniste, accompagnée de ma mère qui est elle aussi en sur-poids. Le verdict tombe 95kg... Je ne croyais pas peser autant c'est un peu le choc. Je mets 2 ans à perdre 37 kilos mais j'y arrive! :)

La relation que j'ai avec mon copain commence vraiment à s'essouffler, avec le temps il est passé d'une jalousie banale à une jalousie maladive et moi je m'énerve sans cesse contre lui, je crois que je ne l'aime plus. A l'approche de nos 2 ans et demi je le quitte et le dévaste. Il me hait et me le fait payer: Étant dessinateur il crée un blog ou il dessine notre histoire, il a des dizaines de commentaires qui m'insultent disant que je suis une sans c?ur, une salope enfin tout ce que vous voulez. Ça me fait un peu de peine, les gens n'ont pas à juger notre histoire, mais au fond je m'en fou. J'avoue que j'ai pensé qu'à moi en le quittant, que je l'ai fait souffrir mais dieu que j'ai revécue. Enfin, j'étais libre! J'ai profité de tout de mon temps libre, de mon nouveau corps et de quelques nouvelles histoires...

Durant ce temps, j'obtiens mon bac avec mention bien et décide de tenter un DUT avec tout autant d'appréhension que pour mon passage en général. Je suis prise, et je dois quitter le nid familial. J'ai peur mais je file en résidence universitaire et je découvre la grande ville, les bus, les métros, les soirées tout ce qui m'étaient inconnus avant. Je m'épanouis.

Au mois de novembre, je le rencontre lui et tout va très vite. Il a 7 ans de plus que moi et m'impressionne, les débuts sont prometteurs... Au bout de quelques mois il me dit qu'il m'aime et qu'il ne veut pas que je reprenne de chambre universitaire l'année d'après mais qu'on habite ensemble. Aïe, tout ça va très vite pour moi... Au mois de décembre il change d'appart et finalement on peu dire que c'est à ce moment là qu'on a commencé à habiter ensemble.

Mes 2 années de DUT sont géniales, je m'éclate. Je rencontre 3 personnes formidables avec qui je passe tout mon temps. La vie est belle. Ces 2 années se clôturent en ce moment même avec mon stage de fin d'année et j'avoue être déjà mélancolique de tout ça. Je viens d'être prise en licence professionnelle l'année prochaine sera un tournant décisif. 1an et demi d'amour avec ce fameux T qui ne m'impressionne plus du tout :P

Au final, je pense avoir beaucoup évolué, en bien mais aussi en mal. En bien je dirais que j'ai pris de l'ambition, de la confiance en moi, et que j'assume plus mes responsabilités. En moins je dirais que je suis devenue trop exigeante envers les autres et envers moi et que je suis encore plus ronchonneuse qu'auparavant.
 

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