Coucou, c'est encore moi
Le matin, le soir, la journée, n'importe quand, je prends le train, le RER ou le métro, je me promène dans la rue, bref, je sors dehors. Et souvent, je croise des gens qui mendient, des SDF ou des gens qui sont sans doute là la journée mais qui dorment ailleurs le soir (je n'ai pas une idée très précise de la façon dont on vit quand on est à la rue ou très très pauvre).
Bien sûr il y a plusieurs manières de demander la pièce, certains ne le font tout simplement pas, d'autres ont un petit gobelet ou un petit panneau, d'autres encore viennent dans le train et demandent, certains chantent une chanson, enfin il y a la méthode des "petits papiers" pour ne pas déranger...
J'avoue avoir un sentiment mitigé par rapport aux mendiants et SDF. D'un côté, je me dis "j'ai envie de leur donner, ils sont bien plus dans la merde que moi". Et en effet, il ont besoin de cet argent, et ça me rend triste, je me dis que notre société à un problème pour être aussi riche et en même temps qu'il y ai des gens qui n'ont rien...
D'un autre côté, parfois, j'ai peur de donner mon argent à des réseaux qui font leur beurre sur la misère, parfois je n'ai pas de pièce et je suis mal à l'aise, ou j'ai envie de garder mon argent pour moi parce que j'avais prévu d'en faire ceci ou cela, ou bien je me dis "à quoi bon ? Je ne peux pas donner à tout le monde...".. Et je me sens mal, parce que personne d'autre ne donne, que tout le monde fait la gueule (dans le RER surtout) et que la personne doit y passer sa journée. Parfois les mendiants me soûlent aussi, j'ai un peu honte de l'avouer mais quand c'est a 7e fois dans la journée que tu entends le même speech, ça m'agace, quand j'écoute ma musique tranquille et qu'à côté la personne chante très fort et joue de la musique, ma première réaction est que ça me soûle, j'ose l'avouer, même si juste après j'essaie de me dire "merde, ils sont plus pauvres que toi ! En plus certains ne parlent même pas français, t'imagine la galère ?". Enfin bref, voilà ^^
Je pense que c'est important de ce poser ces questions là, parce que je pense que ce dont je parles, beaucoup de personnes, surtout en ville, y sont confrontées, et sont passées par les mêmes sentiments, les mêmes réflexions que moi, donc ça m'intéresserait d'avoir vos avis sur la question, qu'il y ai un espace pour en discuter.
Est-ce que vous donnez aux personnes qui mendient ? Si non, pourquoi ? Y a-t-il un type de personne à qui vous donnez plus particulièrement, ou au contraire à qui vous évitez de donner ? Pourquoi ? Ya-t-il une situation qui vous pousse plus à donner (une femme avec un bébé, quelqu'un qui joue une musique, ou si vous voyez quelqu'un d'autre donner...)
Est-ce que vous essayez de faire quelque chose d'autre (bénévolat, dons à des associations, système du 2e café payé, acheter des "choses" à la personne, faire des dons à Emmaüs...)
Quels sont vos sentiments quand les gens viennent mendier ? Ca vous attriste ? Agace ? Indiffère ? (Vous avez le droit de l'avouer, il vaut mieux dire les choses parfois ça permet de mieux comprendre le problème pour mieux l'affronter).
Le matin, le soir, la journée, n'importe quand, je prends le train, le RER ou le métro, je me promène dans la rue, bref, je sors dehors. Et souvent, je croise des gens qui mendient, des SDF ou des gens qui sont sans doute là la journée mais qui dorment ailleurs le soir (je n'ai pas une idée très précise de la façon dont on vit quand on est à la rue ou très très pauvre).
Bien sûr il y a plusieurs manières de demander la pièce, certains ne le font tout simplement pas, d'autres ont un petit gobelet ou un petit panneau, d'autres encore viennent dans le train et demandent, certains chantent une chanson, enfin il y a la méthode des "petits papiers" pour ne pas déranger...
J'avoue avoir un sentiment mitigé par rapport aux mendiants et SDF. D'un côté, je me dis "j'ai envie de leur donner, ils sont bien plus dans la merde que moi". Et en effet, il ont besoin de cet argent, et ça me rend triste, je me dis que notre société à un problème pour être aussi riche et en même temps qu'il y ai des gens qui n'ont rien...
D'un autre côté, parfois, j'ai peur de donner mon argent à des réseaux qui font leur beurre sur la misère, parfois je n'ai pas de pièce et je suis mal à l'aise, ou j'ai envie de garder mon argent pour moi parce que j'avais prévu d'en faire ceci ou cela, ou bien je me dis "à quoi bon ? Je ne peux pas donner à tout le monde...".. Et je me sens mal, parce que personne d'autre ne donne, que tout le monde fait la gueule (dans le RER surtout) et que la personne doit y passer sa journée. Parfois les mendiants me soûlent aussi, j'ai un peu honte de l'avouer mais quand c'est a 7e fois dans la journée que tu entends le même speech, ça m'agace, quand j'écoute ma musique tranquille et qu'à côté la personne chante très fort et joue de la musique, ma première réaction est que ça me soûle, j'ose l'avouer, même si juste après j'essaie de me dire "merde, ils sont plus pauvres que toi ! En plus certains ne parlent même pas français, t'imagine la galère ?". Enfin bref, voilà ^^
Je pense que c'est important de ce poser ces questions là, parce que je pense que ce dont je parles, beaucoup de personnes, surtout en ville, y sont confrontées, et sont passées par les mêmes sentiments, les mêmes réflexions que moi, donc ça m'intéresserait d'avoir vos avis sur la question, qu'il y ai un espace pour en discuter.
Est-ce que vous donnez aux personnes qui mendient ? Si non, pourquoi ? Y a-t-il un type de personne à qui vous donnez plus particulièrement, ou au contraire à qui vous évitez de donner ? Pourquoi ? Ya-t-il une situation qui vous pousse plus à donner (une femme avec un bébé, quelqu'un qui joue une musique, ou si vous voyez quelqu'un d'autre donner...)
Est-ce que vous essayez de faire quelque chose d'autre (bénévolat, dons à des associations, système du 2e café payé, acheter des "choses" à la personne, faire des dons à Emmaüs...)
Quels sont vos sentiments quand les gens viennent mendier ? Ca vous attriste ? Agace ? Indiffère ? (Vous avez le droit de l'avouer, il vaut mieux dire les choses parfois ça permet de mieux comprendre le problème pour mieux l'affronter).