Je lance juste quelques pistes de réflexion en cette journée des femmes. Je suis désolée je ne mets pas en ordre parce que je me base sur des notes "lacunaires" et que je n'ai pas beaucoup de temps. Ce sont donc vraiment des idées pas forcément reliées les unes aux autres, j'en suis désolée. Elles sont basées sur l'ouvrage de Françoise Battagliola Histoire du travail des femmes édité par La Découverte, collection Repères.
Il y a eu une progression importante de l'activité féminine au XXème siècle, notamment dans le secteur tertiaire, fortement féminisé.
La salarisation de la femme a permis, de manière plus générale, un changement de statut de la femme qui acquiert une autonomie professionnelle et familiale.
Ensuite, pour parler de la France, nous sommes un des rares pays en Europe avec les pays nordiques où nous avons des trajectoires professionnelles continues, c'est-à-dire que la femme n'arrête pas de travailler après son premier enfant. En France on a un modèle de 'cumul', à la fois travail et enfants, au lieu d'un modèle de choix (Italie par exemple, où les femmes arrêtent plus généralement de travailler pour élever leurs enfants) ou d'alternance (Allemagne, la flexibilité du travail permet d'arrêter de travailler pour élever le premier enfant, puis retrouver du traavil relativement aisément). Par ailleurs, le taux d'activité des femmes ne varie pas pour une femme sans enfants, ou avec 1 ou 2 enfants. Il y a cependant une rupture au 3ème enfant, où il est plus faible.
Par ailleurs le niveau de formation des femmes augmente. Là on arrive aux points plus négatifs. Donc le niveau de formation des femmes augmente, mais les femmes progressent difficilement dans les filières d'excellence. Comment expliquer ce paradoxe? Aujourd'hui on l'explique essentiellement par une intégration de schémas sociaux, de stéréotypes masculins et féminins, et un refus de la compétition par les femmes (j'y réfléchis souvent et quand je regarde autour de moi, et en pensant à moi, je trouve ça assez révélateur).
Les lois dans ce domaine ont d'abord cherché à protéger les femmes puis se sont attachés à l'égalité: égalité de salaire, égalité professionnelle, égalité des chances.
Il y a deux types de ségrégation (qui se répercutent sur les salaires, et expliquent les inégalités qui existent aujoud'hui, malgré les lois):
- l'emploi féminin augmente, certes, mais principalement dans un nombre de professions déjà féminisées. On a donc une concentration dans certains métiers.
- les possibilités d'accès à des postes élevés sont modestes, et ceux même dans des branches majoritairement fémininsées. L'exemple de l'enseignement est très parlant. Les femmes sont majoritaires dans ce domaine, excepté dans l'enseignement supérieur.
Pour finir, les écarts de salaires sont dûs à la fois à la ségrégation des emplois et à la discrimination salariale, et on remarque que les écarts sont plus faibles quand on a une forte régulation étatique.
Il y a eu une progression importante de l'activité féminine au XXème siècle, notamment dans le secteur tertiaire, fortement féminisé.
La salarisation de la femme a permis, de manière plus générale, un changement de statut de la femme qui acquiert une autonomie professionnelle et familiale.
Ensuite, pour parler de la France, nous sommes un des rares pays en Europe avec les pays nordiques où nous avons des trajectoires professionnelles continues, c'est-à-dire que la femme n'arrête pas de travailler après son premier enfant. En France on a un modèle de 'cumul', à la fois travail et enfants, au lieu d'un modèle de choix (Italie par exemple, où les femmes arrêtent plus généralement de travailler pour élever leurs enfants) ou d'alternance (Allemagne, la flexibilité du travail permet d'arrêter de travailler pour élever le premier enfant, puis retrouver du traavil relativement aisément). Par ailleurs, le taux d'activité des femmes ne varie pas pour une femme sans enfants, ou avec 1 ou 2 enfants. Il y a cependant une rupture au 3ème enfant, où il est plus faible.
Par ailleurs le niveau de formation des femmes augmente. Là on arrive aux points plus négatifs. Donc le niveau de formation des femmes augmente, mais les femmes progressent difficilement dans les filières d'excellence. Comment expliquer ce paradoxe? Aujourd'hui on l'explique essentiellement par une intégration de schémas sociaux, de stéréotypes masculins et féminins, et un refus de la compétition par les femmes (j'y réfléchis souvent et quand je regarde autour de moi, et en pensant à moi, je trouve ça assez révélateur).
Les lois dans ce domaine ont d'abord cherché à protéger les femmes puis se sont attachés à l'égalité: égalité de salaire, égalité professionnelle, égalité des chances.
Il y a deux types de ségrégation (qui se répercutent sur les salaires, et expliquent les inégalités qui existent aujoud'hui, malgré les lois):
- l'emploi féminin augmente, certes, mais principalement dans un nombre de professions déjà féminisées. On a donc une concentration dans certains métiers.
- les possibilités d'accès à des postes élevés sont modestes, et ceux même dans des branches majoritairement fémininsées. L'exemple de l'enseignement est très parlant. Les femmes sont majoritaires dans ce domaine, excepté dans l'enseignement supérieur.
Pour finir, les écarts de salaires sont dûs à la fois à la ségrégation des emplois et à la discrimination salariale, et on remarque que les écarts sont plus faibles quand on a une forte régulation étatique.