Il y a un livre pas mal du tout sur les Mauvaises mères, c'est drôle et déculpabilisant "Mauvaises mères, la vérité sur le premier bébé". Voici un extrait de l'introduction :
Voilà plus de dix ans qu'on était peinardes à étirer nos jambes de déesses sur la table basse ou à se trémousser dans les bars. Dix ans de liberté totale à butiner la vie, voire les hommes. Alors l'arrivée du bébé, ça nous a fait comme un choc. Tout le monde nous disait que ça allait « tout changer ». Jusque-là, on ne
voyait pas trop dans quel sens, mais d'un coup, on a bien compris. Finis les dîners entre copains, les soirées à refaire le monde et le marathon des soldes. Dix ans de post-adolescence sans l'ombre d'une responsabilité et
VLAN !, on est passées de l'autre côté.
Et là, il y a un problème. On n'est pas raccord. Si notre 6e sens ne nous dit pas pourquoi le bébé pleure, est-ce qu'on est une mauvaise mère ? Si on négocie âprement avec le papa sur le thème « Qui sort ? Qui garde le bébé ? », est-ce qu'on est une mauvaise mère ? Si on aime rester tard au boulot le soir et boire une bière avec les copines et sans bébé, est-ce qu'on est une mauvaise mère ?
Bien sûr, on n'est pas du genre à mettre nos enfants au congélo ? on ne s'est quand même pas donné tout ce mal pour rien. Mais on a bien senti qu'il était déjà trop tard pour être des mamans modèles.
Vous connaissez ?