Je ne comprends pas

[Artifice]

Pour donner des nouvelles, encore faut-il en avoir des nouvelles ! Hors ayant un mode de vie très casanier pépère, il m'arrive relativement peu de choses donc j'ai systématiquement rien à raconter. Et parfois quand il m'arrive des évènements c'est pas forcement rare que cela concerne des choses que je préfère dire en face de la personne plutôt que par message (et je fais partie de ces gens qui déteste téléphoner).

Du coup prendre des nouvelles quand la conversation tourne à : Salut ! Ça va bien ? - Oui et toi ? - Je vais bien. Quoi de neuf ? - Rien de spé et toi ? - Rien de particulier non plus.
Je ne trouve pas que cela a un grand intérêt

Voilà pourquoi en général, je prend des nouvelles des gens soient parce que c'est leur anniversaire soit parce qu'on va s'organiser pour ce voir en chair et en os.

 

[Culloden]

Un peu dans le même cas que vous, je pense énormément aux gens mais je mets un temps fou à leur écrire / répondre, car c'est aussi source d'angoisse (peur du rejet, du message envoyé sans réponse, d'être intrusive, qu'en vrai ils en aient rien à faire de moi, culpabilisation donc fuite... bref ça va loin x) et je suis comme ça depuis petite, je mets les gens à distance sans m'en rendre compte/le vouloir pour me protéger et parce que j'ai peur alors que je "crave" (euh?) de relations plus proches et régulières, du coup je déprime et je passe mon temps à faire le lamantin alors que je me mets moi-même dans cette situation et que j'en ai conscience après coup...

D'ailleurs je me prends la tête depuis des jours à contacter une amie pour prendre de ses nouvelles, parce que je l'aime hein et mais aussi parce qu'elle est aide-soignante mais je n'ose pas parce que j'ai l'impression de m'y prendre trop tard, et du coup je repousse encore, j'en ai marre d'être comme ça !

 

[vercoquin]

Je rebondis également sur le fait (ou plutôt, l'expression) de "donner des nouvelles". Et oui, pour le faire, il faut en avoir !! Récemment j'ai rendu visite à une amie de longue date et avec qui je ne parlais pas quotidiennement. J'ai adoré ce qu'elle m'a dit en arrivant: "avec toi c'est cool, pas besoin de se demander comment ça va, quelles sont les nouvelles quand on se revoit. On reprend juste là où on s'était arrêté". Et c'est plutôt vrai. On ne débute jamais par "quoi de neuf ?", mais on peut embrayer sur "ha la semaine dernière j'ai vu un film". Bref. Ca a souvent été le reproche numéro que de ne pas assez "m'intéresser" et de prendre des news. Et avec le temps, je me rends compte que ce reproche n'avait pas sa place avec des ami.e.s pour qui le simple fait d'exister était déjà très bien. Je déteste les small talks et je vois bien qu'avec le temps, j'ai un peu abandonné certaines relations dont c'était le mode opératoire. A l'inverse, certain.e.s de mes ami.e.s qui cultivent et travaillent leurs relations, m'ont beaucoup apporté ! Une amie en particulier m'avait passé une sorte de savon sur le fait que j'ignorais ses appels. Pas parce que je ne voulais pas l'entendre, mais parce que, comme ça a été dit plus haut, je n'avais pas le moral, etc. Du coup, grâce à ce type de personnes, j'ai aussi appris à être à l'initiative d'appels.

 

[Peutwishia]

Je ne sais pas trop quoi penser du débat, car pour moi, donner des nouvelles, ça peut vouloir tout et rien dire
Forcément, quand on n'a pas échangé avec quelqu'un depuis plusieurs mois, voire plus, on ne sait pas toujours trop quoi raconter, surtout quand notre situation personnelle n'a pas évolué, car le lien s'effiloche. Par contre, quand il s'agit une personne avec qui on échange très régulièrement, avec la proximité qui s'installe, il y a dix mille choses à demander : "alors ta prise de sang ?", "comment s'est passée ta réunion ?", "tu as eu des nouvelles de ton ami·e après votre dispute ?", "elle était comment ta quiche ?", "tu as pu avancer sur ton dessin ?", etc.

Donc personnellement, j'ai tendance à mal le prendre quand mes ami·e·s ne prennent pas de nouvelles car j'ai l'impression qu'en me zappant, iels ne prennent pas soin de notre relation et qu'à force on finit par s'éloigner. Après bien sûr, chacun est différent et je ne peux pas demander à tous mes potes d'avoir le même degré d'implication en espérant qu'iels s'intéressent tou·te·s à mes quiches - puis avec le temps chaque relation se calque sur un certain rythme, mais c'est vrai que ça peut être vexant quand il n'est pas respecté, surtout quand c'est toujours la même personne qui fait le premier pas vers l'autre.

 

[Vogel]

@Peutwishia Je te rejoins un peu, je suis du genre à prendre des nouvelles souvent, et j'ai été vexée de voir que certaines personnes ne le faisaient pas en retour quand on s'est retrouvées à distance. Par exemple, j'avais des amies à la fac que j'ai quittées pour habiter très loin. Très vite certaines d'entre elles ne m'ont plus trop écrit et ne se bougeaient pas pour qu'on se voit. On doit être deux trois dans le groupe à motiver des retrouvailles de temps en temps.
Bah, clairement, j'ai revu ce que je pensais de ces relations. À mes yeux, ce ne sont plus vraiment des amies Je suis bien d'accord que chacun vit différemment les choses, que chacun à ses conceptions de l'amitié et sa gestion des nouvelles. Mais justement, moi j'ai ma vision, et qu'une personne ne m'envoie jamais de messages et ne m'invite jamais (ce dont je parle se compte sur des mois, pas sur du small talk de tous les jours), alors que moi, en retour, je pense souvent à elle et que j'ai hâte de la retrouver, ça me fait dire que ce n'est pas une amie Le pire, c'est que ces filles là sont en mode déclaration d'amour quand on se revoit, "j'ai hâte qu'on le refasse", "il faut vite qu'on se recale une date", "je vous aime les filles"... Mais j'avoue que j'ai pris beaucoup de recul et que, en même temps que j'ai envisagé notre communication autrement, j'ai aussi envisagé notre relation autrement.
C'est peut-être un peu radical par rapport à ce dont vous parlez au-dessus, les blocages, les difficultés avec la technologie... Il s'agit juste de modes de fonctionnement différents. Mais ça me blesse tellement qu'à mes yeux, le manque de prises de nouvelles est une preuve d'un manque de réciprocité. Si l'on apprécie beaucoup une personne, comment ne pas mettre des moyens en place pour savoir si elle va bien ? Je me doute que c'est juste quelque chose que je ne comprends pas et que je ne peux pas juger, mais ça n'empêche pas que ça me fait beaucoup de mal. Et donc, si je me rends compte que c'est toujours moi qui alimente la communication ou les invitations, je remets en question la relation.
J'ai perdu une de mes meilleures amies comme ça. Elle n'est pas du genre technologies, pas du genre à prendre des nouvelles, préfère se voir en vrai... Et en habitant à 200km bah, du coup, on ne partage plus rien. Et on n'est donc plus amies Je ne sais quasiment plus rien d'elle, elle plus rien de moi, et n'étant pas une fille qui invite non plus de son côté, bah j'avoue que je ne fais pas trop d'efforts pour inviter. Ça m'a extrêmement vexée, sachant que notre relation était bien réciproque, que je ne me faisais pas d'illusion sur notre amitié, elle était bien réelle. Maintenant on se voit 1 fois par an, ce qui me satisfait maintenant que j'ai pris du recul. Mais mes sentiments se sont bien éloignés.
Et finalement, j'ai au contraire approfondi mes relations avec d'autres personnes dont pourtant je n'attendais pas d'attention. On s'envoie des nouvelles régulièrement, on se montre donc notre intérêt, notre souci de l'autre, et ça débouche souvent sur des invitations. Et c'est donc ces personnes là qui sont devenues mes amies.
De toute façon, l'amitié, c'est comme l'amour, c'est une question d'accordage. Tout le monde a des besoins différents. Moi je pense que j'ai besoin d'une régularité et d'un investissement de l'autre Certains se satisfont sûrement de voir leurs amis peu souvent tout en gardant des sentiments forts aussi.

En relisant mon message j'ai peur d'être trop radicale ou jugeante par rapport aux messages du dessus Je suis désolée si c'est l'impression que ça donne !

 

[Culloden]

@Vogel Non je comprends tout à fait et j'en ai conscience. C'est pourquoi c'est d'autant plus difficile d'être dans l'immobilisme.

Je suis aussi heurtée de ne pas avoir de nouvelles des gens, je regrette un peu l'ère msn parfois x) Maintenant j'ai l'impression que personne ne communique en direct, que via des statuts ou des photos et si tu ne suis pas bah t'es totalement out ou alors quand tu essaies d’interagir mais que tu ne vois pas régulièrement la personne ça parait décalé.

Même si je sais que mes amis tiennent à moi, je n'ai pas l'impression de faire partie de leur vie du tout mais je n'ai jamais essayé de m'y faire vraiment une place peut-être, je n'ai pas évolué avec eux ou alors je suis un fantôme du passé haha .

Après il y a aussi des relations qui s'étiolent avec l'âge/la distance/les choix de vie ou des gens que l'on retrouve et rien n'a changé, tu reprends la discussion comme avant malgré l'année qui a passé.

 

[Barbe Bleue]

J'ai 33 ans et j'ai toujours pas compris ce que voulait dire "repousser les cuticules" (pas le principe mais la technique). Ça fait des années qu'une simple recherche Google m'aurait donné la réponse mais non, apparemment j'ai décidé de conserver le mystère.

 

[LaBeletteMasquée]

Je ne comprends pas les personnes, notamment ici, qui s'étonnent que la rédac utilise des titres "pour faire du clic" ... Bah heu, oui ? C'est un peu le principe même d'un journal, d'être lu... C'est même ce qui lui permet de survivre dans le cas de Mad, alors bien évidemment qu'iels écrivent de telle sorte à attirer du monde ! Le tout étant que le contenu de l'article soit de qualité.
Je ne comprends vraiment pas le problème en fait

 

[Barbe Bleue]

@Mutsumi comme j'ai écrit j'ai compris le principe, c'est l'exécution qui m'échappe.

 

[Barbe Bleue]

@Lapiluz ça m'a totalement fascinée cette vidéo, non seulement j'ai compris la technique mais en plus j'ai totalement découvert un univers de matériel qui m'était inconnu. Genre la mini Dremmel à ongles là, incroyable.

 

[Asilentio]

@TennanTen
Aborder des inconnus, ça peut faire peur et être terriblement angoissant. Peut-être que tes amies ont plus de mal avec l'idée de demander que toi. Par peur de parler à un inconnu, de le déranger, de rencontrer quelqu'un de grossier,... Cela dépend donc aussi simplement de la sensibilité et des peurs de chacun. Pour certains, il sera plus évident de continuer à chercher seul pendant un moment plutôt que de demander car demander est plus coûteux, pour d'autres, la solution au problème sera de demander à quelqu'un plutôt que de passer de longues minutes à chercher.

Ça peut parfois être une question d'ego, comme tu l'avances, mais ce n'est pas la seule explication possible et ce n'est pas la plus naturelle qui me vient d'ailleurs.

Et puis, ça peut aussi simplement être une question d'habilité : tout le monde n'arrive pas à appliquer les indications géographiques de quelques. Certains auront besoin d'un repère visuel qui lui parle (un restaurant, un bâtiment avec une couleur criarde,...) d'autres n'aimeront que les indications pures de distances et de direction. Et d'autres ne comprendront aucune des deux. Si tu sais que tu ne comrpends rien habituellement quand tu demandes et que les chances que tu trouves en restant 20 minutes à un endroit à essayer de trouver avec tes yeux son tplis élevées, ben tu demandes pas inutilement à quelqu'un.

Après, puisque tu sembles être celle qui ose et demande en premier son chemin mais qui attend quand même 20 à 30 minutes que tes copines se décident à le faire elles-mêmes, pourquoi ne pas directement demander toi plutôt que d'attendre qu'elles prennent l'initiative ? Surtout si tu ne sembles pas avoir de problème à demander et si tu fatigues vite, chose que tes amies pourraient, dans leur volonté de trouver le bon chemin, oublier.

 

[PetitePaille]

@TennanTen

Pour les gens qui veulent vraiment pas demander, je pense que ça peut être aussi une forme de phobie sociale.