Je ne supporte pas...

[Jeanne des brums]

En fait, c'est pas si énorme que ça, et c'est logique que les choses finissent par s'entrecouper, mais je sais pas, ça me fait bizarre, j'ai l'impression que le sort se moque de moi 

Je me faisais exactement la même remarque que toi il y a quelques heures !
(pas citer le spoiler svp)

Spoiler

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[Hawley]

Ahah j'adore les petites anecdotes de coïncidences   Même si ok là elles sont pas toutes marrantes


J'ai rencontré un groupe de français quand j'étais en Norvège (au fin fond de la, même, genre coucou le cercle polaire), on a discuté, j'ai sympathisé avec un type, on a fini par se demander d'où on venait...

- Je viens du Nord-Est.
- Ah tiens ben moi aussi !
- Tu viens de quelle région ?
- Bah <région>
- Ah mais moi aussi ! Je suis de <département>, c'est fou !
- Ah mais moi aussi attends... T'habites où ?
- A <ville>
- ... Ok, j'habite à <ville accolée à ma ville>


Donc j'ai fini par débattre des différents accents de ma belle vallée avec un gus rencontré au hasard à 3000km de chez moi  Il connaissait même certains de mes potes... Ca m'a fait d'autant plus bizarre que c'était loin d'être des grosses villes (6000 habitants)

 

[Jeanne des brums]

@canerchja : C'est marrant (enfin, "marrant"...) que tu abordes le sujet des grands parents... Moi à l'inverse je n'en ai plus aucun, et l'une de mes grand-mères était justement née un 29 février ! Coïncidence ?

 

[Jeanne des brums]

@canerchja : Ah non mais pas de problème, t'inquiète pas

Et toutes vos anecdotes me font penser à la  théorie des 6 poignées de main ! C'est vertigineux de se dire à quel point le monde est petit !

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Pas citer svp!

PS : @claire-fisher : Haha c'est marrant que tu cites ces mots-là, "mouflet" fait partie de mes mots préférés depuis environ un an. Moi c'est vraiment "mon gamin" que je trouve pas tendre du tout. C'est bizarre mais symboliquement j'ai toujours associé cette expression à une mise à distance du parent vis-à-vis de son propre enfant, à une froideur, j'aime pas.
Par contre j'adore tous les mots que tu as cités moi aussi Surtout pour parler de la marmaille des autres

 

[Soupolay]

Je ne supporte pas de débattre avec un bon ami d'un sujet sur lequel on a tous les deux une opinion tranchée et contraire, mais qu'on essaie quand même de convaincre l'autre qu'on a raison.

Passé les 10 premières minutes où on échange de vrais arguments, ça tourne tout de suite à de "la preuve par l'exemple" ou à du combat d'idéologie. Pourtant, même si on veut arrêter le débat à ce moment là ("ça sert à rien de débattre en fait, c'est juste une question de vision du monde/de l'homme, y en a pas une plus vraie que l'autre"), les esprits se sont suffisamment échauffés pour qu'on continue encore des dizaines et des dizaines de minutes là-dessus.
Et quand on arrive à changer de sujet de conversation, on est tellement énervés et on rumine encore nos arguments dans notre tête ce qui fait qu'on est incapables de retrouver une conversation légère, l'ambiance est plombée (alors qu'on a toujours bien discuté dans le passé, avec beaucoup de rires) et je trouve ça insupportable. Je me rends compte que le "débat", en plus de servir à rien et d'avoir occupé 1h de notre temps, nous redonne une image de nous-même assez puante : bornés, persuadés d'avoir raison, incapables de faire preuve de diplomatie/compromis... Même si personne n'a haussé la voix ou ne s'est "visiblement" énervé pendant le débat! Et ça a peut-être tendance à changer la relation que l'on entretient avec cet ami à terme, comme si après ça il nous voyait différemment (qu'il avait désormais conscience de cette image "puante"), aura tendance à ne plus avoir de conversations légères pendant quelques jours... (même si souvent tout revient à la normale assez rapidement quand même)

En bref, je ne supporte pas d'avoir des débats dont on connaît d'avance l'issue (tout le monde va rester campé sur ses positions, on ne va faire que de la "branlette intellectuelle") et qui refroidissent les relations entre bons amis. Je crois que je vais me plonger dans un bouquin de développement personnel pour comprendre comment se sortir de se genre de débat avec dignité et sans fracas

 

[Ruska]

Vos anecdotes sur les coincidences me font penser à une soirée de rencontre de Madmoizelles qui avait été organisée il y a quelques mois maintenant.
Je ne connaissais personne. On était bien une dizaine de filles et au moment de rentrer je me retrouve à partir dans la même direction que l'une d'entre elles. Eh bien on habite dans le même immeuble, au même étage.

 

[maw maw]

Vous me rassurez sur le permis. J'ai fait au moins 70h + la conduite accompagnée et je me souviens même plus si je l'ai loupé 3 ou 4 fois  (edit : c'est bon je me rappelle, en fait j'ai loupé une fois le code et trois fois le permis)
Et d'ailleurs je ne supporte pas qu'on me prenne de haut et qu'on me foute la pression sur le permis, c'est arrivé qu'on me dise super catégoriquement "il te le faut, t'auras pas de boulot sans le permis" ... du coup je me sens sous pression pour le passer avant d'entrer dans la vie active alors que j'ai horreur de conduire, que la plupart de mes cours de conduite ont fini en larme et qu'avoir une voiture ne correspond vraiment pas au mode de vie que je veux avoir.
(bon je me rassure comme je peux en me disant que ma grande soeur ne l'a pas et qu'elle se démerde très bien dans la vie)

 

[Mymy Haegel]

@miyun : Comme je te comprends !  C'est pour ça que quand je lis un livre/regarde un film qui me tient vraiment à coeur, j'essaie au maximum de m'isoler pour le faire, ou si jamais je suis chez mes parents ou un-e ami-e de prévenir « Bon là je vais avoir besoin d'être seule », surtout si c'est la fin du truc.

Je me souviens que pour le film Sept Vies (avec Will Smith), qui est très poignant, je l'avais regardé dans le train car je ne savais pas ce que c'était. Sauf que mon trajet durait genre 10min de moins que le film, que je suis arrivée à destination déjà en larmes mais sans connaître le dénouement, et bim, il faut fermer le PC, prendre sa valise, se faire bousculer etc. INSUPPORTAAAABLE 

Pareil quand j'ai fini le jeu Metal Gear Solid 3 qui a une longue fin, très cinématographique, assez émouvante avec que des cinématiques (on ne peut pas mettre pause bien sûr)... au moment où je laissais l'émotion m'emporter après des dizaines d'heures de jeu, ma petite soeur déboule et commence à piailler sur sa journée, les embrouilles du collège, blablabla. Le temps que je lui dise d'attendre 5 min, j'avais raté les meilleurs moments 

Du coup maintenant je me préserve, et je fais mes trucs toute seule, na

 

[Lya 2.0]

@cyanea C'est marrant puisque je suis justement en P1 et c'est pareil pour moi. Je n'ai pas un excellent classement pour l'instant (pas catastrophique non plus mais pas suffisant pour passer, à mon avis). Et on me dit quand même "mais si, bien sûûûr que tu l'auras du 1er coup ton année !".

Oui, mais en fait non.

 

[Jeanne des brums]

Ahah, je l'ai eu avec plus de 90 heures 
(Mais j'avoue que tout le monde se fout de moi à chaque fois et personne ne comprend...)

Alors là je m'incline (Mais bon, tu as quand même la satisfaction de pouvoir te dire que tu l'as eu, toi )

@soupolay : Arg À chaque fois que je débats avec quelqu'un sans changer son avis, moi j'ai au contraire l'impression que ça nous rapproche... J'ai l'impression que ça montre qu'on en est arrivé au stade où on se connait assez pour accepter nos divergences d'opinion, en discuter, argumenter à tour de rôle, et ne pas se formaliser de notre désaccord.
En fait j'ai une amie avec qui j'ai de plus en plus de débats, alors que débattre entre potes n'était pas trop dans mes habitudes, et maintenant je trouve ça absolument fabuleux. On a souvent des idées très différentes (dans le fond on est assez d'accord mais elle est plus intransigeante que moi sur pas mal de choses, comme beaucoup de personnes me direz-vous ). Finalement j'ai l'impression que plus on discute, plus on arrive à respecter nos désaccords puisqu'ils sont fondés et qu'on les comprend. Du coup, plus on débat tout en sachant qu'on ne changera pas la position de l'autre, plus j'apprends à la connaître en profondeur, et plus je l'aime et l'estime en tant qu'amie .
Je trouve les amitiés encore plus "tolérantes" quand elle réunissent des personnes parfaitement conscientes de ce qui fait leurs différences d'opinion.

Mais j'imagine qu'ici, tu ne parlais pas de l'ensemble des débats, et donc que mon post n'est pas contraire au tien en fait ::
Je me demande si ces issues que tu déplores ne sont pas pour beaucoup dues à l'ouverture d'esprit de tes interlocuteurs (ou à leur capacité à argumenter et à écouter). Enfin, c'est peut-être aussi juste une affaire de diplomatie tu me diras.
Moi je "ne prends la peine" de débattre qu'avec des gens que je "sens" ouverts et à l'écoute. C'est-à-dire que j'essaie d'éviter à tout prix les débats qui prennent fin de manière arbitraire, en laissant l'un des deux interlocuteurs lésé avec son sentiment d'incompréhension. Parce que, comme tu l'as dit, ça c'est insoutenable et frustrant...

Du coup, je trouve que certains débats peuvent être a priori "stériles" au sens où l'on n'arrivera pas à modifier la position de l'autre, et pourtant être très enrichissants et pas frustrants. Parce qu'on prend le temps de s'écouter et d'essayer de se comprendre au lieu de partir sur l'idée fataliste que nos différences d'opinion nous isolent. On rompt un peu l'incommunicabilité quoi...

Enfin toujours est-il que je déteste autant que toi cette impression qu'une conversation vient entacher l'image que deux personnes se font l'une de l'autre, tout ça parce qu'elles ont pris la peine d'expliquer leurs idées.
En plus je trouve ça presque contradictoire d'être énervé face à quelqu'un sous prétexte qu'il nous a exposé un avis qui nous choque, parce que finalement, exprimer ses idées et les argumenter, c'est quand même à la base une assez belle preuve de confiance que l'on fait à l'autre, non ?
Débattre "vraiment" avec quelqu'un, ça sous-entend qu'on considère que l'autre est assez "intelligent" pour pouvoir nous écouter et tenter de nous court-circuiter... Enfin pour moi Mais peut-être que certaines acceptent de débattre même quand elles trouvent que la personne en face n'a aucune crédibilité dans ses arguments. Perso, là je trouve ça vraiment stérile pour le coup, et je n'en prends pas la peine. C'est peut-être assez méprisant et prétentieux en fait

Bon j'arrive pas à exprimer l'idée de mon post Je repars d'où je viens

 

[Lëbrha]

Je ne supporte pas de constater que des gens se disant impliqués dans la PA, qui cotoient donc la misère animale de très près et qui voient des cas absolument monstrueux chaque jour... puissent se permettent de rejeter automatiquement de super adoptants à cause d'un seul et même critère.

Je vais tenter de développer un peu mon point de vue.
Je vais prendre le critère de vie en appartement.

Quand il s'agit d'un chat, certains ont besoin d'un jardin parce-qu'ils ont déjà connu ça dans leur vie, alors le refus concernant une vie en appartement je peux tout à fait le comprendre, que se passera-t-il si monsieur chat décide que l'enfermement c'est vraiment pas fait pour lui et qu'il décide de redécorer tout l'appartement à sa façon ?
Vous l'avez deviné, retour à la case départ.

Mais là où ça bloque, ça concerne la gent canine.
Je vois de nombreuses associations/de nombreux refuges refuser catégoriquement un adoptant parce-qu'il vit en appartement.
Je suis désolé mais pour moi c'est vraiment une incompréhension totale. J'ai déjà assisté à des cas que jamais de ma vie je ne pourrais comprendre : on refuse des adoptants géniaux, qui ont des horaires flexibles et qui sont donc disponibles pour des balades de plusieurs heures avec même une forêt à proximité... résultat, ces personnes étaient les seules à avoir montré de l'intérêt pour ce chien. Ce même chien est mort tout seul dans un environnement stressant sans avoir jamais connu de vie de famille. Un peu de dégoût là quand même.

Alors certes, je suis d'accord pour dire que posséder certaines races en appartement ça peut s'avérer très difficile, et encore je part du principe qu'un chien qui a de quoi se défouler tous les soirs n'aura pas une vie plus malheureuse qu'un autre, mais merde, un chien qui ne connait que le froid d'un refuge, quand bien même il vivrait en appartement... il n'aura pas forcément une vie de merde.
À côté pleins de gens se permettent d'acquérir un chien pour que celui ci reste sur une pelouse de jardin, y chie 24h/24 et ne connaisse même pas la vie extérieure, ben flûte, ça me choque mille fois plus !

Je prône l'adoption dès que j'en ai la possibilité parce-que je n'y vois que des avantages : personnalité du chien déjà connue, ententes chiens/chats/enfants connues, ordres déjà acquis pour certains/éducation déjà faite, la reconnaissance du chien... mais je trouve vraiment que certains refuges/certaines assocs devraient se montrer plus souples et ne pas envoyer chier les gens systématiquement, plutôt chercher à les connaître un peu plus en profonder et aviser après au cas par cas.

On a déjà assez de mal à faire adopter nos chiens et chats, alors si on se permet de rembarer des adoptants potentiels à cause d'un malheureux critère qui ne nous plaît pas... on a pas fini.
Là j'ai parlé du critère de vie en appartement, mais ce paragraphe vaut pour tous les critères d'adoption, tout n'est pas tout blanc ou tout noir.

 

[Deb M.]

Je supporte plus que mes chats débranchent l'ordi quand ils jouent à chat (oui ), ça me donne envie de leur défoncer la gueule pourtant je les aime mes chats Mais un peu de respect, merde