Je ne supporte pas...

[Hawley]

@rosenrot _  Epique !

J'ai pas mal de gens qui me demandent de photoshoper pour eux, j'aime bien rendre service mais quelquefois c'est vraiment du "je ne supporte pas les gens qui me demandent de photoshopper pour eux"... C'est pas que je veuille pas, ça me fait plaisir qu'on me demande, ça veut dire que les gens estiment mes capacités. Mais quand on te demande des trucs qui nécessitent des heures de travail, et que c'est "pour faire une blague à un pote" ou juste pour faire plaisir, je ne sais jamais comment dire non. Ils ne se rendent pas du tout compte du travail que ça représente. Du coup tu te retrouves avec des demandes du style "hé tu pourrais me photoshopper avec Taylor Swift sur la plage ? Rien de trop compliqué hein tu prends une de mes photos sur facebook, une de google images et puis hop tu colles, vite fait quoi"... Non mais non  Toutes tes photos sont en mauvaise qualité, il faut trouver une Taylor Swift et un "toi" avec la même direction de lumière, le même genre de couleurs, la même résolution, deux postures qui pourraient avoir l'air naturelles ensemble, harmoniser, vous détourer alors que t'as un milliard de cheveux qui volent au vent sur toutes tes photos, trouver un fond qui convienne... Mais non, toi tu crois que si je clique sur un bouton, c'est fait 

 

[Monies]

@hawley : Mille big-ups ! De mon côté, j'en ai assez de passer des heures à faire des montages "pour rire", alors quand on me le demande, je me contente de refuser  D'ailleurs, je suis toujours un peu énervée quand on me refile une photo inutilisable (car trop pixellisée/lumière dégueulasse...) pour que je fasse un montage, car la personne a la flemme d'en trouver une autre !

 

[Chouette-Culotte]

Je ne supporte pas lorsque je suis avec des gens de la fac ou même avec des amis (que je ne vois pas ultra souvent mais que je connaît depuis des années) entendre des trucs du genre "oh la la Chouette-Culotte se lâche aujourd'hui" ou encore "t'as fumée quoi avant ?". Non je ne me "lâche" pas, non je n'ai pas pris de drogue, c'est juste qu'au final ces gens ne me connaissent pas vraiment et qu'ils ne s'arrête qu'à ce qu'ils ont vu au premier coup d’œil (une fille qui paraît distante limite froide, un peu trop sage et pas vraiment fun) et se sont construit, à partir de ça, une image figée et définitive de moi.

 

[Jeanne des brums]

Il y a des périodes où je ne supporte vraiment pas que les gens me disent que je suis bizarre ou « différente »... Je sais que dans leur bouche c'est un compliment de me dire que je ne suis « pas comme les autres » (et il y a en effet des fois où ça me flatte), mais putain qu'est-ce que ça peut me déprimer parfois. J'ai l'impression que certains ne se rendent pas compte à quel point on peut se sentir seul quand on est considéré comme un énergumène, quoi qu'on fasse ou dise.

Je me demande ce qu'il faut que je fasse pour qu'on arrête de me trouver décalée. Et puis je déteste quand je commence à me livrer ou à raconter quelque chose d'inatendu sur moi (exemple : le fait que je suis croyante) et que les gens me disent « je te trouvais déjà bizarre, maintenant encore plus »... Mais bon sang prenez-moi au sérieux, je suis comme vous Enfin non, je suis différente, mais on est tous différents bon sang de bordel. Je sais que c'est la banalité la plus absolue que de dire ça... Mais franchement ça finit par être pesant. J'ai l'impression que quoi que je fasse, même quand j'essaie d'être la plus sérieuse, la plus sincère possible, les gens trouveront toujours que ça ne fait que participer à ma « bizarrerie ». Je crois que c'est @lenehan qui avait posté un message il y a quelques mois pour se plaindre de ça... À l'époque je t'avais contredite, aujourd'hui je te plussoie totalement. Ça me fait chier, j'ai parfois l'impression qu'il faudrait que je me retienne de faire certaines choses que je désire faire pour moi, et pas pour me donner un genre (dessiner sur mon ordi pendant les cours, poser aux autres des questions « spirituelles », m'intéresser d'un peu trop près à un dossier et avec un peu trop d'engouement, porter des gris-gris...) si je veux être sûre de ne pas passer pour une allumée.
Je trouve ça réducteur de tout ramener au fait que je suis « décalée ». Je suis aussi autre chose que ça, je suis une personne, pas un personnage... Du coup je retire ce que j'ai dit il y a quelques jours, je pense qu'il y a aussi une partie de nous que, certes, on entretient (inconsciemment ou pas, j'en sais rien), mais sur laquelle on n'a pas forcément d'emprise. Parce que moi parfois j'aimerais vraiment bien décider de renvoyer aux autres l'image d'une personne normale. Ok, je pourrais arrêter de porter des accessoires marrants, je pourrais me contrôler pour ne plus faire de mimiques, je pourrais me censurer dans mes conversations, je pourrais arrêter de taper frénétiquement sur mon clavier sans regarder les touches... C'est vrai que dans l'absolu je pourrais arrêter, et peut-être qu'on me trouverait plus normale. Mais ça me demanderait un travail pour aller contre ce que je suis et ce que j'ai envie de faire, de dire... C'est paradoxal tout ça.
J'ai peur qu'à force de me trouver "différente" (), les gens s'imaginent que je suis inaccessible, qu'ils pensent que je suis drôle mais qu'au fond j'ai toujours une part de mystère, ou qu'ils se fassent des idées à mon sujet. Alors que je ne suis ni plus ni moins qu'une personne comme eux, pas une étrange créature. Bon là c'est surtout valable pour les personnes que je découvre, en général mes excellents amis ont bien compris que j'étais un être humain comme eux, certes avec des aspects qui me rendent unique, mais tout comme eux ont des aspects qui les rendent uniques quoi.

(Pas citer svp).

 

[Aiika]

Il y a des remarques sur les bus qui ont été faites dans "Je ne comprends pas", ça m'a fait penser à un "Je ne supporte pas".

Je ne supporte pas les gens qui entrent dans le bus, se plantent au début des couloirs et ne bougent pas. Du coup ça fait des amas devant les portes, plus personne ne peut rentrer alors que si les gens se déplaçaient un peu, il resterait plein de place. Une fois j'étais tout juste dans le bus, sauf que la porte ne se fermait pas. Deux dames me disaient qu'il fallait que je sorte de ce bus pour qu'il puisse partir, alors que derrière elles il y avait plein de place. Et bien sûr, c'est moi qui ai dû pousser tout le monde pour passer derrière ces dames.

 

[Chouette-Culotte]

@ashes A mes yeux les "like" sur facebook servent surtout a signaler que l'on a pris en considération le statut, qu'il nous a interpellé et qu'on l'a lu...

Un autre truc que je ne supporte pas : lorsque je suis en cours il arrive souvent qu'un prof nous parle mais de manière plus informelle, sans que nous ayons besoin de noter, simplement pour nous donner une info, une anecdote. Il m'arrive alors de vouloir réagir avec ma voisine à ce que vient de dire le prof (parfois je tente même une blague) et là, la personne me sort "quoi qu'est-ce-que tu dis" ou "bah j'ai pas écouté ce que disait le prof". Je ne supporte pas me retrouver face à l'air idiot de ma voisine, son air complètement déconnecté et me sentir seule avec mon idée, ne pas pouvoir la partager ou, le plus souvent la lui avoir dit sans qu'elle n'y fasse attention. C'est d'autant plus pénible que dans ces moments où le prof nous a parlé de manière informelle tous les gens de la promo en parlent entre eux ; sauf ma voisine qui ne sait plus où on en est et moi. D'ailleurs même si ma voisine me demande de répéter, c'est trop tard, je n'en ai plus envie ; c'est un peu comme si quelque chose s'était "cassé" et la seule chose dont j'ai envie c'est de me taire et laisser ma voisine à sa rêvasserie permanente.

Ce que je dis peut paraître dur et même méchant mais c'est une situation très pénible d'autant plus qu'elle se produit pratiquement tous les jours où on a cours. Ça m'oblige à me taire et m'empêche d’interagir alors que tous les autres le font. Des fois je me demande si la fille en question n'a pas des problèmes de surdité qu'elle ignore. Surtout que je ne cherche pas à bavarder pendant tout le cours en plus.

 

[Rigel]

Dans le même genre, ça m'insupporte quand il faut rédiger quelque chose à plusieurs, et que la personne qui a l'ordi est une quiche en informatique et n'a aucun sens pratique pour jongler entre les fenêtres, entre les lignes,...

Ra mais oui, quand une personne veut chercher un truc sur google et au lieu de taper juste les mots clefs, pose toute sa question.
"De quelle couleur sont les tulipes ?" Oh eh "couleur tulipes" ça marche tout aussi bien. 

 

[Hawley]

Pas vraiment un je ne supporte pas, mais plutôt un "ça me met mal à l'aise". Pour rebondir sur ce qu'a dit Jeanne des brumes à propos des gens qui nous trouvent "bizarres", la limite de la bizarrerie est très difficile à trouver avec les gens qu'on ne connaît pas, ça me met souvent mal à l'aise. Ca ne me dérange pas qu'on me trouve bizarre, quand ça arrive (souvent ) le retour est assez positif, ça fait rire les gens sans méchanceté et je le prends toujours bien du coup. Je pense que je tombe en général sur des gens qui sont très ouverts sur les choses qu'ils ne comprennent pas, ou alors c'est parce que j'ai beaucoup d'auto-dérision, je ne sais pas...

Mais la situation qui me met très mal à l'aise, c'est quand je me retrouve face à une personne qui va me dire "ah mais moi je suis trop bizarre/une folle, je fais ça", et que je trouve que le "ça" en question est tout à fait acceptable socialement, voir normal pour moi (exemple type : "je suis trop une guedin, j'ai regardé la saison 1 de Game of Thrones en une semaine quoi !" ou "je suis trop une guedin, je suis sortie sans soutif !"). Quand ça arrive, je n'ose presque plus parler de moi, parce que je connais la limite de cette personne en termes d'acceptation des trucs chelous, et que je sais que 60% de ce que je pourrais dire va la choquer, ou détruire l'image de personne originale qu'elle a voulu donner d'elle. Par contre quand je connais pas les limites de la personne, je ne me gêne pas du tout  Mais une fois que je sais, je n'ose plus, de peur de "casser" involontairement la personne et d'infirmer le fait qu'elle soit bizarre, ce qui semblait lui tenir à coeur. Du coup je m'écrase, par politesse et par peur de passer pour la fille qui veut avoir le trophée de la bizarrerie.

Malaise décuplé quand je suis avec une personne inconnue qui met en avant sa bizarrerie et une autre personne qui me connaît. La personne qui me connaît va toujours avoir un petit regard vers moi, entre le "ah ben tu répliques pas ? parce que bon, t'es mille fois pire" et le regard complice/moqueur qui signifie clairement "mais comme elle se prend pour une ouffe pour rien lol". J'ai terriblement envie d'écraser le pied du pote quand ça arrive, pour qu'il ne dise rien, ne se moque pas de la personne. Chacun a ses standards, et quelquefois justement je suis pas fière des miens, qui vont trop loin même de mon point de vue, et j'ai pas forcément envie de les voir exposés. J'aime bien être la fille bizarre, pour être honnête, mais pas aux détriments de l'estime que les autres peuvent avoir d'eux-mêmes, du coup je déteste ce genre de situation où je m'écrase comme une grosse nouille et je ne me sens pas capable d'être moi-même parce qu'une barrière a été mise, très implicitement, dans ma tête.

 

[La femme de Frank]

Je ne supporte plus que ma nouvelle façon d'assumer beaucoup plus certains de mes traits de caractères/goûts/opinions/whatever se retourne maintenant sans arrêt contre moi.
Depuis un certain temps, non seulement j'essaie d'être le plus sincère et intègre possible, mais je pense aussi moins enfouir certains de mes aspects qui paraissent non conventionnels, en tout cas pour les gens de mon âge.
Non pas que j'en avais honte auparavant, mais aujourd'hui je les expose clairement. Parfois, peut-être pour prévenir en quelque sorte les gens, je prend les devants et je les évoque de mon propre chef, et souvent avec distance et humour, pour bien montrer que j'en ai conscience et que ça ne me dérange pas d'en parler.
Eh bien j'ai l'impression que ce n'est vraiment pas une bonne solution, alors même que je trouve que c'est le plus intelligent que je puisse faire, que ça a même plutôt l'effet inverse de celui escompté. Les gens ont l'impression que je suis tellement à l'aise avec ça qu'ils peuvent se permettre de le considérer comme fait, sans même essayer de le comprendre, et de le rabâcher sans cesse, voire d'exagérer et de déformer la réalité. En essayant de "désamorcer la bombe", j'espère ainsi que l'on ne m'accablera pas pour ma différence, que ça permettra de la banaliser, sauf qu'au contraire, cela incite visiblement finalement les gens à s'en servir contre moi, en se moquant légèrement ou en me jugeant négativement.
Pour paraître plus claire, je vais illustrer avec un exemple tout bête. J'avais déjà parler du fait que je suis dans une option Théâtre et que nous nous rendons régulièrement voir des spectacles. J'ai totalement conscience d'avoir un point de vue peut-être plus critique que celui de mes camarades, du coup j'avoue ne pas forcément apprécier tous les spectacles que l'on va voir, j'assume d'avoir des opinions parfois négatives, je ne m'en cache pas du tout. En voyant que je m’accommode de cela, les gens de ma classe ont sûrement l'impression d'avoir le droit légitime de me pointer du doigt et d'en rajouter des couches librement. Et cela a pour conséquence de me catégoriser encore plus comme la chieuse de service qui n'aime rien. Il y a eu une nouvelle notamment cette année, et j'ai procédé de la même façon, pensant que ça éviterait qu'on la convertisse à une vision déformée de moi-même, sauf que ça a été finalement pire, elle m'a de suite attribué les mêmes clichés qu'associaient les autres à ma personne, et alors qu'on ne se connaissait que très peu, se trouvait à son aise pour me faire des remarques. (Dans ce cas-là, il y a aussi sûrement eu une influence face au comportement du reste de la classe à mon égard, mais bon..)
Cette situation se renouvelle pour pratiquement tout, peu importe le sujet, que ce soit sur ma situation sentimentale, ma conception des relations, mes retards incessants, mon penchant à la paresse et la procrastination, mon incapacité à travailler, mes bons résultats malgré tout cela, etc, etc.
Mes moindres légères différences ou petits défauts prennent une ampleur considérable et sont sujets au jugement de tous alors que c'est justement ce que je souhaite éviter. C'en devient épuisant, sauf que je ne sait vraiment pas ce que je dois faire pour empêcher ça à présent.

Pas citer

 

[Jeanne des brums]

@chouette-culotte :  L'an dernier, j'étais presque tout le temps cette fameuse personne qui disait "excuse j'ai pas écouté" alors que pourtant j'avais pris chaque mot de la phrase en note  Et je me sentais d'une immaturité incroyable quand je me retrouvais incapable de répondre à l'ami qui avait envie de rebondir sur ce que le prof venait de dire. Mais cette année j'ai l'impression d'avoir une concentration à toute épreuve J'écoute presque dans tous les cours, et j'ai toujours plein de commentaires qui me viennent à l'esprit. En tout cas c'est vrai que c'est très frustrant quand tu es entouré de personnes qui ne suivent pas le cours alors que toi tu as trop envie de communiquer 

@hawley : Juste pour rebondir sur le début de ton post, le truc c'est que moi aussi j'adore qu'on se moque de moi ! Je serais très malheureuse si les gens me prenaient au sérieux et si je ne les faisais pas rire... C'est pour ça que je me trouve paradoxale là-dessus. Ce qui devient insupportable pour moi c'est quand ta bizarrerie te précède, quoi que tu fasses, aux yeux de certains. C'est-à-dire que quelque chose qu'ils prendraient "au sérieux" si une autre personne le disait passe pour fantaisiste quand ça sort de ta bouche, parce que tu "es bizarre". Je ne trouve pas ça vexant parce que je sais qu'au fond ils m'accordent du crédit et m'écoutent, mais je trouve ça flippant qu'il y ait toujours cette première réaction qui est "ça colle bien à son personnage bizarre". En fait ça m'énerve qu'on me colle une étiquette de personne folle, fantasque, perchée ou je ne sais quoi, et qu'on imagine que tout ce que je fais témoigne et renforce cette étiquette... C'est un peu la même idée que les posts de @mirmotte sur le fait qu'on lui dise qu'elle est un vrai mec sous prétexte qu'elle ne correspond pas à leur étiquette "fille"; ou @chouette-culotte sur le fait qu'on dise qu'elle se lâche sous prétexte qu'elle ne répond pas à l'étiquette qu'on lui a collée sur le front, de fille "sérieuse". Dans tous les cas ce qui est chiant c'est quand les autres nous prennent plus pour un idéal-type que pour un individu...
Et pour la suite de ton post, je vois tellement ce que tu veux dire  C'est un peu comme ça pour toutes les appréciations relatives d'ailleurs, non ? Enfin c'est pareil quand quelqu'un te dit "je suis exténué  j'ai dormi 5 heures cette nuit" alors que pour toi, une nuit de 5 heures, c'est une nuit basique.
Comme toi, je ne fais pas remarquer à la personne qu'on n'a pas le même curseur, de peur qu'elle se sente décrédibilisée par une telle remarque. Je me demande si tout le monde fait gaffe à ce genre de choses... Je ne crois pas, j'ai déjà parlé de ce ressentiment très gênant et en général on me répond plus ou moins "tu te prends trop la tête".

Du coup, énorme big up pour ton troisième paragraphe. (pardon j'ai commenté chacun de tes paragraphes )

@la-femme-de-frank : Punaise mais ça c'est pareil, c'est un truc que j'ai souvent remarqué aussi...
Bla bla

Enfin c'est ça le risque quand tu fais preuve d'autodérision : tu donnes aux autres la possibilité de ré-utiliser les blagues que tu fais sur toi-même à leur sauce, et donc d'en transformer le sens...

 

[RDG]

Le pire c'est quand je fais la remarque que j'aimerais que la photo soit retirée, cette même personne le prend mal.

Moi je ne me gêne plus maintenant. Quand je vois une photo de soirée ou d'une sortie quelconque qui vraiment ne me plaît pas du tout ou qui n'a rien à faire sur facebook, je demande direct à la personne de la retirer, je m'en fiche de ce qu'elle peut penser ! Bon cela dit ça n'arrive pas souvent, il faut vraiment que la photo me dérange beaucoup, sinon généralement je laisse couler et je me contente de refuser l'identification. Même si ils tentent toujours des "Mais non allez, t'es bien dessus, puis au pire c'est pour le souvenir hein on a tous des têtes dégueulasses sur les photos parfois" j'insiste quand même sur le fait que pour ma part, je suis pas à l'aise avec cette photo, qu'elle me dérange et que MERDE C'EST MOI DESSUS C'EST MOI QUI DÉCIDE ÉPICÉTOU. (en gardant mon calme bien sur )

 

[RDG]

c'est fou quand même que les gens imaginent que les filles n'aiment pas (ou se privent de) : boire/manger/faire du sexe. En fait on n'est pas censée aimer prendre du plaisir, c'est ça?

 ça me rappelle une conversation que j'ai eu avec un mexicain qui m'a dit: "Regarde, la vie des filles est moins drôle, vous n'avez pas vraiment de moyen pour vous amuser... Nous, les hommes, on peut se poser devant un match avec une bière."
(oui, c'était dit très sérieusement!)

Je rajoute une anecdote supplémentaire :

Y a quinze jours mon cousin de 12 ans discutait avec ma sœur qui est en cinquième également et lui a sorti, devant tout le monde : "Mais de toute façon moi je suis un mec donc je pourrais faire l'amour pleins de fois et pas toi vu que t'es une fille" !

Décidément, c'est pas encore que les mentalités évolueront, si même la toute nouvelle génération bloque déjà sur ce genre de clichés. Par contre, ce qui m'a étonné c'est que dans la famille ça a choqué personne qu'il dise ça. Au contraire, y a eu un silence et des regards amusés et limite approbateurs entre tout le monde.

Et moment de solitude pour moi qui, devant la réaction de ma famille, n'ait pas pris la peine de souligner qu'il vient quand même de sortir une phrase plutôt dérangeante.