fiou, la liste est longue.
Je dirais d'abord que je suis en colère contre ma maternelle, qui a eu le même syndrome qu'on les gens qui achètent des chatons et les abandonnes une fois adulte. qui malgré le soutien de la famille, ces dimanches gris où on la voyait à l’hôpital, n'a pas sû se battre et s'est laissé emporté dans la facilité : qu'on l'entretienne. je suis en colère qu'elle se soit renfermée dans une dimension où le seul moyen de communiquer avec - quand bien même on a commencé par discuter de manière neutre et diplomate- est d'hausser la voix et de répéter dix fois la même chose. je suis en colère contre elle, après tout ce que mon père a fait pour elle, après toute notre patience, notre soutien, même pendant notre période d'adolescence, même si nous aussi on a eu une dépression , qu'on était malade, fatigué, pas forcément dans une période stable, qu'elle n'ait eu aucune reconnaissance et que lorsqu'on n'est pas d'accord avec elle, c'est parce qu'on est des méchants. qu'elle n'assume pas l'éducation de son dernier fils, au point d'avoir faillit l'empoisonné plusieurs fois en ne regardant pas l'état de ce qu'elle cuisinait; qu'elle se dit victime et qu'elle vient raconter " en douce" que nous sommes une famille cruelle et égoïste. ça fait 13 ans que c'est comme ça, tous les jours et je ne sais pas comment je fais pour conserver mon calme ou que je n'ai pas une boule au ventre à force de retenir ce sentiment négatif.
Je suis en colère contre tous ces médecins, qui se disent des bons hommes / bonnes femmes et qui profitent de la faiblesse de chacun pour les droguer de médicaments à en faire des zombies, pour gagner par derrière des jolis billets et qui se sente victime quand on les place devant la justice. j'aimerais bien un jour leur faire consommer toutes les boites que ma mère a eu, pour leur faire subir tous les effets secondaires et voir leur belle vie se dégrader. je ne sais même pas comment ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Je suis en colère contre moi même, j'ai toujours l'impression d'être une trop bonne trop conne. Je suis quelqu'un de trop gentil, trop entousiaste, même si j'ai mon caractère, je ne vois pas ce qui est de mal de rendre service aux gens, de les écouter et puis le simple fait de partager des passions communes, mais généralement, au bout d'un moment, beaucoup de ces personnes que j'ai apprécié, auxquels j'ai tendu une main, que je me suis attachée, qui étaient des amis, révèlent leur véritable facette et vous flanque une baffe mémorable. Je suis en colère, parce que ce n'est pas la première fois que je me fais avoir et que j'ai l'impression qu'il faut être une connasse pour se faire respecter. Je suis en colère d'avoir apporté ma confiance en des gens qui en ont abusé et qu'ils disent que c'est uniquement moi qui ait un problème et qui suit fautive. par contre, qui ne remettent pas en doute d'avoir pris un proche pour une bonne poire. Par moment, je me demande si je ne devrais plus faire confiance en qui que ce soit autre que moi même, même si, je trouve cela trop radical. en fait, je suis en colère, sur le fait, que j'ai aidé ces personnes qui allaient mal ( même quand moi je n'avais pas le moral), souvent dépressive, souvent manquaient de confiance et qu'après, ils sont devenus si opposé à ce que j'ai connu et ne m'ont jamais dit " merci".
Je suis en colère aussi, que l'on m'ait reproché d'avoir eu " trop confiance en moi et d'être quelqu'un d'autoritaire" , d'avoir confondu ma bonne humeur, mon épanouissement à de l'autorité du troisième reich. Alors, que même si je ne suis pas ultra expressive du visage , je me pose beaucoup de question et je fais en sorte dans des projets communs que chacun ait sa part, son petit truc qu'il/elle souhaitait. Je n'aime pas qu'un timide reste dans l'ombre, alors qu'il peut avoir une idée de génie. Le monde de l'art, c'est pas le plus délicat, c'est pas le plus facile avec cette " concurrence", cette jalousie et ces cassages de sucre dans le dos; mais parce que je suis une fille avec un poil de personnalité et un poil de caractère leader, quand personne ne se prononce; on m'a caricaturé comme une mauvaise élève. Pourtant, certains collègues plus sévères ont eu leur année. En fait, je ne comprends pas , si on me faisait se reproche, si les enseignants l'ont remarqué, pourquoi ils n'ont pas été tout simplement me voir pour en parler? je fais si peur que ça, avec mes 1m55? je suis un monstre? une bête de sang? je ne pense pas, pour m'être entendu avec la majorité des élèves avec qui j'ai travaillé. et qu'eux même ont été étonné par ce jugement. Et puis, quand on m'a corrigé mes morphologies, est ce que j'ai rétorqué qu'il avait faux? j'ai appris des choses, comme tout le monde. j'ai encaissé des critiques, même si par moment c'est difficiles. Mais en aucun cas, je n'ai eu le souvenir d'avoir été horrible et d'avoir forcé quelqu'un à choisir mes designs.
et comme beaucoup, ce sentiment m'aide beaucoup dans mes illustrations. même si j'aimerais bien dessiné de bonne humeur plus souvent.