Je compatis sincèrement avec celles qui attendent leur bourse, qui sont dans la merde, et comprends leur colère.
J'ai été quelques temps militante à l'UNEF. Bien que n'ayant jamais été élue au CROUS, j'ai tout de même été pas mal sensibilisée à ces problèmes. Parce que quasi-quotidiennement, des étudiants venaient nous voir pour nous demander des renseignements sur les aides auxquelles ils pouvaient avoir droit, pour des problèmes de versement de bourse, pour l'obtention d'une chambre en cité-U, etc.
A l'époque déjà (vers 2006), le manque de moyen des CROUS était criant : manque de logements disponibles, état de délabrement des chambres (avec parfois de véritables problèmes de sécurité et sanitaires), délais de traitement des demandes et de versements hallucinants, et j'en passe.
Je ne suis plus aujourd'hui dans le mileu étudiant, mais visiblement la situation ne n'est pas arrangée, bien au contraire. L'analyse de la loi de finance 2012 réalisée par l'UNEF avance quelques éléments d'explication :
- création de nouvelles résidences universitaires et RU augmentant les charges de gestion des CROUS ;
- avec en parallèle, une stagnation des budget alloués aux CROUS pour leurs charges de fonctionnement de 2007 à 2011 ;
- pour 2012, ce sont 21 CROUS sur 28 qui verront leur budget de fonctionnement baisser.
Faut pas s'étonner après que les problèmes organisationnels, qui existaient déjà, s'amplifient jusqu'à atteindre des proportions dramatiques pour les étudiants. Et dans la même ligne, on peut comprendre que les salariés des CROUS soient un peu "à cran", on le serait à moins... Et ce sont les étudiants qui trinquent, bien évidemment.
La France n'aime pas ses jeunes. La politique menée par ce gouvernement en matière d'enseignement supérieur et d'aides aux étudiants en est une illustration de plus.
(ah, et sans vouloir faire ma rageuse... Si vous pouviez aller voter aux élections aux CROUS, ça ne ferait pas de mal : les taux de participation sont systématiquement ridiculement faibles, et forcément, ça se ressent dans le poids des élus étudiants - qui sont là pour défendre vos intérêts - dans les négociations. Ca changera pas la face du monde, certes, mais ce serait déjà un pas et puis ça coûte rien).
J'ai été quelques temps militante à l'UNEF. Bien que n'ayant jamais été élue au CROUS, j'ai tout de même été pas mal sensibilisée à ces problèmes. Parce que quasi-quotidiennement, des étudiants venaient nous voir pour nous demander des renseignements sur les aides auxquelles ils pouvaient avoir droit, pour des problèmes de versement de bourse, pour l'obtention d'une chambre en cité-U, etc.
A l'époque déjà (vers 2006), le manque de moyen des CROUS était criant : manque de logements disponibles, état de délabrement des chambres (avec parfois de véritables problèmes de sécurité et sanitaires), délais de traitement des demandes et de versements hallucinants, et j'en passe.
Je ne suis plus aujourd'hui dans le mileu étudiant, mais visiblement la situation ne n'est pas arrangée, bien au contraire. L'analyse de la loi de finance 2012 réalisée par l'UNEF avance quelques éléments d'explication :
- création de nouvelles résidences universitaires et RU augmentant les charges de gestion des CROUS ;
- avec en parallèle, une stagnation des budget alloués aux CROUS pour leurs charges de fonctionnement de 2007 à 2011 ;
- pour 2012, ce sont 21 CROUS sur 28 qui verront leur budget de fonctionnement baisser.
Faut pas s'étonner après que les problèmes organisationnels, qui existaient déjà, s'amplifient jusqu'à atteindre des proportions dramatiques pour les étudiants. Et dans la même ligne, on peut comprendre que les salariés des CROUS soient un peu "à cran", on le serait à moins... Et ce sont les étudiants qui trinquent, bien évidemment.
La France n'aime pas ses jeunes. La politique menée par ce gouvernement en matière d'enseignement supérieur et d'aides aux étudiants en est une illustration de plus.
(ah, et sans vouloir faire ma rageuse... Si vous pouviez aller voter aux élections aux CROUS, ça ne ferait pas de mal : les taux de participation sont systématiquement ridiculement faibles, et forcément, ça se ressent dans le poids des élus étudiants - qui sont là pour défendre vos intérêts - dans les négociations. Ca changera pas la face du monde, certes, mais ce serait déjà un pas et puis ça coûte rien).