Oooh boy, we are in trouble.
Le libre arbitre, dans un premier temps, est discutable pour ce qui est de l'humain, créature sociale par nature et qui, aux frottements de ces sociétés, cultures et impératifs se polit petit à petit. Au final, nous cherchons en général le plaisir, ce qui est donné pricnipalement par la sécrétion puis la captation de dopamine et de sérotonine par le cerveau. C'est au final une action mécanique qui fait que l'on est heureux. Une personne ayant un dérèglement à ce niveau pourrait ne jamais ressentir de bonheur de sa vie, et ce ne serait absolument pas de sa faute.
Après l'on peut voir les diktats de beauté. C'est intéressant car les atours, si l'on prend des peuplades moins avancées au niveau technologique, sont tout autant présents quel que soit le genre de la personne. Vu dans des tribus en centr'afrique, en amazonie et dans d'autres coins un peu reculés et où la majorité des animaux semble être là pour te tuer.
Et autant on peut appréhender et accepter qu'une partie des envies et des choix qui nous sont personnels découlent des impératifs sociétaux, du marketing, de la personne que l'on souhaite projeter à notre entourage, de la personne que l'on souhaite projeter aux personnes qui nous plaisent, de manière sensuelle ou pas, autant cela ne veut pas dire qu'il faut s'en désolidariser entièrement.
A mon sens, identifier les sources des désirs et des envies est un chemin à parcourir, des fois en introspection même. Cela permet d'identifier les ficelles qui nous lient à notre environnement et, si l'on choisit d'agir sur ces dernières, peuvent nous aider à les dé/reformer.
C'est cette conscience qui nous permet de faire ces choix en toute connaissance de cause. Comme celui par exemple de faire plus de sport, de course et de musculation pour toner mon corps, quelque soit la vision de la société sur ce dernier. (et pour porter les choses lourdes c'est plus simple quand on a du muscle
).
Une foix que le choix est éclairé, même si l'on ne peut pas réellement parler de libre arbitre, nous en apprenons plus sur nous-mêmes, et nous savons les influences que l'on accepte ou pas.
Est-ce que je met ce costume ce jour pour me donner un air professionnel, ou est-ce que je pense que cela plaira à cette personne plutôt, ou tout simplement car j'avais envie de porter du textile italien ce jour-ci ? Est-ce que cela importe au final ? (à part pour le pressing qui a tout intérêt que je porte ce costume)
J'avoue que c'est un peu décousu, eu le fait que je n'aie pas encore dormi à 5h du matin (la création chez moi se fait la nuit, et je conçois des objets) n'aide assurément pas. Pour faire simple :
- les choix que l'on fait sont fonction de notre environnement
- en être conscient permet d'apprendre à filtrer les influences
- accepter que d'autres aient des motivations ou des choix différents (oui, s'apprêter pour plaire aux hommes/femmes/pangolins est une motivation valable)
- ne pas répondre à ce genre de questions à 5 heures du matin ^^