La première fois que tu as fait...

[danae-3]

La première fois qu'un garcon m'a embrassé, j'avais 9 ans et une envie folle de l'embrasser depuis des semaines. On était chez lui dans le noir à jouer à cache cache avec son frère et ma soeur. On s'est retrouvé caché au même endroit. Il m'a embrassé, j'ai trouvé ca dégueulasse et humide.
Ca m'a laissé un mauvais souvenir au point de plus vouloir embrasser quelqu'un pendant quelques années.

La première fois qu'un garcon m'a demandé de sortir avec lui, c'était en 5ième, il s'appelait Flavien il était trop chou mais je sais pas j'avais peur puis tout le monde nous regardait. Alors, je lui ai répondu un lache: "Non, t'es pas mon style"
( Manque de chance on s'est retrouvé dans la même classe en seconde et il s'en souvenait encore )

La première fois que j'ai largué un garcon, c'était par téléphone ( la deuxième fois aussi d'ailleurs )

La première fois que j'ai eu un coup de coeur, j'avais 16 ans, il s'appelait Renaud et avait les cheveux longs. On a passé 3 mois à se tourner autour en cours de latin. Quant on s'est enfin embrassé à une soirée, c'était sensationnel, j'étais ailleurs. C'était dehors, il neigeait et pourtant j'avais chaud.
La suite était moins bien, on est resté un mois ensemble et il m'a lachement largué, c'était aussi une première fois.

La première fois que j'ai fais l'amour, j'avais 17 ans, il s'appelait Julien et je l'aimais comme une dingue , c'était magique.

La première fois qu'un garcon m'a brisé le coeur, j'avais 18 ans, c'était Julien. Voila ce que j'avais écrit " Il me dit qu'il me quitte, qu'il est dans une impasse, qu'il m'aime mais qu'il ne sait plus où il en est - il est 7 heures dans le centre ville- je pleure - on discute - il s'en va - je cris son prénom entre deux sanglots - il revient - j'ai l'air d'une hystérique - certainement - mais j'ai mal mon coeur saigne - les larmes coulent à flot - qu'est ce que j'aurais aimé passé sous le bus à ce moment là."
Et il a continué à me le briser encore pendant 2 ans finalement. La douleur est encore là.

La première fois que j'ai dis je t'aime, c'était à mon actuel il y a 6 mois

Beaucoup d'amour ici là.

 

[Combustion_interne]

La première fois que j'ai conduit la sportive de mon père : c'était l'année dernière pour mon anniversaire c'était juste génial ce moment père-fille il me faisait complètement confiance. J'avais un peu la tronche dans le volant parce que le pédalier est loin j'me suis lâchée sur les petites routes et avec son grand pare-brise et son nez profilé j'avais l'impression de conduire un avion de chasse ..
La première fois que je ne vois pas mes parents pendant plus de 3 mois : en ce moment même. Je suis fusionnelle avec eux et ça me déchire le coeur mais bon j'ai un chouette stage de 3mois et j'enchaine avec la rentrée direct pas de coupure pour la Toussaint donc je les verrais en décembre. sniff

 

[Jules-]

La première fois que j'ai conduit toute seule, il faisait un soleil de fou (genre série californienne), j'ai souri pendant toute la durée du trajet, parler toute seule, hurler de vieilles chansons françaises et je me suis dit "Putain, c'est ça le bonheur ma fille".

 

[AngieLaPie.]

La première fois que j'ai embrassé un garçon c'était derrière le CDI en 5ème et c'était bien nul !

Han moi aussi c'était archi nul , sauf que c'était en 3 ème et dans un salle des fêtes, j'avais de la bave partouuuuut.

 

[AnonymousUser]

La première fois où j'ai eu le c?ur brisé. C'était en avril 2008, j'ai cru que j'étais entrain de mourir, je me consumais sur place.

Tiens, je l'avais presque oublié. La première fois que j'ai eu le coeur brisé, c'était en Septembre 2009.

 

[Mademoiselle_Patate]

La première fois que je me suis épilée les aisselles, hahaaaa !
C'était un lundi matin, il y a peut être un mois, après des années de rasoirs, je tente le diable. Je commence à 9h, et après avoir mal réglé le réveil - qui fait que je me lève pour 8h - , je me décide. om:
J'y suis carrément allée à l'épilateur. Je n'aurai peut être pas du, en fait.
J'en ai crié de douleur ( et j'ai réveillé mon frère, aussi. ) Mais, j'étais décidée à finir ce que j'avais commencé.
Ca saignait à chaque poil que j'arrachai, et je précise : je suis hématophobe puissance 1000000.
J'ai réussis à rester à peu près calme, on va dire, même si des fois j'avais des vertiges. ( oui oui, tout ça pour des aisselles quoi. )
Et finalement, j'ai passé 4 jours avec des aisselles rouges, mais genre vraiment ROUGES , comme si je venais de chopper un coup de soleil. Sous les aisselles. La même couleur rouge vif pendant 4 jours d'affilés, le top du glamour.

 

[Callie.]

- La première fois où j'ai eu mes règles, c'était à mon réveil et j'ai rien compris... J'ai juste couru jusqu'à la salle de bain (où ma mère prenait sa douche) et j'ai attendu tranquillement alors que je pissais le sang ^^

- La première fois où un garçon m'a embrassé, c'était un après midi sous mon hangar à côté de sa mobilette (et de mon berger allemand qui voulais le bouffer) je l'aimais pas, je le trouvais même pas beau mais son baiser m'a mise dans un sacré état

- La première fois où un garçon m'a pris la main, c'était un soir d'hiver on allait se promener dans mon village, le froid me glaçait. Il s'est rapproché de moi et il m'a pris la main. Je n'ai plus voulu la lâcher.
- La première fois où j'ai fais l'amour c'était pour un nouvel an (je sais plus lequel je crois 2006?) avec le garçon précédent. On avait fait un dîner du 31 en tête à tête et on avait la maison de mes parents entièrement pour nous. On savait tous les 2 que ça allait arriver, je me rappel avoir discuté furtivement sur msn avant avec ma meilleure amie en lui disant: "j'y vais..." :xp:
- La première fois où j'ai brisé le cœur d'un garçon c'était le 27 avril 2008, après 2 ans et demi d'amour.

- La première fois où je me suis rendue chez une nutritionniste et où j'ai vu le poids qui m'a fait perdre une trentaine de kilos c'était en 2007. Le 7 juin je crois. Un an et demi après il y a eu la première fois où mon fessier est rentré dans un 38 et même un 36. Alléluia

- La première fois où j'ai quitté le nid familial pour de bon. C'était le 1 septembre 2008 et c'est mon papa qui m'a amené vivre sur Lyon. Il m'a accompagné pour mon 1er jour de fac et je ne l'ai jamais vu comme ça il marchait sur le trottoir avec un bras sur mon épaule et il me disait: "ca va aller, hein ma puce" alors que moi ça allait très bien! (le pire c'est qu'il a raconté à ma mère que c'est moi qui voulait pas le lâcher!!! ^^) la première fois où j'ai vu pleurer mon papa aussi m'a vraiment marquée, pour moi c'est un roc... C'était à la mort de son frère en 2003 il me semble, il pleurait silencieusement en conduisant, ça m'a serré le cœur.

- La première fois où je me suis retrouvée seule c'était ce soir là, dans ma petite chambre universitaire de 9m2. Mon père a eu du mal à me laisser seule "là dedans" et ma mère a mis pas mal de temps à ne plus avoir de remord (perso j'étais contente moi ^^)
- La première fois où j'ai pris le métro seule (dans mon village ça existe pas les transports en commun!! ) dans les jours qui suivirent, je me suis paumée et je suis partie en sens inverse.

- La première fois où j'ai fais l'amour comme une "bête sauvage" c'était sur mon mini lit de résidence univ et cet homme m'a littéralement épuisée. On est sorti tous les 2 transpirant et nu comme des vers de ma chambre et on a couru comme des cons prendre un douche bouillante dans les douches communes, c'était pfiou! (mes pauvres voisins...)
- La première fois où j'ai emménagé avec un garçon c'était avec l'homme de la douche, 1 mois et demi après l'avoir rencontré. Depuis ça fait plus d'1 an et demi et je ne le regrette pas, c'est mon bonheur de tous les jours

Que de souvenirs, ça fait du bien de se les remémorer

 

[Ethérée]

La première fois que j'ai eu mes règles : à 13 ans, alors que je dormais chez une copine ( l'idéal quoi ). Je suis vite partie chez moi et j'ai mis les serviettes les plus épaisses que je trouvais.

La première fois que j'ai REUSSI à mettre un tampon : à 14 ans, après moult essais j'ai compris que c'était un problème D'INCLINAISON . J'étais grave fière.

La première fois que j'ai fumé : mon père m'a proposé pendant mes vacances d'été, juste avant de rentrer au lycée, pour me dire en gros " tu vois la cigarette ça sert à rien ". Depuis ça m'arrive de fumer par périodes.

La première fois que j'ai roulé une pelle : à 11 ans, hahaha c'était un peu comme "l'évènement de la classe", y'avais 3 personnes autour de nous pour mater ( limite de près, putain c'est glauque quand j'y repense ). Eh ben c'était nul, ouais ouais, il débordait un peu trop, j'avais de la bave jusque dans le soutif.

La première fois que j'ai réussi à faire du vélo sans que mon père me pousse : c'était en fin de soirée après toute une journée d'entraînement, comme ça, pouf, j'ai réussi. C'est drôle parce que je pourrais montrer l'endroit où j'ai réussi à pousser la pédale au cm² près.

La première fois que je me suis épilée : à 10 ans avec une copine, dans ma chambre, c'était vraiment trop drôle !

LA première fois : Novembre 2009, j'avais mal mais j'étais morte de rire. Je gérais pas mal le truc en fait. Il m'a récemment avoué que c'était le meilleur dépucelage de sa vie.

 

[AnonymousUser]

La première fois que j'ai eu le coeur brisé, j'avais 15 ans et quelques mois, c'était en 2004. Je n'ai pas eu mal instantanément. Les premières 24 heures, ça allait, à part quelques crises de larmes. J'avais surtout terriblement honte de l'avoir supplié de rester et d'avoir promis de céder à ces caprices si ça me permettait de le garder.
Mais c'est juste après que ça a déconné : je ne suis pas sortie de mon lit pendant près d'un mois, je n'ai plus rien avalé, j'ai perdu pas mal de kilos, j'ai développé des phobies liées à la bouffe (et contre lesquelles je me débats encore aujourd'hui) et ma seule activité consistait à regarder le plafond de ma chambre en repensant à nos souvenirs. Je me souviens surtout de ça : mon plafond et des larmes en continu pendant un mois. Du jour au lendemain, je me suis remise en marche, j'ai recommencé à vivre, mais j'ai continué à avoir mal pendant un an à peu près. Et quand j'y repense, j'oscille entre colère et tristesse infinie, c'est idiot, mais c'est plus fort que moi. C'est bizarre d'avoir encore tant de reconnaissance et de haine envers quelqu'un avec qui au final, on a partagé que peu de choses. Je crois que ça tient surtout au fait qu'il était le premier dont je sois tombée amoureuse.

La deuxième et dernière fois (jusqu'à présent, aha)que j'ai eu le coeur brisé, j'avais 17 ans et avais fait l'amour pour la première fois deux semaines avant. Je suis montée dans ma chambre, j'ai vu que j'avais reçu un sms de l'amoureux. Deux en fait. Le premier disait : "je préfère qu'on en reste là", le second "ne m'en veux pas". Je suis tombée à genoux, j'ai dit à ma soeur "va chercher le téléphonne en bas" et j'ai commencé à avoir mal. Je n'arrivais plus à respirer. Je revoyais six mois de relation me repasser sous les yeux, et j'ai eu le temps de penser 'putain, c'est pas possible d'avoir autant de souvenirs, c'est pas possible que ça soit si douloureux, c'est pas possible". Quand j'ai réussi à avoir l'amoureux au téléphonne, une bonne heure plus tard, j'ai compris qu'on lui avait volé son gsm et qu'il ne m'avait rien envoyé du tout. J'ai fondu en larmes, j'ai raccroché prise de nausées et j'ai passé la soirée à trembler comme une feuille, sans pouvoir cesser de pleurer, avec une poussée de fièvre carabinée.

 

[Darla]

La première fois où on m'a brisé le coeur. Un soir d'avril, j'avais 14ans, écroulée sur mon lit, à pleurer, j'avais l'impression que j'étouffais, c'etait affreux. Après ça, la chute : perte de poids, perte d'appetit, je sortais plus, je m'embrouillais avec tout le monde, je me mutilais... ( je crois que c'est la premiere fois, que j'en parle. )
Bref, je m'en souviendrai de cette rupture, de ce coeur brisé. Depuis, on s'est remis ensemble 3fois, et maintenant on se deteste.

 

[Ancien membre]

La première fois que j'ai eu le coeur brisé, j'avais 15 ans et quelques mois, c'était en 2004. Je n'ai pas eu mal instantanément. Les premières 24 heures, ça allait, à part quelques crises de larmes. J'avais surtout terriblement honte de l'avoir supplié de rester et d'avoir promis de céder à ces caprices si ça me permettait de le garder.
Mais c'est juste après que ça a déconné : je ne suis pas sortie de mon lit pendant près d'un mois, je n'ai plus rien avalé, j'ai perdu pas mal de kilos, j'ai développé des phobies liées à la bouffe (et contre lesquelles je me débats encore aujourd'hui) et ma seule activité consistait à regarder le plafond de ma chambre en repensant à nos souvenirs. Je me souviens surtout de ça : mon plafond et des larmes en continu pendant un mois. Du jour au lendemain, je me suis remise en marche, j'ai recommencé à vivre, mais j'ai continué à avoir mal pendant un an à peu près. Et quand j'y repense, j'oscille entre colère et tristesse infinie, c'est idiot, mais c'est plus fort que moi. C'est bizarre d'avoir encore tant de reconnaissance et de haine envers quelqu'un avec qui au final, on a partagé que peu de choses. Je crois que ça tient surtout au fait qu'il était le premier dont je sois tombée amoureuse.

J'aurai pas pu dire mieux.

 

[Solemnia]

La première fois que je suis tombée amoureuse, j'avais 14 ans. A l'âge où toutes mes amies tombaient amoureuses comme on change de chemise, bam, ce truc m'est tombé au coin de la gueule sans que je ne m'y attende. J'avais 14 ans, l'air d'en avoir douze, et lui, c'était un gars de 15 ans, qui faisait bien plus que son âge. L'amour que je ressentais n'était pas dosé correctement pour l'âge que j'avais, je ne vois pas comment l'exprimer autrement. Les sentiments que j'éprouvais ne collaient pas à ce que j'étais prête à faire ou à vivre. J'aimais trop sans être mûre assez. Notre histoire n'en a jamais vraiment été une. Il était conscient qu'il allait me briser le coeur, du coup, dès que ça devenait trop sérieux, il s'en allait. Il appellait, me faisait jurer de l'oublier, mais.. il était là tous les jours, à me serrer contre lui. C'est grâce à lui que j'ai commencé à écrire, grâce à lui que j'ai commencé à me trouver jolie, grâce à lui que j'ai osé penser que je pouvais plaire, que j'étais intéressante. Mais c'est aussi grâce à lui que j'aurais pu devenir la pire des pauvres filles si je n'étais pas tombée sur mon mec actuel ensuite. Après lui, l'amoureux a du m'apprendre à avoir des envies, des exigences, à oser dire "non, là tu vas trop loin", ou "va te faire foutre". Pour le premier, j'avais renoncé à ma fierté. J'avais même oublié ce que c'était d'en avoir une. Je me dis souvent que si j'étais tombée sur n'importe qui d'autre, quelqu'un qui aurait voulu en profiter, je serais aujourd'hui une fille trompée, une fille qui passe son temps à penser que son mec vaut mieux qu'elle et qu'elle ne peut rien demander. Je serais restée celle que je détestais être devenue.

La première fois que j'ai eu le coeur brisé, j'avais 15 ans et quelques mois, c'était en 2004. Je n'ai pas eu mal instantanément. Les premières 24 heures, ça allait, à part quelques crises de larmes. J'avais surtout terriblement honte de l'avoir supplié de rester et d'avoir promis de céder à ces caprices si ça me permettait de le garder.
Mais c'est juste après que ça a déconné : je ne suis pas sortie de mon lit pendant près d'un mois, je n'ai plus rien avalé, j'ai perdu pas mal de kilos, j'ai développé des phobies liées à la bouffe (et contre lesquelles je me débats encore aujourd'hui) et ma seule activité consistait à regarder le plafond de ma chambre en repensant à nos souvenirs. Je me souviens surtout de ça : mon plafond et des larmes en continu pendant un mois. Du jour au lendemain, je me suis remise en marche, j'ai recommencé à vivre, mais j'ai continué à avoir mal pendant un an à peu près. Et quand j'y repense, j'oscille entre colère et tristesse infinie, c'est idiot, mais c'est plus fort que moi. C'est bizarre d'avoir encore tant de reconnaissance et de haine envers quelqu'un avec qui au final, on a partagé que peu de choses. Je crois que ça tient surtout au fait qu'il était le premier dont je sois tombée amoureuse.

La deuxième et dernière fois (jusqu'à présent, aha)que j'ai eu le coeur brisé, j'avais 17 ans et avais fait l'amour pour la première fois deux semaines avant. Je suis montée dans ma chambre, j'ai vu que j'avais reçu un sms de l'amoureux. Deux en fait. Le premier disait : "je préfère qu'on en reste là", le second "ne m'en veux pas". Je suis tombée à genoux, j'ai dit à ma soeur "va chercher le téléphonne en bas" et j'ai commencé à avoir mal. Je n'arrivais plus à respirer. Je revoyais six mois de relation me repasser sous les yeux, et j'ai eu le temps de penser 'putain, c'est pas possible d'avoir autant de souvenirs, c'est pas possible que ça soit si douloureux, c'est pas possible". Quand j'ai réussi à avoir l'amoureux au téléphonne, une bonne heure plus tard, j'ai compris qu'on lui avait volé son gsm et qu'il ne m'avait rien envoyé du tout. J'ai fondu en larmes, j'ai raccroché prise de nausées et j'ai passé la soirée à trembler comme une feuille, sans pouvoir cesser de pleurer, avec une poussée de fièvre carabinée.

Je t'ai mis un big-up, pas parce que "c'est trop bien" mais parce que te lire m'a laissée sans voix, je trouves que c'est tres bien ecrit et ca m'a enormément touché