Le dernier film que vous avez vu à la maison

[AnonymousUser]

Je viens de "sortir" de Black Swan et j'ai beaucoup de choses à dire.
Déjà , plus jamais je n'écoute , lis autant d'avis sur un même film, pendant tout le long du visionnage j'ai pensé aux critiques que j'avais lu , les avis de ceux qui l'ont vu avant moi ... Je me fais plus avoir , je suis trop influençable.
J'ai été un peu déçue mais je crois que je m'attendais à ce genre de film. Fin , tout le monde disait que c'était surprenant mais dés que je lu le pitch , j'ai capté

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. Je crois que j'ai trop regardé Fight Club.
Le côté intéressant du film c'est la relation que Nina a avec son corps, elle le découvre : sa souffrance , le fait qu'elle peut s'en servir pour séduire , la drogue , l'alcool ... Bref , le corps et l'esprit quoi. Des tas de thèmes sont abordés : la surprotection de la mère , sa rivale(mais ça m'a un peu soulé parce que j'ai dû trop regarder Gossip Girl ) , l'harcélement du prof , la recherche de performance , tout ça aurait pu être intéressant si c'était pas fait comme un vieux film d'horreur à deux balles ,

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. Trop ,c'est trop : on ne peut pas faire un film psychologique et "fantastique"/"épouvante" , tout se répétait et aller crescendo , c'était assez soulant.(genre la métaphore des miroirs ...). Les scènes de sexe , drogue , je les ai trouvés nuls , Skins ou Misfits ont déjà fait mieux,dans le genre.
Ce qui m'énerve peut être encore plus c'est que je n'ai pas compris la fin

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. On laisse le spectateur avec pleins d'incertitudes , c'est assez mal ficelé.
Cependant , je reconnais que le film donne plein à la vue : les danseuses, la musique , les costumes .. Il "reste" en tête.

 

[AnonymousUser]

Bon voilà, ça y est, ça c'est fait, j'ai (enfin vu ) Les petits mouchoirs. Enfin... à part avoir suivi le troupeau et , les "tu verras tu vas pleurer"(youpi ) et les "parce que bon il faudrait que tu le vois quand même" et ben, je me suis bien bien emmerdé. Je pourrais dire "oui, oui je l'ai vu". Et après, rien.

Par contre, j'ai fondu devant Les chansons d'amour de Christophe Honoré : le film évite le misérabilisme et le pathétique, ça reste léger et fort par touches successives. Chaque acteur est bien dans son rôle et sans superflu. Un vrai beau moment.

 

[Estia]

Orange Mécanique. Tout le monde me le vantait, on me disait qu'il était choquant. Ça faisait longtemps que j'attendais de le voir. Peut-être que j'ai trop attendu. Je me suis ennuyée, pourtant j'ai essayé de me mettre dans l'esprit de l'époque mais non ça me faisait toujours le même effet. Je suis très déçue par le film et par le fait que je n'ai pas accroché..

 

[Moteur]

Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, c'était frais, j'ai bien aimé ! (magnifique décor/maquillage/costume)

 

[Blodeuwez]

Les émotifs anonymes : à vrai dire surtout pour le duo Poelvoorde/Carré que j'avais adoré et ému aux larmes dans Entre ses mains.
Ce n'est pas un film extraordinaire, mais j'ai beaucoup aimé. Les personnages sont mignons et touchants.
Isabelle Carré est une bouffée d'air frais.

 

[AnonymousUser]

J'ai trop hâte de voir les Bien-Aimés, les Chansons d'amour est mon film préféré je crois...
Extrait Deneuve / Mastroianni "Les bien-aimés" de Christophe Honoré : un premier extrait ! - News - AlloCiné
D'ailleurs je crois avoir vu Alex Beaupain dans le métro cette semaine !

J'ai vu Entre les murs, ça m'a bien fait sourire, mais je trouve François Bégaudeau assez mauvais acteur quand même.

J'ai aussi vu Ten things I hate about you
- idée innovatrice et film assez drôle
- Health Ledger même dans un rôle de beau gosse manque au cinéma
- Gordon-Levitt d'amour était moche ado
- Julia Stilles est ma nouvelle déesse (Lumen &#9829

Oh merci merci pour l'info , je ne savais pas que C; Honoré sortait un nouveau film ! Je vais surveiller ça de très très près !
J'ai adoré le livre Entre les murs, je le trouve bien plus puissant. Quelques scènes du film m'avaient totalement horripilée : rien de pire que la mauvaise démagogie. Tiens d'ailleurs, ça repasse ce soir !

 

[Blodeuwez]

La Cité de la peur, hier soir sur W9 : toujours aussi drôle !!

 

[BethMarlowe]

L'Arnacoeur de Pascal Chaumeil (2010) : bon, ben j'ai adoré. Je n'étais pas allée le voir à sa sortie en salles principalement à cause du titre que je trouve ridicule (oui parfois il m'en faut peu pour voir ou ne pas voir un film). Et puis ce soir au vidéo club il m'a fait envie, et bien m'en a pris ! J'ai vraiment passé un très bon moment, j'ai beaucoup ri, j'ai pleuré aussi mais ça, ça m'arrive devant presque chaque film que je vois. J'ai trouvé que ce film remplissait parfaitement son rôle de comédie romantique destinée à faire autant rire que rêver, une sorte de Pretty Woman à la française (j'ai vu la comparaison derrière le DVD, elle vient d'un journal allemand et réflexion faite je la trouve assez juste). Le casting est idéal, bref, je trouve qu'avec Prête-moi ta main il constitue un excellent exemple de ce dont la France est capable en matière de comédie romantique.

 

[Cygnus]

- Gummo (1997, Korine).

Je ne l'ai pas vu à la maison, et je ne l'ai même pas regardé en entier. C'est mon voisin de train qui le matait sur son Mac Pro. Ce film m'a fait un choc. Il a commencé par des scènes très violentes : un chat pendu fouetté par des enfants, un minot qui brûlait un chat vivant (je voyais ça par bribes). Je n'ai pas pu voir. Réellement. (De toute façon je devais mater le tout discrètement et c'était peu confortable !). Mais fiou. Quel film. Quels personnages. Quels comédiens. Chloë Sevigny en était. Je disais Ce film m'a fait un choc. Parce qu'il m'a rappelé mon enfance, moi, qui je suis. J'ai vécu dans ces quartiers pauvres, j'ai vécu avec ces enfants, ces adultes, ce système social (même si l'histoire se déroule aux États-Unis et même si le film est américain). Les images, la structure du film, le discours, son originalité, ses cassures... Me retournent. C'était tellement bien fait. Les images sont crues. J'avais l'impression d'être dans la rue avec ces personnages. Ils avaient l'air tellement vrai, tellement purs, tellement... Réels.
J'ai adoré les personnages féminins. Quand elles s'épilent les tétons (ou essayent de les faire pointer ?) avec du scotch noir, ceux qui servent pour le bricolage. Quand la petite sœur frappe le vieux qui touche la chatte la plus grande. La chatte. Ce mot revient. Constamment. Ce film se meut autour des grandes questions suivantes : le sexisme, la rue, les systèmes sociaux et institutionnels, la pauvreté, les identités, les dites folies, les sexes... James a une chatte, ma mère est une chatte lesbienne. Cette chatte est une salope. Tu es déjà un déchet, salope. Je cite Wikipédia :
Les personnages sont puissants. Réellement. J'ai du mal à dire autre chose d'eux, tellement je les trouve touchants. C'est une question de classe sociale, d'identification - je le pense. Il n'y a aucun jugement. Ce film est une abstention de jugement et un catalogue de la diversité et de la beauté (même si ce que moi j'appelle beauté, d'autres le disent horrible). Il est certes très violent, mais il faut voir, ou avoir vécu dans ces environnements, pour toucher du doigt derrière la beauté, oui, la plaie, les poésies, la sensibilité, le tout-venant, ce quotidien changeant, ces forces. Je ressens un fort sentiment d'identification aux communautés délaissées, rejetées, incomprises, frappées, violentes, défavorisées. J'en suis. Je sais que je ne pourrai jamais le voir en entier. La violence de ce film dépasse puissance 100 mon seuil de tolérance, ma sensibilité est violée. Mais quelle douceur à côté, quelle beauté, quelle intelligence. Un vrai reconstituant.

Je vous mets le lien vers la page Wikipédia.
Gummo - Wikipedia, the free encyclopedia
Niveau codes, ce film est très intéressant (cinématographiquement !). D'un point de vue discursif et créatif aussi. Visuellement : toujours.

C'est magnifique ce que tu dis sur ce film.
Je l'ai vu également, mais je ne l'ai pas aimé. Pourtant, j'aime comme toi les populations que l'on cache, celles de l'arrière-plan, celles qui font honte, celles qui mènent leur vie loin des clichés qu'on nous envoie dans les yeux constamment. C'est mon monde, à moi aussi. Misérable et grand. Mais là c'était trop violent pour moi aussi. Trop franc, trop direct, comme un véritable coup de poing dans la gueule. C'est comme un viol oui!

Et surtout pour moi il y a eu ce problème avec les chats: il suffit qu'on représente la maltraitance animale pour que je suis dégoûtée d'un film. Je ne pouvais pas regarder ces scènes-là, ça bafouait ma sensibilité. Ca m'en a dégoûtée (pourtant, il n'y en a pas énormément, mais je ne sais les regarder même mises en scène). Dès que j'assiste à une scène de violence animale j'assimile ça à un voyeurisme des plus infects. Je sais que ces scènes ont besoin d'exister dans le film, elles font partie d'un tout. En plus, à bien y repenser, elles ne sont pas si terribles que ça. Mais voilà, je ne peux pas accepter qu'on veuille les représenter (j'ai toujours peur des incitations aussi) je me demande quel est l'interêt, est-ce que ça ne cache pas une volonté abjecte de vouloir en rajouter une couche dans le choc, dans la violence gratuite.

Il y a par contre des scènes marquantes en effet. Celle que j'ai profondément aimé est la scène de la jeune fille retardée qui se prostitue (avec l'aval de quelqu'un de sa famille, je ne sais plus, père, frère?) et qui reçoit les deux jeunes dont le plus petit, à la limite encore de l'enfance et de l'adolescence. C'est une scène forte, elle restera en moi.

Tu m'as donné envie de revoir le film avec d'autres yeux. C'est un film coup de poing dans la gueule, en fait. Je crois qu'il fait partie de ces films qu'il faut revoir; il faut d'abord accepter, s'habituer, s'y adapter avant de pouvoir le prendre tel qu'il est.

 

[Cygnus]

C'est EXACTEMENT ça. Je partage complètement ton ressenti. Et oui, le fait que ce ne soit pas forcément de la mise en scène, en ce qui concerne les souffrances animales me rend malade à crever (mais même mis en scène c'est déjà très dur). J'essaye de me rassurer, de me dire "Mais non, ce sont des faux, ce sont des peluches" ou de me dire: "On a pas violenté l'animal pour lui faire faire cela". Je me triture le cerveau des heures, en essayant de ne pas admettre l'horreur; tout en sachant très bien, en étant parfaitement lucide: oui l'homme peut le faire et il le fait, oui, s'il le veut. Rien ne l'empêchera. C'est vraiment une de mes plus grandes souffrances, les plus anciennes, celles qui ne seront jamais apaisées, celles qui feront qu'il y aura toujours cet inacceptable-là , ce permanent dans ma vie et dans la vie. Je ne veux pas que l'animal serve notre interêt; quel qu'il soit et je ne le supporterai jamais.

D'ailleurs souvent dans les films je me fais avoir; parce qu'on m'envoie au visage une scène intolérable, sans que j'ai eu le temps de m'y préparer et que je sais c'était parfaitement voulu. Pour moi c'est de l'ordre de l'abus. On abuse de ma passivité et de ma réception. On abuse de moi. Je reçois l'image telle quelle, atroce. Et j'en veux, j'en veux à les tuer ceux qui m'envoient ça dans la gueule et se délectent de la réaction qu'ils attendent.
Lorsque je sais qu'une scène telle va arriver, lorsque je suis prévenue, je vais pouvoir me protéger: je me cache les yeux, normalement, et j'attends que ça passe en essayant de supporter le son, et en demandant si je suis accompagnée "si c'est fini". Mais ce qu'il vient de se passer reste en moi même si je n'ai vu ou entendu que des bribes et déjà la douleur m'envahit, la nausée me monte aux tripes et va me peser tout le long du film et bien après, et restera un souvenir douloureux, à vie.

C'est pareil à la télé d'ailleurs, et je trouve que de moins en moins on prévient le telespectateur avant de montrer des images terriblement choquantes et douloureuses. Ca devient cruellement, banalement, de la normalité. Presque il faudrait ne pas s'en offusquer, ne pas en être choqué!
Dans mon entourage, à part moi et ma mère, je ne connais pas grand monde qui réagit douloureusement à ça. C'est grave je trouve. C'est vraiment très grave. Ca veut dire qu'on devient de moins en moins sensible. Déjà qu'on ne l'est pas beaucoup à la base; qu'on l'était encore moins auparavant, notamment dans nos campagnes. L'évolution de l'Homme, c'est la Sensibilité! C'est ce qui fait son humanité, putain.

Et puis tout cela me rappelle les scènes qui restranscrivent la réalité où des vaches sont méchamment poussées, des chevaux cravachés, les lapins enfermés dans les claviers qu'on va tuer - je ne supporte pas ça, rien qu'en allant au marché, j'en suis malade pour la journée - les poules qu'on plume (...) Je vais arrêter là. J'ai la nausée qui monte.

Oui, je partage entièrement ton ressenti, et tu l'exprimes tellement bien.

 

[BethMarlowe]

Vier Minuten (Quatre minutes) de Chris Kraus (2006) : c'est un très bon film, les deux interprètes principales sont magistrales, la mise en scène est belle et je crois que le film vaut le coup ne serait-ce que pour la scène finale.
L'histoire est celle d'une jeune pianiste en prison, c'est une jeune femme violente et insoumise. La professeur de piano de la prison va s'intéresser à elle, et la décider à participer à un concours. On suit la relation de ces deux femmes, compliquée mais belle. La musique tient bien-sûr une place centrale dans le film, que je trouve en conclusion bien réussi.

 

[Layla16]

Raiponce
Disney : une valeur sur ! (en gros j'ai adoré comme toujours!)