Salut !
Je débarque seulement maintenant ici même si ça fait longtemps que j'ai envie de participer, et donc aujourd'hui j'ai décidé de ne plus jouer à la timide :icon_4laugh:
Je rentre en troisième année de prépa (c'est-à-dire en deuxième khâgne) et voilà ce que je peux répondre à ta question - @
Higreq : Personnellement, j'ai choisi ma prépa surtout par rapport à l'affectif d'une certaine manière, puisque je suis restée dans mon lycée (dans lequel je me sentais très bien) et que je connaissais déjà un peu l'ambiance de la prépa car j'avais pu assister à quelques cours. J'ai donc choisi de rester dans un endroit connu, où je savais que l'ambiance était familiale. Maintenant je sais qu'on ne choisit pas de cette manière en général et j'ai quand même un avis concernant tes questions.
Déjà je pense effectivement que la situation géographique est assez importante, parce qu'il est vraiment difficile de cumuler un grand nombre d'heures de cours et des temps de transport très longs (je suis à une demi-heure de mon lycée et je suis bien contente d'avoir le temps de me poser un peu quand je rentre avant de commencer à bosser alors que certaines personnes de ma classe arrivent chez eux une heure et demie après moi — et que l'heure du goûter est archi passée, la looooose
. Parce que sérieusement, lire voire travailler dans les transports, on peut le faire un peu, mais ce sont loin d'être des conditions optimales de travail et ça finit souvent en comatage avec écouteurs dans les oreilles.
Ensuite les options sont effectivement importantes puisque certaines spécialités, comme le théâtre ou l'histoire de l'art, se commencent forcément en hypokhâgne. Donc il faut anticiper sinon c'est raté. Et pour les autres spécialités, je trouve que c'est plus intéressant d'aller dès l'HK dans un lycée qui propose la spécialité que l'on pense prendre en khâgne (quand on a déjà une idée du moins) plutôt que de devoir changer de lycée entre sa première et sa deuxième année. (Je parle de spécialités parce que je suis en prépa Lyon, mais sûrement que des madz plus renseignées que moi sur les prépas Ulm pourront te répondre aussi, par rapport à leur fonctionnement.) Et sinon, pour moi le classement n'a pas été essentiel dans mon choix, mais je reconnais que le fait de savoir que ma prépa avait des résultats très honorables pour une prépa de banlieue m'a confortée dans mon choix. Alors après je pense que le classement dépend un peu de ce qu'on recherche, si on vise vraiment l'ENS ou pas, tout en sachant que ce n'est pas parce qu'une prépa est moins bien classée qu'on n'a aucune chance d'avoir de bons résultats au concours. Parce qu'en plus, dans les prépas moins bien classées, ce sont en général (et en gros) les élèves qui sont moins bons (puisqu'une grande partie des meilleurs visent directement les plus grandes prépas) et non les profs/les cours. Et je pense qu'il faut aussi considérer la fait qu'il est parfois mieux de se sentir bien dans une prépa plus modeste, et que faire une dépression dans une prépa très bien classée parce qu'on a du mal à supporter l'ambiance. (MAIS ce que je viens de dire reste schématique, car je sais bien que tout ça dépend d'abord de chacun, puis des profs et des camarades de classe sur lesquels on tombe, de la façon dont on appréhende les choses, etc, et je ne veux surtout pas dire grandes prépas parisiennes = enfer. x) Donc c'est un peu compliqué je trouve parce qu'on ne peut finalement pas trop savoir avant d'y être vraiment au final.)
Voilà, j'espère t'avoir un peu aidée (et ne pas m'être trop embrouillée à la fin) !