Je vais plutôt me concentrer sur les anecdotes sympas des transports en commun qui me reviennent. J'habite Paris alors les trucs pourris qui m'arrivent, c'est plutôt déprimant qu'autre chose.
Dans le bus, je tombe souvent sur la même conductrice. Un jour où je tombe pour la troisième fois sur elle (je rentre manger chez moi le midi), elle m'accroche le bras et elle me dit "mademoiselle je vous remarque à chaque fois, vous êtes toujours très bien habillée". Tellement de soleil dans cette journée
Depuis, quand je prends son bus (plus très souvent malheureusement), je reste à côté d'elle et on papote !
Dans le train, Paris-Lyon, je rentre d'un week end où je viens d'échanger mon premier baiser avec mon petit copain. Donc, sur mon petit nuage, mais dans un carré sncf (on ne peut pas tout avoir).
En face de moi, un mec et sa copine/pote/soeur (jeceypa). Le mec n'arrête pas d'écrire sur son carnet d'écrivain je suppose, tout en me fixant. Bon je suis sur mon petit nuage, je m'en occupe pas. Le mec part chercher à manger au wagon-restaurant, ni une ni deux, sa copine vérifie qu'il est bien parti, s'empare du carnet et commence à lire. Elle était morte de rire tout en me jetant des coups d'oeil qu'elle pensait discrets (hum). Je regrette encore de ne pas lui avoir demandé ce qu'il avait écrit : psychopathe, sirène ? Quel était mon destin ?
Une autre anecdote, dans le train, ligne 1, entre Noël et le jour de l'an (on est dans le thème !), je suis de bonne humeur. Un sdf vient s'installer à côté de moi. Il avait un sac avec une bouteille de vin rouge et une plaquette de chocolat côte d'or. J'ai trouvé ça mignon la plaquette de chocolat, ça faisait fête quoi. Il engage la conversation :
"bonjour mademoiselle, vous allez bien?"
"ça va merci"
"vous êtes très jolie mademoiselle, mais les filles jolies, ça veut tout, ça veut des palais et des domestiques"
"euh, pas forcément"
"sisi, et il leur faut de l'argent. Sinon, je suppose qu'une jolie fille comme vous doit avoir un copain ? Sinon je peux peut-être tenter ma chance ?"
"ah bah non hein, vous n'avez pas de palais, je peux rien faire pour vous"
Et c'était mon arrêt, il a rigolé et on s'est souhaité de bonnes fêtes et on est partis chacun de notre côté.
Je repasserai, d'autres anecdotes vont me revenir