Je rebondis sur ces propos : je pense en effet qu'un des principaux problèmes dans cette réforme, c'est l'absence de distinction entre les grandes entreprises et les petites, voire moyennes.
Quand j'ai parlé de cette loi avec mon père, qui tient un salon de coiffure depuis près de 30 ans, il a eu ce premier réflexe de me dire qu'il fallait arrêter de freiner des quatre fers à chaque nouvelle proposition. Lui, une réforme du travail, ça fait un bail qu'il en souhaite une. Une réforme qui permette aux petits patrons d'embaucher, sans se retrouver accablés par des charges impossibles et des conditions insoutenables.
Mais en discutant un petit peu, et en se renseignant sur la dite loi surtout, nous sommes tombés d'accords. Cette loi ne nous aidera pas, ni lui, ni moi. Encore une fois, elle facilitera les injustices dans les grandes entreprises comme celle où travaille ma mère, et qui en subit les conséquences au quotidien, avec une grande difficulté. D'ailleurs, au fond, je crois qu'elle ne fera qu'entériner un état de fait, qui a commencé à se développer il y a déjà un petit moment.
Pour lui, point de changement. La loi ne le concerne pas, elle ne lui propose rien, il n'aura toujours pas les moyens d'embaucher, et qui voulez-vous qu'il licencie avec tant de facilité, lui qui a renoncé à faire appel à d'autres coiffeurs/ffeuses dans son salon depuis qu'il a ouvert le tout dernier en 2012 ? Pas les moyens pour ça, quand on peine à s'accorder soi-même une moitié de smic...
Ne mettons pas tous les patrons dans le même panier, ne nous trompons pas de cible.. Et j'aimerais voir ces petits patrons rejoindre le mouvement, car ils sont également touchés par ces décisions d'aveugles.
(Je ne suis peut-être pas très claire, pas beaucoup dormi cette nuit, cerveau en bouillie
)
Du coup, je sais pas trop quelles pourraient être les "conséquences" d'une motion de censure suivie de l'impossibilité de reformer un gouvernement... 
