J'ai l'impression de n'être bonne à rien et de foirer tout ce que je fais quand il s'agit d'études...
Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Ambre
- Date de début
Pacotille;1398479 a dit :
Je compatis camarade !! C'est exactement la meme chose pour moi, ils en foutent pas une dans mon groupe. Pendant les vacances on devait bosser chacun de notre coté, et tu sais ce qu'ils m'ont sorti comme excuse? Une, elle était trop occupé avec son copain, st valentin oblige, et l'autre, il a été au ski.
Ca me saoule !!
J'suis une ratée.
Tellement que je suis même pas capable de mettre des mots corrects pour dire ce que je ressens, ce qui me ferait sûrement du bien, mais non, je suis rongée de l'intérieur, j'ai peur, je suis mal.
Allez, j'vais essayer. Cette année, je foire mes études, j'sais même pas pourquoi je me suis engagée là, j'aimais pas spécialement la bio ni la physique, j'me rappelle au lycée c'étaient les 2 cours qui me faisaient le plus chier. Mais j'aimais bien les maths, jusqu'à ce que j'ai eu un prof qui m'a plombé dans cette matière. J'aimais bien l'histoire-géo et la philo. Mais je pouvais pas non plus faire des études dans ces filières, non, j'aurais pas eu le niveau. J'étais assez bien dans ces matières, mais comme j'étais en S, c'était plus facile aussi. Y avait aucune matière qui me branchait plus qu'une autre. Aucune où j'étais plus faible, aussi. Tout moi ça, banale quoi, moyenne. J'aime tout bien mais pas assez. C'est super pratique pour se lancer dans des études, dis-donc. J'passerai pas en 2nde année, c'est sûr. Et puis même si j'y passe, à quoi bon ? J'aurais jamais d'école, même en redoublant (ce dont je doute avoir la force), et perdre 2 ans d'études, non. Mais en attendant, il faut que je reste là encore 4 mois. Punaise, 4 longs mois, avec juste 2 semaines de vacances, j'tiendrais jamais. Avec un concours blanc aussi, super.
Mais si c'était là que ça allait mal.. Mais le reste, ça va mal depuis toujours, disons qu'avant les études ça allait, au moins j'avais pas à me soucier de ça.
Banale, en fait je crois que c'est le mot qui me définit vraiment le plus. C'est pas si nul en soi, d'être banale, mais quand à force on ne sait jamais qui tu es, quand on s'en fiche de toi à longueur de journée, quand tu ne comptes pour personne, ça devient usant. J'aimerais bien m'affirmer, j'essaie, mais à chaque fois j'échoue, je reste ce que j'ai toujours été, ignorée, effacée, oubliée, même en faisant des efforts. J'plais pas. J'ai rien pour plaire, en même temps. Pas une personnalité tranchante, pas un joli physique, juste .. gentille, polie. On s'attache pas à moi. J'm'attache aux gens mais c'est jamais réciproque, ça fait mal.
Mais je m'autodétruis toute seule, en réalité. Les gens auxquels je m'attache, c'est plus que ça, c'est flippant mais, c'est comme si je les vénérais. Je les admire, j'essaie de prendre exemple sur eux. Mais y a des choses que je ne pourrais jamais "piquer", leur physique, leur intelligence, leur personnalité. Et c'est dans ces moments que je me sens minable, quand j'me compare à eux, j'me sens nulle, ratée. Je me compare à tout le monde ou presque, et ça a pour seul but de me faire souffrir, même ma soeur je la considère comme plus belle, plus intelligente, et là c'est pas qu'une considération mais une réalité bon. J'ai 18 ans dans 2 jours, mais c'est elle, la petite soeur, qui devrait les avoir, c'est pas elle l'ado boutonneuse mal dans sa peau, c'est pas elle la célibataire depuis .. 18 ans, c'est pas elle la fille qui n'est pas capable de s'exprimer normalement à l'oral. J'ai 18 ans et je donnerais tout pour revenir à 12 ans, histoire de recommencer ma vie.
Et sinon, j'crois que j'ai plus rien à faire ici ...
Tellement que je suis même pas capable de mettre des mots corrects pour dire ce que je ressens, ce qui me ferait sûrement du bien, mais non, je suis rongée de l'intérieur, j'ai peur, je suis mal.
Allez, j'vais essayer. Cette année, je foire mes études, j'sais même pas pourquoi je me suis engagée là, j'aimais pas spécialement la bio ni la physique, j'me rappelle au lycée c'étaient les 2 cours qui me faisaient le plus chier. Mais j'aimais bien les maths, jusqu'à ce que j'ai eu un prof qui m'a plombé dans cette matière. J'aimais bien l'histoire-géo et la philo. Mais je pouvais pas non plus faire des études dans ces filières, non, j'aurais pas eu le niveau. J'étais assez bien dans ces matières, mais comme j'étais en S, c'était plus facile aussi. Y avait aucune matière qui me branchait plus qu'une autre. Aucune où j'étais plus faible, aussi. Tout moi ça, banale quoi, moyenne. J'aime tout bien mais pas assez. C'est super pratique pour se lancer dans des études, dis-donc. J'passerai pas en 2nde année, c'est sûr. Et puis même si j'y passe, à quoi bon ? J'aurais jamais d'école, même en redoublant (ce dont je doute avoir la force), et perdre 2 ans d'études, non. Mais en attendant, il faut que je reste là encore 4 mois. Punaise, 4 longs mois, avec juste 2 semaines de vacances, j'tiendrais jamais. Avec un concours blanc aussi, super.
Mais si c'était là que ça allait mal.. Mais le reste, ça va mal depuis toujours, disons qu'avant les études ça allait, au moins j'avais pas à me soucier de ça.
Banale, en fait je crois que c'est le mot qui me définit vraiment le plus. C'est pas si nul en soi, d'être banale, mais quand à force on ne sait jamais qui tu es, quand on s'en fiche de toi à longueur de journée, quand tu ne comptes pour personne, ça devient usant. J'aimerais bien m'affirmer, j'essaie, mais à chaque fois j'échoue, je reste ce que j'ai toujours été, ignorée, effacée, oubliée, même en faisant des efforts. J'plais pas. J'ai rien pour plaire, en même temps. Pas une personnalité tranchante, pas un joli physique, juste .. gentille, polie. On s'attache pas à moi. J'm'attache aux gens mais c'est jamais réciproque, ça fait mal.
Mais je m'autodétruis toute seule, en réalité. Les gens auxquels je m'attache, c'est plus que ça, c'est flippant mais, c'est comme si je les vénérais. Je les admire, j'essaie de prendre exemple sur eux. Mais y a des choses que je ne pourrais jamais "piquer", leur physique, leur intelligence, leur personnalité. Et c'est dans ces moments que je me sens minable, quand j'me compare à eux, j'me sens nulle, ratée. Je me compare à tout le monde ou presque, et ça a pour seul but de me faire souffrir, même ma soeur je la considère comme plus belle, plus intelligente, et là c'est pas qu'une considération mais une réalité bon. J'ai 18 ans dans 2 jours, mais c'est elle, la petite soeur, qui devrait les avoir, c'est pas elle l'ado boutonneuse mal dans sa peau, c'est pas elle la célibataire depuis .. 18 ans, c'est pas elle la fille qui n'est pas capable de s'exprimer normalement à l'oral. J'ai 18 ans et je donnerais tout pour revenir à 12 ans, histoire de recommencer ma vie.
Et sinon, j'crois que j'ai plus rien à faire ici ...
A
AnonymousUser
Guest
Joe.;1398793 a dit :
Gros bisous madmoizelle, ça me fait de la peine de lire ça, j'espère que ça va passer. Bon courage.
Depuis hier j'ai tout le temps envie de pleurer....
Vendredi, on pars au ski, je devrais être heureuse mais je laisse mon bébé une semaine chez ses grands-parents (personnes en qui j'ai entierement confiance, cela va de soit) mais depuis qu'il est né, je n'ai jamais été séparé de lui (sauf la journée bien sûr!)
Je sais qu'il faudrait que je coupe le cordon mais il n'a que 10 mois, c'est encore mon petit bébé!
Je sais, c'est bête, il y a des choses plus graves dans la vie!!
Vendredi, on pars au ski, je devrais être heureuse mais je laisse mon bébé une semaine chez ses grands-parents (personnes en qui j'ai entierement confiance, cela va de soit) mais depuis qu'il est né, je n'ai jamais été séparé de lui (sauf la journée bien sûr!)
Je sais qu'il faudrait que je coupe le cordon mais il n'a que 10 mois, c'est encore mon petit bébé!
Je sais, c'est bête, il y a des choses plus graves dans la vie!!
A
AnonymousUser
Guest
Joe.;1398793 a dit :
Il y a des choses à dire là-dessus.
Tout d'abord, tu as une personnalité, tu es quelqu'un. Être n'importe qui, ça ne signifie rien, ne veut rien dire : il faut être soi avant tout. Or ne pas être spectaculaire, ne pas être volontaire ou offensive, ce n'est pas le synonyme du banal. Peut-être ne possèdes-tu pas une personnalité mise en avant, peut-être la confiance te manque t'elle, mais cela ne signifie pas que tu te dois de fondre. Tu penses des choses, vis des choses, exprimes des choses. Ce long message en est la preuve : tu te marques -pas nécessairement de la bonne façon- mais tu appuies ce que tu es. Auprès des autres.
Je pense que la clef se situe là, tu ne crois pas en toi, et tout découle : l'admiration de l'entourage, l'impossibilité de faire (et non pas l'incapacité), le repli. La fuite.
Pour ce qui est de ton célibat, je tiens à préciser un élément important à mes yeux : tu as 18 ans dans deux jours, et alors ? Est-ce là le crédit de ta prétendue mocheté, de ton prétendu manque d'expression ? Est-ce là l'assurance que tu ne pourras pas / plus ?
18 ans n'est qu'une frontière administrative, elle ne borne pas ce que tu as dans le crâne et le coeur. Ta timidité t'empêche en revanche -je pense- d'aller de l'avant, de tenter, de tester, de te révéler.
Il ne te manque qu'un peu de lumière, mais n'attends pas que quelqu'un t'éclaire, car tu peux le faire toi. Toi. J'ai personnellement attendu cet âge là pour devenir mon propre petit néon.
Courage, demoiselle.
Joe.;1398793 a dit :
Tu sais, je ne connais pas une seule personne qui soit en phase avec elle-même pendant la première année d'études supérieures. On est tellement pas préparés à ça au lycée que c'est une grande baffe. Je me demande constamment ce que je fous en médecine à ramer comme une folle alors que je ne sais pas qui je suis et qui je veux être.
Seulement, le bac, même si on bosse beaucoup pour l'avoir, c'est quasiment un cadeau Bonux. Pendant la période de bac, je pensais que mon mental ne pourrait jamais être autant éprouvé, mais ouille je me trompais lourdement!
tu as 18 ans, tu as presque toute la vie pour te construire, et même si tu es entourée de gens pour qui tout semble aller bien depuis leurs 12 ans, on est jamais trop âgé pour se donner une grande claque, se dire qu'on est capable et se reprendre en main.
Bon, ok, facile à dire, mais je suis dans le même cas que toi, je me suis enlisée dans quelque chose qui me dépasse et je me sens très seule face à ça.
Si tes études ne te plaisent pas et que tu penses t'être trompée de voie, réoriente-toi. Mais il ne faut pas que ce soit parce que tu ne t'en sens pas capable, le tout c'est d'avoir les dents longues et de ne pas partir défaitiste.
Mais vraiment, je crois au Déclic. Le truc (petit ou gros), devant lequel tu te diras "c'est pour ça que je veux me lever le matin".
et encore une fois, le début des études supérieures c'est CHIANNNNNT, REBARBATIF, tout ce que tu veux. Profite-en pour te forger un bon gros mental de routier
Ca me déprime un peu, la conversation, car j'en suis à ma dernière année d'études et depuis plusieurs mois j'ai l'impression de ne toujours pas être à ma place. J'aime le métier que j'apprends mais je ne suis pas faite pour... Je n'excelle pas dans ce domaine. J'étais persuadée d'avoir trouvé ma voie mais en ce moment (à deux mois de la fin de mes études - ça c'est moche) j'hésite infiniment. L'orientation me semble être une quête sans fin.
Je suis tellement angoissée à l'idée de ne pas trouver de stage (pour dans un mois, H.E.L.P) et donc de ne pas avoir mon année/mon diplôme que je me renseigne sur d'autres formations... Le pire c'est que je trouve des choses intéressantes.
Je suis tellement angoissée à l'idée de ne pas trouver de stage (pour dans un mois, H.E.L.P) et donc de ne pas avoir mon année/mon diplôme que je me renseigne sur d'autres formations... Le pire c'est que je trouve des choses intéressantes.
Bon c'est pas une très grosse lamentation. Mais je suis une grosse loque. Je fais que repousser mon rapport de stage, alors que c'est juste un rapport, mais je le diabolise et j'ai de moins en moins envie de le faire, c'est affreux. Du coup ça me gâche un peu mes vacances, parce que je me dis "là on va déjà être mardi, limite la moitié de la semaine (oui j'aime bien me déprimer d'avance) et en gros jvais culpabiliser toute la semaine pour ce truc, et mes autres devoirs, et mes autres projets de cours, et tout faire ce WE en stress et je vais être aussi crevée à la rentrée qu'y a une semaine." Et je peux m'en prendre qu'à moi-même, je me claquerai bien des fois tiens.
A
AnonymousUser
Guest
Monki;1399000 a dit :Et Zinzoline, tu es plus sage que Raffiki O_O
prends-moi sous ton aile et fais moi devenir un néon
Je le prends comme un bon gros compliment !
Mais en réalité, c'est simplement que j'ai déjà pensé cela à maintes reprises, comme beaucoup, et que j'ai personnellement eu besoin que l'on prenne mon mal à la racine, que l'on m'exprime. Alors j'essaye un peu.
Je me sens moche moche moche. Je ne ressemble à rien. Je dois me reprendre en main mais.Et puis ce célibat qui n'en fini pas. Comme d'habitude. J'arrive sur mes 22 ans quoi ... Merde. Je suis en colère contre moi et mon fichu caractère à la con. En colère mais vu que j'intériorise tout, tout s'amasse et rien ne passe (amie de la rime, bonsoir). Je suis désespérée et désespérante.
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