J'ai vu lu article intéressant (en anglais) qui parle du pourcentage de la population nécessaire pour faire basculer l'opinion publique sur un sujet donné. En l'occurrence, l'article parle des problématiques raciales et LGBT aux US (par exemple : quel pourcentage de la population favorable au mariage homosexuel est nécessaire pour que la population dans son ensemble devienne majoritairement pour ?). (Article ici:
https://www.theatlantic.com/science...g-point-when-minority-views-take-over/562307/)
Apparemment, d'après des études (avec simulations mathématiques), c'est à partir d'une minorité de 25% que le changement se fait sentir. Jusqu'à 24%, on a l'impression qu'il ne se passe rien, mais le point de basculement est tout proche ! Bien sûr, ce sont des simulations, donc le pourcentage doit varier en fonction des situations, mais c'est extrêmement intéressant, parce que ça veut dire qu'il ne faut pas se décourager, qu'il faut continuer à essayer de faire évoluer les choses.
Bon, dans le cas des problématiques environnementales, le problème est que c'est difficile d'attendre qu'on atteigne le point de basculement... MAIS c'est hyper important qu'on relève les indicateurs de changements dans les mentalités. Des comportements sont beaucoup plus courants (et "normalisés") aujourd'hui qu'il y a 5 ans
Par exemple, même si l'achat en épicerie en vrac ne concerne que 1-2% des gens max (je n'ai pas le chiffre exact, c'est ce dont je pense me souvenir) la chaîne Day by Day est en pleine expansion, et les gens parlent de plus en plus du vrac (des épiceries indépendantes sont d'ailleurs en train d'ouvrir dans plusieurs moyennes-et-grandes villes). Alors que ça n'existait quasiment pas il y a 5 ans
Concrètement, ça veut aussi dire que des circuits de distribution de vrac sont patiemment en train d'être reconstruits. Le changement se fait dans les esprits mais pas que