Salut tout le monde!
Je crée mon premier sujet en espérant que mon histoire motive ou intéresse peut-être quelqu'un. Je suis en pleine introspection ^^, très envie de faire le point en racontant un peu ma vie, et je suis curieuse de vos réactions. J'espère que ce sera pas trop long et merci à ceux/celles qui liront (ça rime) !
Les pressions pour mon orientations ont commencées à l'école primaire. Mes parents m'ont fait choisir un instrument très tôt et m'ont fait passé les concours pour rentrer au conservatoire. J'ai donc fait l'impasse sur l'école "traditionnelle" pour rentrer en "horaires aménagées" (matin = école; après-midi = cours de solfège; chorale et instrument). C'était super au début, jusqu'à ce qu'au bout de 2 ou 3 années les profs d'instrument nous ont tous classés dans des petites boites en fonction du niveau que l'on arriverait potentiellement à atteindre dans 20 ans; résultat: une concurrence de malade et des enfants stressés qui se préparent pour leur futur métier en CM1... Bref j'en ai eu marre et j'ai complètement arrêté la musique au collège sachant que je ne serai jamais LA meilleure dans ce domaine et ce n'était pas mon objectif.
Au collège, certains profs disaient que je ne serais jamais acceptée au lycée. Au lycée, (bac L option musique) personne ne croyait que j'allais avoir le bac (12,39 = mention assez bien). J'étais (et je suis toujours un peu) convaincue que je n'aurai absolument aucun avenir, aucun métier, aucun futur. L'angoisse. Suite à une période difficile, mon père ne m'a pas laissé le choix et m'a fait changé de ville (et donc de lycée) au milieu de la terminale (la dépression!! Je n'avais pas le choix, je devais attendre que ça passe sans broncher et si je disais ce que je pensais, j'avais droit à des engueulades super violentes de mon père). J'ai donc riposté en choisissant une fac à l'autre bout de la France (haha!). La liberté commençait là. Du moins c'est ce que je croyais... (suspense suspense ^^) (si quelqu'un à le courage de lire ça, en vrai, respect ^^)
Puis, j'ai fait une licence de musique parce que je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait et que je devais à tout prix continuer les études. Pas de négociation possible avec mon père. J'ai appris grâce à lui que les choses qui me motivent sont les "mauvaises choses". Je ne savais pas quoi faire et à part voyager et partir le plus loin possible. La licence de musique c'était mon seul choix possible où je pouvais être tranquille pour 3 ans.
Les "bons choix" selon mon père sont ceux qui me dépriment (travailler dans le droit, la médecine, l'administration, comptable, prof...). J'envie les gens qui se tournent vers ses filières et à qui ces métiers plaisent. Malheureusement ce n'est pas mon cas. Entre les moments inoubliables et le gros gros stress du futur, j'ai eu ma licence. Et c'est à partir de là que ça à commencer à être de plus en plus délicat...
Alors oui j'ai ma licence, mais je fais quoi maintenant? Partir dans une autre ville avait été une super expérience et comme je ne pouvais pas partir de France sans me faire arracher les yeux par mon père, j'ai déménagé et j'ai fais semblant d'aller à la fac pour avoir le temps de réfléchir (petits boulots et beaucoup de recherches pour le futur). Dans cette nouvelle ville, je connaissais déjà une pote de qui j'étais proche. Mais ça c'est mal passé entre nous: (possessive jusqu'au point ou je ne pouvais pas voir d'autre gens sans qu'elle se vexe, elle ne pouvait jamais rester 1 soirée seule, si tu as autre chose de prévu que de la voir c'était le drââââme...) elle me disait quoi faire de ma vie et me jugeait. Pourtant on passait de super moment mais à un moment où je me sentais étouffée. Quand j'ai rompu avec mon mec du moment (un de ses potes qu'elle m'avait présenté), elle m'a clairement engueulé en me disant que j'étais folle, que je faisais n'importe quoi et que je devrais aller voir un psy. Ce mec, je suis sortie 2 mois avec et je suis très contente de l'avoir quitté: 0 regrets. Aujourd'hui elle essaye de renouer le contact et s'est excusée pas mal de fois, mais les relations de tout ce groupe de pote entre eux ne m'intéresse absolument plus: je veux des gens bienveillants autour de moi (un peu hors sujet, mais PAS tant que ça promis!).
J'ai recommencé une vie toute neuve avec de nouveaux potes et j'ai rencontré un garçon de qui je suis tombée amoureuse, ça s'est très mal passé sur la fin. Clairement on n'était pas fait pour être ensemble mais je ne pouvais en parler qu'à très peu de gens autour de moi: mes nouveaux amis me jugeaient et me disaient que c'était uniquement de ma faute si ça se passait mal. J'y ai cru. Bieeeeeen trop longtemps. Et j'ai fini par me séparer de ses relations toxiques en me retrouvant presque seule dans une ville ou je n'avais plus d'attaches.
Donc on peut le dire: période de merde ^^. Mais qui dit période de merde, dit choses à apprendre!
Pourquoi est-ce que ces gens se comportent comme ça avec moi?
Pourquoi est ce que j'ai recommencé 2 fois le même schéma en moins de 2 ans?
Pourquoi est-ce que mon dernier mec s'est permis de me traiter comme une merde et m'a fait passé pour un monstre parce que j'étais mal dans notre relation (pervers narcissique? en tout cas un gros con!)
Je pense qu'il y a quelque chose dans mon attitude qui incite les gens à me dire quoi faire et à me manquer de respect. J'ai appris depuis que je suis petite que ce que je pense = c'est n'importe quoi; mes sentiments = aucune importance, bref dans ma famille, j'ai toujours eu tord. Je n'ai pas assez confiance en moi (mais ces expériences m'en ont fait gagner beaucoup) et j'accorde de l'importance à l'autre et à son jugement (peur du jugement des autres mais aussi prise en considération de l'autre, jusqu'à me sacrifier et croire que je suis la responsable de touuuuuut ce qui va mal).
Pourquoi est ce que je suis comme ça et que j'attire ses gens là?
Peut être à cause de mon père et à mon orientation!
Il y a des années, j'ai vu une psychologue spécialisé (entre autres) dans l'orientation et elle m'avait parlé de mes difficultés à faire des choix et à laisser les autres décider à ma place; J'avais compris son commentaire mais je ne réalisais pas à quel point ce qu'elle m'a dit est vital
Pour revenir à mon orientation: cette année j'ai fait un master recherche que je déteste (j'ai changé de fac et le niveau était beaucoup trop simple au 1er semestre, au 2em semestre je n'ai pas de cours, juste la rédaction d'un mémoire. Mon directeur de master, je ne l'ai pas choisis (circonstances reloux) ) J'ai marchandé de OUF pour avoir un sujet qui m'intéresse et je me rend compte que OUI, le SUJET m'intéresse, mais pas du tout le travail de recherche: je travaille seule pour quelque chose qui n'aura pas d'utilité, je dois faire des recherches sur des détails qui ne m'intéressent absolument pas pour quelque chose de totalement inutile, avec un directeur démotivant et aucune perspective d'avenir.
Cette année j'ai beaucoup pleuré à cause de mes relations et de l'orientation. Mais j'ai trouvé quelque chose qui va peut être me plaire. Une licence pro (je saute la première année grâce aux equivalences) dans un domaine qui me motive, avec des débouchés, un travail avec des gens, du relationnel, des projets, bref, ça fait au moins 4 ans que je cherchais cette motivation. Et j'ai trouvé la meilleure école pour ça: une école privé réputée dans ma ville d'origine.
Aujourd'hui, ma mère me soutient à 100%, on en a beaucoup parlé et elle peut m'aider financièrement pour ses deux dernières années d'étude.
Mais j'en ai parlé à mon grand frère (7 ans d'écart) qui vit aujourd'hui à l'étranger: il m'a remis à ma place en me insinuant que je manquais de respect aux parents en leur faisant payer une école privé (mon frére à un doctorat en bio en passant par la fac public), il me demande de me justifier et d'être responsable en gagnant mon propre argent et ne pas laisser mes parents tout faire.
Il était évidemment prévu que je bosse de mon côté, ce qui me fait le plus de mal c'est qu'il me considère comme incapable. J'ai passé des années à demander son aide, ses conseils, aujourd'hui il va avoir un enfant à l'autre bout de la planète et me donne des ordres, me dit quoi faire alors que je l'informais juste de mon choix. Aujourd'hui ses mails m'ont profondément découragé et c'est injuste: il n'a pas son mot à dire, je le sais, mais ça me fait beaucoup de peine. On a trop d'années d'écart pour être proche, il ne m'a invité à aucun Noël depuis plus de 5ans. Il s'inquiète pour le porte monnaie des parents. Cette attitude me fait encore plus de mal sachant que j'étais super heureuse d'apprendre qu'il va avoir un enfant, puis j'ai réalisé que ça ne changera rien entre nous. Il fait sa vie de son côté et m'a totalement exclue. Super le grand frère protecteur qui s'inquiète pour moi ^^ ça me fait doucement rire.
Mon père, je ne lui en ai pas encore parlé, il sait vers quelle filière je veux m'orienter l'année prochaine, j'ai prévu de ne pas lui demander d'argent (pour réduire un peu mon stress mais malheureusement augmenter les dépenses de ma mère (qui à les moyens)) . Ce qui me fait le plus peur, c'est sa réaction lorsqu'il apprendra que je vais revenir dans ma ville d'origine (où j'ai beaucoup trop bu et fait pas mal de conneries d'ado). Il n'a toujours pas digéré le divorce et parle de ma mère comme une sorcière (citation exacte "ta mère fait de la magie noire"). Revenir dans la ville où elle habite, c'est risqué...
Grosse ambiance les gars!!!! Bref, pressions familiales de dingue. Je culpabilise à 300% de devoir faire payer mes études à ma mère, j'ai vraiment peur de la réaction de mon père, mais j'étouffe dans la ville où je suis et je n'ai qu'une envie: partir et être complètement indépendante. Avec un peu de chance, ça sera le cas dans 2 ans. Donc aujourd'hui je saute le pas, je prend le risque de faire mes choix et ça me fait peur.
Donc GROS GROS soutient de DINGUE à tous les gens qui subissent des pressions pour leur futur! N'oubliez pas que personne n'a son mot à dire et vous gagnerez du temps! Les voyages que je voulais faire, je les ai fait sans l'avis de personne, même si on m'a dit plusieurs fois non. Tout ce que vous voulez faire dans votre vie va arriver, alors faites le maintenant pour ne pas avoir de regrets et avancer plus vite!! Peut importe qui vous critique, il faut savoir ne pas écouter les commentaires destructeurs. Si vous avez des astuces pour ne pas donner d'importance au jugement des autres (surtout sa famille), ça m'intéresse!!
Je suis désolée de la longueur de ce message, venge toi en me racontant ton histoire! Si tu as besoin de soutient ou de conseils pour faire face à une famille dominatrice devant laquelle on ne discute pas, je ferai ce que je peux pour te donner des conseils. Courage
Bisous et merci à tous ceux qui ont lu (et aux autres aussi)
Je crée mon premier sujet en espérant que mon histoire motive ou intéresse peut-être quelqu'un. Je suis en pleine introspection ^^, très envie de faire le point en racontant un peu ma vie, et je suis curieuse de vos réactions. J'espère que ce sera pas trop long et merci à ceux/celles qui liront (ça rime) !
Les pressions pour mon orientations ont commencées à l'école primaire. Mes parents m'ont fait choisir un instrument très tôt et m'ont fait passé les concours pour rentrer au conservatoire. J'ai donc fait l'impasse sur l'école "traditionnelle" pour rentrer en "horaires aménagées" (matin = école; après-midi = cours de solfège; chorale et instrument). C'était super au début, jusqu'à ce qu'au bout de 2 ou 3 années les profs d'instrument nous ont tous classés dans des petites boites en fonction du niveau que l'on arriverait potentiellement à atteindre dans 20 ans; résultat: une concurrence de malade et des enfants stressés qui se préparent pour leur futur métier en CM1... Bref j'en ai eu marre et j'ai complètement arrêté la musique au collège sachant que je ne serai jamais LA meilleure dans ce domaine et ce n'était pas mon objectif.
Au collège, certains profs disaient que je ne serais jamais acceptée au lycée. Au lycée, (bac L option musique) personne ne croyait que j'allais avoir le bac (12,39 = mention assez bien). J'étais (et je suis toujours un peu) convaincue que je n'aurai absolument aucun avenir, aucun métier, aucun futur. L'angoisse. Suite à une période difficile, mon père ne m'a pas laissé le choix et m'a fait changé de ville (et donc de lycée) au milieu de la terminale (la dépression!! Je n'avais pas le choix, je devais attendre que ça passe sans broncher et si je disais ce que je pensais, j'avais droit à des engueulades super violentes de mon père). J'ai donc riposté en choisissant une fac à l'autre bout de la France (haha!). La liberté commençait là. Du moins c'est ce que je croyais... (suspense suspense ^^) (si quelqu'un à le courage de lire ça, en vrai, respect ^^)
Puis, j'ai fait une licence de musique parce que je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait et que je devais à tout prix continuer les études. Pas de négociation possible avec mon père. J'ai appris grâce à lui que les choses qui me motivent sont les "mauvaises choses". Je ne savais pas quoi faire et à part voyager et partir le plus loin possible. La licence de musique c'était mon seul choix possible où je pouvais être tranquille pour 3 ans.
Les "bons choix" selon mon père sont ceux qui me dépriment (travailler dans le droit, la médecine, l'administration, comptable, prof...). J'envie les gens qui se tournent vers ses filières et à qui ces métiers plaisent. Malheureusement ce n'est pas mon cas. Entre les moments inoubliables et le gros gros stress du futur, j'ai eu ma licence. Et c'est à partir de là que ça à commencer à être de plus en plus délicat...
Alors oui j'ai ma licence, mais je fais quoi maintenant? Partir dans une autre ville avait été une super expérience et comme je ne pouvais pas partir de France sans me faire arracher les yeux par mon père, j'ai déménagé et j'ai fais semblant d'aller à la fac pour avoir le temps de réfléchir (petits boulots et beaucoup de recherches pour le futur). Dans cette nouvelle ville, je connaissais déjà une pote de qui j'étais proche. Mais ça c'est mal passé entre nous: (possessive jusqu'au point ou je ne pouvais pas voir d'autre gens sans qu'elle se vexe, elle ne pouvait jamais rester 1 soirée seule, si tu as autre chose de prévu que de la voir c'était le drââââme...) elle me disait quoi faire de ma vie et me jugeait. Pourtant on passait de super moment mais à un moment où je me sentais étouffée. Quand j'ai rompu avec mon mec du moment (un de ses potes qu'elle m'avait présenté), elle m'a clairement engueulé en me disant que j'étais folle, que je faisais n'importe quoi et que je devrais aller voir un psy. Ce mec, je suis sortie 2 mois avec et je suis très contente de l'avoir quitté: 0 regrets. Aujourd'hui elle essaye de renouer le contact et s'est excusée pas mal de fois, mais les relations de tout ce groupe de pote entre eux ne m'intéresse absolument plus: je veux des gens bienveillants autour de moi (un peu hors sujet, mais PAS tant que ça promis!).
J'ai recommencé une vie toute neuve avec de nouveaux potes et j'ai rencontré un garçon de qui je suis tombée amoureuse, ça s'est très mal passé sur la fin. Clairement on n'était pas fait pour être ensemble mais je ne pouvais en parler qu'à très peu de gens autour de moi: mes nouveaux amis me jugeaient et me disaient que c'était uniquement de ma faute si ça se passait mal. J'y ai cru. Bieeeeeen trop longtemps. Et j'ai fini par me séparer de ses relations toxiques en me retrouvant presque seule dans une ville ou je n'avais plus d'attaches.
Donc on peut le dire: période de merde ^^. Mais qui dit période de merde, dit choses à apprendre!
Pourquoi est-ce que ces gens se comportent comme ça avec moi?
Pourquoi est ce que j'ai recommencé 2 fois le même schéma en moins de 2 ans?
Pourquoi est-ce que mon dernier mec s'est permis de me traiter comme une merde et m'a fait passé pour un monstre parce que j'étais mal dans notre relation (pervers narcissique? en tout cas un gros con!)
Je pense qu'il y a quelque chose dans mon attitude qui incite les gens à me dire quoi faire et à me manquer de respect. J'ai appris depuis que je suis petite que ce que je pense = c'est n'importe quoi; mes sentiments = aucune importance, bref dans ma famille, j'ai toujours eu tord. Je n'ai pas assez confiance en moi (mais ces expériences m'en ont fait gagner beaucoup) et j'accorde de l'importance à l'autre et à son jugement (peur du jugement des autres mais aussi prise en considération de l'autre, jusqu'à me sacrifier et croire que je suis la responsable de touuuuuut ce qui va mal).
Pourquoi est ce que je suis comme ça et que j'attire ses gens là?
Peut être à cause de mon père et à mon orientation!
Il y a des années, j'ai vu une psychologue spécialisé (entre autres) dans l'orientation et elle m'avait parlé de mes difficultés à faire des choix et à laisser les autres décider à ma place; J'avais compris son commentaire mais je ne réalisais pas à quel point ce qu'elle m'a dit est vital
Pour revenir à mon orientation: cette année j'ai fait un master recherche que je déteste (j'ai changé de fac et le niveau était beaucoup trop simple au 1er semestre, au 2em semestre je n'ai pas de cours, juste la rédaction d'un mémoire. Mon directeur de master, je ne l'ai pas choisis (circonstances reloux) ) J'ai marchandé de OUF pour avoir un sujet qui m'intéresse et je me rend compte que OUI, le SUJET m'intéresse, mais pas du tout le travail de recherche: je travaille seule pour quelque chose qui n'aura pas d'utilité, je dois faire des recherches sur des détails qui ne m'intéressent absolument pas pour quelque chose de totalement inutile, avec un directeur démotivant et aucune perspective d'avenir.
Cette année j'ai beaucoup pleuré à cause de mes relations et de l'orientation. Mais j'ai trouvé quelque chose qui va peut être me plaire. Une licence pro (je saute la première année grâce aux equivalences) dans un domaine qui me motive, avec des débouchés, un travail avec des gens, du relationnel, des projets, bref, ça fait au moins 4 ans que je cherchais cette motivation. Et j'ai trouvé la meilleure école pour ça: une école privé réputée dans ma ville d'origine.
Aujourd'hui, ma mère me soutient à 100%, on en a beaucoup parlé et elle peut m'aider financièrement pour ses deux dernières années d'étude.
Mais j'en ai parlé à mon grand frère (7 ans d'écart) qui vit aujourd'hui à l'étranger: il m'a remis à ma place en me insinuant que je manquais de respect aux parents en leur faisant payer une école privé (mon frére à un doctorat en bio en passant par la fac public), il me demande de me justifier et d'être responsable en gagnant mon propre argent et ne pas laisser mes parents tout faire.
Il était évidemment prévu que je bosse de mon côté, ce qui me fait le plus de mal c'est qu'il me considère comme incapable. J'ai passé des années à demander son aide, ses conseils, aujourd'hui il va avoir un enfant à l'autre bout de la planète et me donne des ordres, me dit quoi faire alors que je l'informais juste de mon choix. Aujourd'hui ses mails m'ont profondément découragé et c'est injuste: il n'a pas son mot à dire, je le sais, mais ça me fait beaucoup de peine. On a trop d'années d'écart pour être proche, il ne m'a invité à aucun Noël depuis plus de 5ans. Il s'inquiète pour le porte monnaie des parents. Cette attitude me fait encore plus de mal sachant que j'étais super heureuse d'apprendre qu'il va avoir un enfant, puis j'ai réalisé que ça ne changera rien entre nous. Il fait sa vie de son côté et m'a totalement exclue. Super le grand frère protecteur qui s'inquiète pour moi ^^ ça me fait doucement rire.
Mon père, je ne lui en ai pas encore parlé, il sait vers quelle filière je veux m'orienter l'année prochaine, j'ai prévu de ne pas lui demander d'argent (pour réduire un peu mon stress mais malheureusement augmenter les dépenses de ma mère (qui à les moyens)) . Ce qui me fait le plus peur, c'est sa réaction lorsqu'il apprendra que je vais revenir dans ma ville d'origine (où j'ai beaucoup trop bu et fait pas mal de conneries d'ado). Il n'a toujours pas digéré le divorce et parle de ma mère comme une sorcière (citation exacte "ta mère fait de la magie noire"). Revenir dans la ville où elle habite, c'est risqué...
Grosse ambiance les gars!!!! Bref, pressions familiales de dingue. Je culpabilise à 300% de devoir faire payer mes études à ma mère, j'ai vraiment peur de la réaction de mon père, mais j'étouffe dans la ville où je suis et je n'ai qu'une envie: partir et être complètement indépendante. Avec un peu de chance, ça sera le cas dans 2 ans. Donc aujourd'hui je saute le pas, je prend le risque de faire mes choix et ça me fait peur.
Donc GROS GROS soutient de DINGUE à tous les gens qui subissent des pressions pour leur futur! N'oubliez pas que personne n'a son mot à dire et vous gagnerez du temps! Les voyages que je voulais faire, je les ai fait sans l'avis de personne, même si on m'a dit plusieurs fois non. Tout ce que vous voulez faire dans votre vie va arriver, alors faites le maintenant pour ne pas avoir de regrets et avancer plus vite!! Peut importe qui vous critique, il faut savoir ne pas écouter les commentaires destructeurs. Si vous avez des astuces pour ne pas donner d'importance au jugement des autres (surtout sa famille), ça m'intéresse!!
Je suis désolée de la longueur de ce message, venge toi en me racontant ton histoire! Si tu as besoin de soutient ou de conseils pour faire face à une famille dominatrice devant laquelle on ne discute pas, je ferai ce que je peux pour te donner des conseils. Courage
Bisous et merci à tous ceux qui ont lu (et aux autres aussi)
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