Orientation, psycho, choix et pressions familiales

29 Mai 2016
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Salut tout le monde!

Je crée mon premier sujet en espérant que mon histoire motive ou intéresse peut-être quelqu'un. Je suis en pleine introspection ^^, très envie de faire le point en racontant un peu ma vie, et je suis curieuse de vos réactions. J'espère que ce sera pas trop long et merci à ceux/celles qui liront (ça rime) !

Les pressions pour mon orientations ont commencées à l'école primaire. Mes parents m'ont fait choisir un instrument très tôt et m'ont fait passé les concours pour rentrer au conservatoire. J'ai donc fait l'impasse sur l'école "traditionnelle" pour rentrer en "horaires aménagées" (matin = école; après-midi = cours de solfège; chorale et instrument). C'était super au début, jusqu'à ce qu'au bout de 2 ou 3 années les profs d'instrument nous ont tous classés dans des petites boites en fonction du niveau que l'on arriverait potentiellement à atteindre dans 20 ans; résultat: une concurrence de malade et des enfants stressés qui se préparent pour leur futur métier en CM1... Bref j'en ai eu marre et j'ai complètement arrêté la musique au collège sachant que je ne serai jamais LA meilleure dans ce domaine et ce n'était pas mon objectif.

Au collège, certains profs disaient que je ne serais jamais acceptée au lycée. Au lycée, (bac L option musique) personne ne croyait que j'allais avoir le bac (12,39 = mention assez bien). J'étais (et je suis toujours un peu) convaincue que je n'aurai absolument aucun avenir, aucun métier, aucun futur. L'angoisse. Suite à une période difficile, mon père ne m'a pas laissé le choix et m'a fait changé de ville (et donc de lycée) au milieu de la terminale (la dépression!! Je n'avais pas le choix, je devais attendre que ça passe sans broncher et si je disais ce que je pensais, j'avais droit à des engueulades super violentes de mon père). J'ai donc riposté en choisissant une fac à l'autre bout de la France (haha!). La liberté commençait là. Du moins c'est ce que je croyais... (suspense suspense ^^) (si quelqu'un à le courage de lire ça, en vrai, respect ^^)

Puis, j'ai fait une licence de musique parce que je n'avais pas la moindre idée de ce qui m'attendait et que je devais à tout prix continuer les études. Pas de négociation possible avec mon père. J'ai appris grâce à lui que les choses qui me motivent sont les "mauvaises choses". Je ne savais pas quoi faire et à part voyager et partir le plus loin possible. La licence de musique c'était mon seul choix possible où je pouvais être tranquille pour 3 ans.
Les "bons choix" selon mon père sont ceux qui me dépriment (travailler dans le droit, la médecine, l'administration, comptable, prof...). J'envie les gens qui se tournent vers ses filières et à qui ces métiers plaisent. Malheureusement ce n'est pas mon cas. Entre les moments inoubliables et le gros gros stress du futur, j'ai eu ma licence. Et c'est à partir de là que ça à commencer à être de plus en plus délicat...

Alors oui j'ai ma licence, mais je fais quoi maintenant? Partir dans une autre ville avait été une super expérience et comme je ne pouvais pas partir de France sans me faire arracher les yeux par mon père, j'ai déménagé et j'ai fais semblant d'aller à la fac pour avoir le temps de réfléchir (petits boulots et beaucoup de recherches pour le futur). Dans cette nouvelle ville, je connaissais déjà une pote de qui j'étais proche. Mais ça c'est mal passé entre nous: (possessive jusqu'au point ou je ne pouvais pas voir d'autre gens sans qu'elle se vexe, elle ne pouvait jamais rester 1 soirée seule, si tu as autre chose de prévu que de la voir c'était le drââââme...) elle me disait quoi faire de ma vie et me jugeait. Pourtant on passait de super moment mais à un moment où je me sentais étouffée. Quand j'ai rompu avec mon mec du moment (un de ses potes qu'elle m'avait présenté), elle m'a clairement engueulé en me disant que j'étais folle, que je faisais n'importe quoi et que je devrais aller voir un psy. Ce mec, je suis sortie 2 mois avec et je suis très contente de l'avoir quitté: 0 regrets. Aujourd'hui elle essaye de renouer le contact et s'est excusée pas mal de fois, mais les relations de tout ce groupe de pote entre eux ne m'intéresse absolument plus: je veux des gens bienveillants autour de moi (un peu hors sujet, mais PAS tant que ça promis!).
J'ai recommencé une vie toute neuve avec de nouveaux potes et j'ai rencontré un garçon de qui je suis tombée amoureuse, ça s'est très mal passé sur la fin. Clairement on n'était pas fait pour être ensemble mais je ne pouvais en parler qu'à très peu de gens autour de moi: mes nouveaux amis me jugeaient et me disaient que c'était uniquement de ma faute si ça se passait mal. J'y ai cru. Bieeeeeen trop longtemps. Et j'ai fini par me séparer de ses relations toxiques en me retrouvant presque seule dans une ville ou je n'avais plus d'attaches.

Donc on peut le dire: période de merde ^^. Mais qui dit période de merde, dit choses à apprendre!
Pourquoi est-ce que ces gens se comportent comme ça avec moi?
Pourquoi est ce que j'ai recommencé 2 fois le même schéma en moins de 2 ans?
Pourquoi est-ce que mon dernier mec s'est permis de me traiter comme une merde et m'a fait passé pour un monstre parce que j'étais mal dans notre relation (pervers narcissique? en tout cas un gros con!)

Je pense qu'il y a quelque chose dans mon attitude qui incite les gens à me dire quoi faire et à me manquer de respect. J'ai appris depuis que je suis petite que ce que je pense = c'est n'importe quoi; mes sentiments = aucune importance, bref dans ma famille, j'ai toujours eu tord. Je n'ai pas assez confiance en moi (mais ces expériences m'en ont fait gagner beaucoup) et j'accorde de l'importance à l'autre et à son jugement (peur du jugement des autres mais aussi prise en considération de l'autre, jusqu'à me sacrifier et croire que je suis la responsable de touuuuuut ce qui va mal).
Pourquoi est ce que je suis comme ça et que j'attire ses gens là?
Peut être à cause de mon père et à mon orientation!

Il y a des années, j'ai vu une psychologue spécialisé (entre autres) dans l'orientation et elle m'avait parlé de mes difficultés à faire des choix et à laisser les autres décider à ma place; J'avais compris son commentaire mais je ne réalisais pas à quel point ce qu'elle m'a dit est vital
Pour revenir à mon orientation: cette année j'ai fait un master recherche que je déteste (j'ai changé de fac et le niveau était beaucoup trop simple au 1er semestre, au 2em semestre je n'ai pas de cours, juste la rédaction d'un mémoire. Mon directeur de master, je ne l'ai pas choisis (circonstances reloux) ) J'ai marchandé de OUF pour avoir un sujet qui m'intéresse et je me rend compte que OUI, le SUJET m'intéresse, mais pas du tout le travail de recherche: je travaille seule pour quelque chose qui n'aura pas d'utilité, je dois faire des recherches sur des détails qui ne m'intéressent absolument pas pour quelque chose de totalement inutile, avec un directeur démotivant et aucune perspective d'avenir.

Cette année j'ai beaucoup pleuré à cause de mes relations et de l'orientation. Mais j'ai trouvé quelque chose qui va peut être me plaire. Une licence pro (je saute la première année grâce aux equivalences) dans un domaine qui me motive, avec des débouchés, un travail avec des gens, du relationnel, des projets, bref, ça fait au moins 4 ans que je cherchais cette motivation. Et j'ai trouvé la meilleure école pour ça: une école privé réputée dans ma ville d'origine.
Aujourd'hui, ma mère me soutient à 100%, on en a beaucoup parlé et elle peut m'aider financièrement pour ses deux dernières années d'étude.
Mais j'en ai parlé à mon grand frère (7 ans d'écart) qui vit aujourd'hui à l'étranger: il m'a remis à ma place en me insinuant que je manquais de respect aux parents en leur faisant payer une école privé (mon frére à un doctorat en bio en passant par la fac public), il me demande de me justifier et d'être responsable en gagnant mon propre argent et ne pas laisser mes parents tout faire.
Il était évidemment prévu que je bosse de mon côté, ce qui me fait le plus de mal c'est qu'il me considère comme incapable. J'ai passé des années à demander son aide, ses conseils, aujourd'hui il va avoir un enfant à l'autre bout de la planète et me donne des ordres, me dit quoi faire alors que je l'informais juste de mon choix. Aujourd'hui ses mails m'ont profondément découragé et c'est injuste: il n'a pas son mot à dire, je le sais, mais ça me fait beaucoup de peine. On a trop d'années d'écart pour être proche, il ne m'a invité à aucun Noël depuis plus de 5ans. Il s'inquiète pour le porte monnaie des parents. Cette attitude me fait encore plus de mal sachant que j'étais super heureuse d'apprendre qu'il va avoir un enfant, puis j'ai réalisé que ça ne changera rien entre nous. Il fait sa vie de son côté et m'a totalement exclue. Super le grand frère protecteur qui s'inquiète pour moi ^^ ça me fait doucement rire.
Mon père, je ne lui en ai pas encore parlé, il sait vers quelle filière je veux m'orienter l'année prochaine, j'ai prévu de ne pas lui demander d'argent (pour réduire un peu mon stress mais malheureusement augmenter les dépenses de ma mère (qui à les moyens)) . Ce qui me fait le plus peur, c'est sa réaction lorsqu'il apprendra que je vais revenir dans ma ville d'origine (où j'ai beaucoup trop bu et fait pas mal de conneries d'ado). Il n'a toujours pas digéré le divorce et parle de ma mère comme une sorcière (citation exacte "ta mère fait de la magie noire"). Revenir dans la ville où elle habite, c'est risqué...

Grosse ambiance les gars!!!! Bref, pressions familiales de dingue. Je culpabilise à 300% de devoir faire payer mes études à ma mère, j'ai vraiment peur de la réaction de mon père, mais j'étouffe dans la ville où je suis et je n'ai qu'une envie: partir et être complètement indépendante. Avec un peu de chance, ça sera le cas dans 2 ans. Donc aujourd'hui je saute le pas, je prend le risque de faire mes choix et ça me fait peur.

Donc GROS GROS soutient de DINGUE à tous les gens qui subissent des pressions pour leur futur! N'oubliez pas que personne n'a son mot à dire et vous gagnerez du temps! Les voyages que je voulais faire, je les ai fait sans l'avis de personne, même si on m'a dit plusieurs fois non. Tout ce que vous voulez faire dans votre vie va arriver, alors faites le maintenant pour ne pas avoir de regrets et avancer plus vite!! Peut importe qui vous critique, il faut savoir ne pas écouter les commentaires destructeurs. Si vous avez des astuces pour ne pas donner d'importance au jugement des autres (surtout sa famille), ça m'intéresse!!

Je suis désolée de la longueur de ce message, venge toi en me racontant ton histoire! Si tu as besoin de soutient ou de conseils pour faire face à une famille dominatrice devant laquelle on ne discute pas, je ferai ce que je peux pour te donner des conseils. Courage
Bisous et merci à tous ceux qui ont lu (et aux autres aussi) :)
 
Dernière édition :
28 Juin 2015
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Salut

Certaines attitudes à ton égard de la part de ta famille me font penser à des personnes que j'ai connues. Pour ma part, j'ai eu la chance d'être encouragée à suivre ce qui me plaisait en terme d'études, "depuis mon plus jeune âge" en quelque sorte, et je crois que j'aurais toujours du mal à comprendre pourquoi ce n'est toujours pas le cas ailleurs. Vu que les études, qu'elle nous plaisent ou pas, seront toujours à un moment donné difficiles, autant étudier ce qui nous plaît... même s'il n'y a pas ou peu de débouché (bon, sauf si le but c'est l'argent avant tout, mais à chacun son truc ;) )
Bon courage à toi et à toutes les personnes qui sont dans ta situation :) !
 
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Réactions : Burial et KittyMow
7 Mars 2015
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@kawakawakaro oulala! J'ai lu ton message jusqu'au bout tellement je me reconnaît! Ça fait tellement plaisir de voir qu'on est pas seule dans ce genre de situation!

Alors moi grosse pression de ma mère depuis toute petite (notes, activités extra scolaires, habillement). Ma mère a toujours fait des crises avec pleurs, chantages que je me souvienne. Moi et mon frère rentrions dans le (j'ai toujours été très sérieuse et ultra bosseuse) mais ça n'allait jamais.
Pour te citer un exemple lorsque j'avais 12 ans elle a pété un câble en plein milieu d'un concert de piano pcq j'avais fait une fausse note (je précise que j'en faisais le mercredi aprèm et que je faisais tout pour que ça soit parfait).
Bref mon père est parti (pas étonnant) quand j'avais 16 ans et ma mère a déménagé. J'ai passé mon bac ES mention bien (avec à la clef des troubles alimentaires... aujourd'hui je comprend enfin flou tout ça m'est venu) et je suis partie en fac de langues. La vérité c'est que j'avais aucune idée de ce que j'évite voulais faire et je digerai gentiment l'année pourrie qui avait précedé. Ma mère me voyait déjà interpréte lol.
J'ai finalement arrête au bout de quelque mois pour bosser à macdo, souffler et penser à ma réorientation. Là encore pression insupportable de ma mère. J'ai donc suivit ses conseils en suit partie en fac d'économie (c'est ce que elle avait fait). Je suis aujourd'hui en dernière année à Assas Paris 2 pcq j'ai tellement bossé que j'ai été accepté dans une très bonne fac :)

Et arriva ce qui devait arriver. La dépression. La vraie. Et oui.
J'ai malheureusement encaissé quelques chocs ces derniers mois et je pense que c'est ca qui m'a fait plonger.
Cette été j'ai eu des problèmes de santé horriiiibles suite à une pose de stérilet qui s'est mal passé (4 mois sous morphine et ça ne faisait rien).apres m'être fait élevé cette horreur je démarre ma 3eme année crevee. Ma mère me demandant déja comment se passe mes revisions pour les concours d'admissions parallèles EN MEME TEMPS que la fac d'eco. Heu ouais bien sure tout va bien (tu parles que je me voyais commencer ca maintenant). Là dessus je perd mon meilleur ai décédé dans un accident. Je vais donc à sa cérémonie à Edimbourg tout en travaillant comme une folle pour mes examens. D'ailleurs j'ai tellement travaillé que je crois que je les ai rate. Vous pensez que ça se termine la? Ah non. Juste après mes exams je me fais largue par le mec que je voyais et dont j'étais amoureuse depuis 1 an et demi.

Nous voila au second semestre. Je suis épuisée physiquement, pschologiquement mais je ne lâche pas pcq j'ai envie d'en finir pour aller dans une voie qui me plait vraiment (et non à ma mère). Ayant de très mauvaises relation avec ma mére et un père cool mais exilé en Bretagne chez son amie je suis un peu seule face à tout cela.
Je décide donc d'aller voir un psychiatre car je ne dors plus la nuit. À mon grand soulagement les Nati dépresseurs qu'il m'a prescrit fonctionne bien meme si je m'étais jurée de ne jamais prendre ses saloperies. Je n'ai pas trop le choix je dois travailler pour mes examens de juin et me sortir de ça toute seule.

Tout ça pour te dire @kawakawakaro que depuis 2 ans je suis intéressée par les métiers de la forme et rêve de faire une formation pour être professeur de fitness (qui n'a rien avoir avec ma licence d'économie). M'étant toujours interdite de penser réellement à le faire, après un entretien thérapie je réalise aujourd'hui que j'ai le droit de l'écouter et d'aller vers ce qui me plait. En faite, j'ai meme le droit de me tromper.
Ma mère en a entendu parlé, elle n'a pas arrêté de m'appeler et de faire des crises en me disant que je vais rater ma vie, que ce n'est pas pour moi et que je le regretterai. Mon frère s'y est mis aussi (il est ingénieur aux États Unis).
J'essaie de leur dit que quand bien même je "raterai" ma vie j'ai le droit de faire des choix et de m'orienter vers ce qui me plait (je pense ne pas m'être assez écouté toutes ces années). Ils peuvent me conseiller, me mettre en garde mais ces crises ne servent à rien.
Pendant ces temps difficiles o je vie chez mon grand pere (chez qui n'ai la paix) je ne sais plus qui écouter. Mon psy me dit de m'écouter moi et d'aller vers ce qui me plait meme si je me trompe et de l'autre côté ma mère et mon frère me menacent. J'ai l'impression qu'ils me rendront coupable de mes choix.

J'en ai fini par coupe les ponts pour pouvoir me recentrer sur moi meme et bosser tranquillement ma licence d'economie en prenant mes anti dépresseurs, c'est déjà assez dur comme ça. Je ne sais pas s'ils comprendront mais pour la première fois j'ai compris qu'il fallait que je l'écoute et que je prenne soin de moi. J'ai toujours voulu faire plaisir, agir en fonction des autres, de leur choix mes jamais en fonction de mes besoins. Je suis pourtant sure que c'est la démarche à suivre et que j'ai raison en l'écoutant mais c'est tellement difficile quand tout l'entourage est contre vous.

Seul point positif: mon père m'aide beaucoup mais si je le vois peu. Il est prêt à "payer" ce qu'il me plait en terme d'études et il sait que ma mère est instable. Il est contre toute cette pression autour de moi.

Voila j'espère que tu liras ce témoignages, dites moi si vous êtes dans le même cas! C'est un énorme soutient!
 
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Réactions : Burial et kawakawakaro
29 Mai 2016
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Woaw, c'est ouf qu'ont soit dans le même cas! Je voulais prendre le temps de te répondre correctement excuse le temps que ça m'a pris!

Merci d'avoir pris la peine de lire et de répondre! Je me reconnais tout à fait dans ce que tu vis et j'ai la même stratégie: m'imposer et faire ce que je veux en refusant qu'on me dise le contraire. ça demande beaucoup de courage et de l'égoïsme de dire non aux gens qui ont toujours été là pour nous et qui nous guident depuis qu'on est enfant. On est obligé d'imposer le respect brutalement pour que ça marche, j'ai l'impression que mettre de la distance et faire sa vie de son côté sans se soucier des autres c'est la seule solution pour qu'on puisse suivre notre coeur. Mais je me sens toujours assez mal par rapport à tout ça, j'ai le sentiment de tout faire mal, encore... Normal, j'envoie balader tous mes repères et j'essaie de me construire sans soutient et sans entourage motivant...Mais au moins la démarche est là et j'essaie de plus me faire marcher sur les pieds.

Ce qui s'est passé depuis mon post: je suis revenue dans ma ville natale et je suis rentrée dans l'école privée catho. Malheureusement ça c'est mal passé pour moi: niveau trop bas, école pas du tout conforme à ce qu'on m'a vendu, trop étouffant, impression de revenir au lycée et ne plus avoir de liberté du tout. J'ai tenu 2 mois, impossible de me faire à l'ambiance, ça ne m'apprends pas grand chose et j'ai arrêté la fac pour commencer ma vie et faire quelque chose qui me plait. C'était un échec. Attentes VS réalité...
Quand mon frère nous à appris son mariage, j'ai craqué et j'ai acheté un billet d'avion pour le Nicaragua, 10 jours à Noël: je me suis dis que si tout le monde fait ce qu'il veut sans se préoccuper des autres, j'allais faire pareil.Quand je suis partie, j'avais déjà quitté mon école et n'avait plus d'obligations en France: ça m'a permis de voyager 2 mois et demi, j'ai même visité Mexico City et Cuba sur le trajet du retour, j'ai rencontré un homme génial qui m'a ouvert les yeux sur le bonheur, on est encore ensemble et il va venir en France me rejoindre bientôt. Bref, ce voyage complètement improvisé, j'ai pu le vivre en m'en foutant totalement du monde qu'il y avait autour de moi et en faisant mes propres choix! Youhou! Je suis tellement fière de l'avoir fait même si ça m'a fait très peur et que j'étais paumée, je me rends compte que c'était la liberté absolue d'être perdue!!

Toujours est-il que là j'ai arrêté de parler à mon père pour l'instant parce que je cherche un travail et j'ai peur qu'il m'insulte et me fasse culpabiliser tant que je n'aurais pas trouvé de travail. J'essaie de me protéger et de me construire avant de dire toute la vérité et être honnête avec lui.
Le seul projet qui persiste malgré tous les problèmes, ce serait de devenir prof de hoop dance (hula hoop, hooping, c'est pas trés connu mais y à beaucoup de vidéos sur youtube si ça t'intéresse), pour l'instant j'ai encore beaucoup de choses à apprendre mais c'est une vrai passion et c'est ce qui me plait vraiment le plus au monde.

Donc là je suis revenue chez moi, j'avais un peu tout détruit en partant, j'ai beaucoup déménagé et je n'ai plus beaucoup de soutient autour de moi. Je me rends compte aussi que mes anciennes relations me rendaient malheureuses et que mes amis les plus proches me manquent énormément de respect et me rabaissent... C'est très dur de revenir et essayer de se reconstruire sans un cercle positif autour de soi, surtout que je culpabilise toujours beaucoup pour rien, je commence à faire de grosses insomnies (vraiment je ne dors pas du tout de la nuit!), donc moi aussi je vais voir un psy, demain. Je souffre vraiment de ne pas avoir ni boulot, ni école et ça m'isole beaucoup. En plus, je choisis de me couper des relations qui me font du mal même si ça veut dire me retrouver seule pour un temps. Mais je pense que je ne vais pas souffrir pour rien, que c'est temporaire et je vois bien régulièrement que je deviens une meilleure personne. Ce n'est clairement pas l'avis de tout le monde.

J'aimerai bien te donner de vrai conseils mais je sais pas comment l'histoire se termine, moi aussi je suis en plein chemin et j'expérimente un peu "l'égoïsme" (est-ce vraiment de l'égoïsme?), faire des choix et me séparer de ce qui me fait du mal. Je vis assez mal les séparations et ça me fait du mal de devoir me couper de mon entourage pour avoir une chance d'avoir une vie que j'aime et qui me fait du bien. Je sais pas encore si je fais le bon choix mais c'est la seule solution que je trouve pour évoluer. Je ne veux pas reprendre ma place de la gentille de service un peu soumise, un peu manipulable, qui fait ce qu'on lui dit. Le rejet social et la culpabilité de faire tout mal me ronge encore. Mais même si ma dépression me freine beaucoup, c'est aussi une période de deuil nécessaire pour se reconstruire non? J'ai envie de tout changer et de me battre pour avoir quelque chose de neuf qui me correspond. J'ai l'impression que s'imposer au prés de ses parents est juste un début et que ça déclenche toute une série de changements beaucoup plus fluides dans sa vie... Je sais pas si c'est très clair ^^

Comment tu t'en sors avec ta dépression et l'opinion des autres? Les choses ont évolués pour toi depuis ton dernier message? En tout cas, hésite pas à dire non à ce qui te convient pas, je pense que c'est quelque chose qu'on ne regrettera pas et qui nous fera gagner du temps dans la vie! Plein de courage à toi et bonne chance pour tes études et les partiels!
 
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Réactions : Burial

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