Telle une abeillle qui butine,
Virevoletant de fleurs en coeurs.
Elle voletait sur la sentine,
Et percut une divine odeur.
Une princesse lunaire et mutine,
Dominant tout de sa hauteur.
Ce fût pour elle une capucine,
Elle médita sur ses humeurs.
Mais la voyant emplie d'épines,
L'abeille s'en fut à contrecœur.
Eut-elle eu vent de cette contine,
Que la princesse, pleine d'ardeur.
Partie en quête de la coquine,
Et lui fit cadeau de son coeur.