Édit : je pense qu'à ce stade du débat, il serait bien de résumer la situation. Cela dit, je vais le faire selon ce que moi j'ai compris. Je continue mes recherches, mais l'opinion publique sur le net semble plus à même de critiquer Sarkozy sans finalement voir le fond du problème. J'espère, en conséquent, ne pas me planter. Si quelqu'un s'y connaît plus que moi sur l'affaire, faut pas hésiter à me reprendre :
Les fonds secrets de l'Élysée, dans lesquels des Présidents comme Mitterrand (ou Chirac ?) ont piqué pour arrondir les fins de mois, ont été supprimés. Tout le monde savait que ces fonds existaient, tout le monde, je dis la France entière, seulement, personne, sauf les concernés, ne savaient combien ils prenaient chaque mois, ni où allaient les sommes volées.
En augmentant son salaire, Sarko s'est ainsi empêché de piquer dans la caisse. Les fonds secrets ont été "fondus" dans le budget actuel de l'État, ce qui l'a fait tripler. Ainsi, la transparence est respectée en ce sens que, les fonds secrets n'existant plus, on sait exactement ce que gagne le Président, et on sait qu'il ne piquera plus dans la caisse à des fins personnelles.
Seulement, et c'est là que je nai pas tout compris, et que je ne trouve pas de sources pour confirmer mes dires, en alignant son salaire sur celui de son Premier ministre, Sarkozy ne touchera plus aucune retraite (maire de Neuilly, député des Hauts-de-Seine, ancien avocat...) lorsqu'il aura fini son mandat, tout comme le Premier ministre (même si celui-ci a aussi été député et/ou maire ??? Là-dessus, si une membre pouvait éclairer ma lanterne, merci), et devra payer sa future avec ses "économies" de salaire d'ancien Président, tout comme fait un Premier ministre. Logiquement, cela veut aussi dire qu'il ne touchera pas les 12000 euros mensuels en tant que membre de droit du Conseil constitutionnel.
Si tout ce que j'ai dit est bon, alors une autre question totalement différente de celle du début se pose : valait-il mieux supprimer les fonds secrets tout en continuant de payer Sarkozy 8300 euros, en plus des retraites des anciennes fonctions que je pense il touche déjà en tant que Président, et qu'il aurait continué de toucher après son mandat ; les 8300 euros lui servant et à payer ses dépenses personnelles, et les charges qui vont avec ? Ou bien vaut-il mieux que Sarkozy bénéficie dès à présent du même régime que Fillon ? Mais, dans ce cas, comment être sûr qu'une fois son mandat fini, il ne trouvera pas un moyen de continuer à toucher ses retraites d'anciennes fonctions sans que personne ne s'en aperçoive, puisqu'il ne sera plus concerné par le principe de transparence ? Et qui pourra lui interdire d'entrer au Conseil constitutionnel, lui octroyant ainsi 12000 euros mensuels ?
Bref, c'est là-dessus que j'ai des doutes, et je continue de penser qu'il valait mieux intégrer les fonds tout en continuant de le payer 8300 euros, surtout que, si je ne me trompe pas, il touche aussi les retraites d'anciennes fonctions en tant que Président...
Mais bon, tout mon second paragraphe est à vérifier, confirmer ou infirmer.
C'est vrai qu'au début, j'me suis pas mal fourvoyée, car je n'avais pas tous les éléments (mais suis-je la seule ici ?) même si je reste plutôt contre cette augmentation, je viens de l'expliquer.
En attendant, je continue mes recherches pour confirmer mon second paragraphe.
Voilà, j'ai trouvé
ça pour l'instant, si ça peut faire avancer le schmilblick... en toute objectivité, ne l'oublions pas.
Donc, je réitère ma question : comment être sûr que Sarkozy n'en profitera pas pour toucher sa retraire une fois son mandat fini, ni qu'il réussira à s'octroyer une place au Conseil constitutionnel ?
Édit du 9 novembre (tiens, c'est le 38ème anniversaire de mort de De Gaulle)
: en effet, après avoir mûrement réfléchi cette nuit, je suis pour cette augmentation qui, selon certaines voix de l'UMP, n'en est pas une, puisqu'il s'agit en fait plutôt "d'une baisse de salaire de 15 à 20%" (source :
Libération) par rapport au salaire de Chirac. Et en effet, que sait-on de ce que Chirac a réellement gagné pendant 5 ans ? Rien. On sait juste qu'il touchait ces 8300 euros en tant que Président, mais on ne sait rien concernant ses retraites de maire de Paris, et de député de la Corrèze, et encore moins des sous qu'il a piqués dans la caisse. Néanmoins, on peut facilement concevoir qu'il touchait plus que Raffarin et le Vil Pain à leur époque, par mois. Sans oublier que Chirac n'a vraiment pas une mauvaise retraite actuellement : indemnités de Président, de maire et de député, + 12000 euros mensuels du Conseil constitutionnel.
Maintenant, Sarkozy ne pourra plus rien prendre dans les fonds, et il ne touchera plus des sommes inconnues de retraité...
Après, j'ose espérer qu'une fois fini son mandat, on ne paiera pas ses retraites, nous, contribuables, et qu'ainsi, il respectera sa parole jusqu'au bout, ni qu'il touchera 12000 euros du Conseil constitutionnel (mais ça, fait-ce partie de sa retraite ? Je n'en sais rien, et je ne crois pas...).
Et j'espère encore moins que la Cour des Comptes, qui contrôle maintenant le budget de l'Élysée, n'a pas été corrompue par Sarkozy, mais là, ne tombons pas dans une psychose facile.
Finalement, ne plus faire attention à mes avis au tout début du topic, je trouve que cette transparence est une très bonne chose, et je ne pense pas, au fond, qu'il s'agisse d'une augmentation de salaire, dans le sens où l'on peut supposer que Chirac gagnait bien plus que son argent de poche par mois
. Pour une fois que Sarkozy fait quelque chose de bien (oui enfin, cette appréciation est subjective
)...
Donc, moi je dis oui, à condition que le contribuable ne se fasse pas rouler en payant sa retraite lorsqu'il aura terminé son mandat.
Après, l'UMP se justifie en comparant ce nouveau salaire avec celui de chef d'États étrangers, ce que je trouve débile, car l'organisation politique et la situation économique ne sont pas forcément les mêmes dans les autres pays, et puis, que je sache, il ne doit pas s'agir d'une course à la richesse entre Présidents
.
Voilà, je crois que mon avis ne changera plus. Maintenant, à chacun de juger comme bon lui semble.