Je les ai tous aimés, chiens, chats, lapins... et volailles. J'ai eu des rapports plus "privilégiés" avec une poule (ui ui) qui était née avec une malformation. Je l'ai appelée Suzy, comme l'héroïne d'un livre que j'aimais bien. Elle était toute jaune, elle avait un air particulier. Je ne voulais pas que ma mère la tue pour la manger, alors j'ai dit que je l'avais choisie "pour moi". Je la caressais, je venais la voir, et je la regarder, c'est tout. Elle marchait mal, si j'avais pensé qu'elle souffrait, je crois que j'aurais préféré la faire tuer. Mais elle semblait paisible. Elle a vécu assez longtemps, pour une poule. Quand elle est morte j'étais très triste, mais je savais que c'était comme ça. Je l'ai mise dans une boîte à chaussures, et j'ai essayé de "l'incinérer". Le feu a très mal pris, et l'odeur était épouvantable, c'était une catastrophe, lol. Du coup j'ai enterré la boîte, je crois. Je voulais qu'elle ait une belle fin et qu'elle ne soit pas mangée par les vers ou toute pourrissante. Bon, je crois que j'ai loupé mon coup.
J'ai eu une chatte que j'affectionnais tout particulièrement. C'était Polissonne. Chaton, elle était très fragile, tout le temps malade, et je l'avais prise "sous mon aile". J'allais la voir régulièrement, je la caressais très doucement, je voulais qu'elle se sente bien. Ma mère pensait qu'elle allait mourir. Mais elle devait être très forte car plusieurs semaines après le début de sa/ses maladie-s elle se portait très bien, et elle est devenue très vive. Tous les matins, tôt, elle me rejoignait quand je prenais mon petit déjeuner. Elle attendait que je lui donne (c'était une forme de rituel quotidien) mon fond de lait restant. Elle était très sauvage, et pourtant très câline quand "elle était en confiance". Je l'aimais beaucoup. Elle a disparu je ne sais pas comment.
Y'en a plein d'autres, genre mon chien, mais j'ai des remords concernant certaines petites choses, alors je m'arrête ici.