Topic des amoureuses et des "en couple"

[VII]

@VII tu penses vraiment que tous les gens qui vivent sous le seuil de pauvreté sont objectivement malheureux tous les jours de leur vie, et à l'inverse, que ce n'est pas le cas pour les gens qui sont au-dessus ? Enfin l'existence me semble quand même un brin plus compliquée que ça (même si je sais très bien que la précarité n'est pas un cadeau quand on la vit au quotidien, c'est évident).

Et comme je l'ai dit plus haut, la rupture reste toujours envisageable.

Edit : Entendre "je n'ai pas eu le choix" me fait toujours un peu mal quand on parle des relations amoureuses (ce n'est pas forcément mon avis pour d'autres sujets). Je comprends que "ce choix là était le compromis le plus avantageux" ou "le moins douloureux" (et c'est à peu près comme ça que chacun gère sa vie sentimentale en général) mais rejeter en bloc ses responsabilités, ça me semble un peu facile. On ne meurt pas d'une rupture amoureuse...

Ben c'est ce que je dis
L'obligation est de rester ou on est, ou de partir, la relation à distance comme la rupture ou autre sont des compromis.
Quand April parlait de son cas j'ai eu l'impression d'entendre "Je suis obligée de rester la ou je suis, la relation à distance est un compromis", tu vois ce que je veux dire?

Quand au bonheur, vaste question! Je ne pense pas qu'on est heureux riche, mais je pense qu'il est majoritairement difficile d'être heureux (de s'émanciper etc) quand on vit sous le seuil de pauvreté (qui en général n'est pas juste la conséquence d'un boulot qu'on aime et qui paye mal mais d'un travail aliénant, répétitif, sans parler d’éventuels enfants). Évidemment que l'existence c'est plus compliqué mais le seuil de pauvreté (je crois) est calculé en fonction de nécessités (santé, éducation, logement) qui ne sont pas forcement accessibles (c'est pas a partir de tant de mètres carrés qu'on est heureux ou pas mais en dessous de combien on ne l'est en général pas etc)

 

[Elégance.]

Si j'avais été élevée différemment, ou si j'avais plus d'ambition, ou peut-être fait des études qui me passionnent plus, je penserais sûrement autrement.
Il est seulement invenvisageable pour moi de vivre une relation à distance avec lui. Si on se trouve face à ça, et bien.. je partirai, coûte que coûte. Je ne crois pas que ce choix soit meilleur, en fait. C'est juste une façon différente d'envisager les choses.

On ne choisit pas la relation à distance.
Et croyez moi, si j'avais eu le choix, je ne serais pas partie.

Mais voilà, le seul master qui m'intéressait se trouve à 900km de chez lui. Je suis passionnée par mes études, j'adore ce que je fais et elles sont toujours passées avant mon couple parce que pour moi c'est primordiale d'avoir un boulot qu'on aime.
Malgré tout il m'a soutenu dans mon choix (sauf celui de partir à l'étranger), m'a poussé à envoyé ma candidature plutôt que je reste près de lui à faire quelque chose qui ne me plait pas.
Il n'a pas pu me suivre et je ne lui en veux pas. Il fait des études qui l'intéressent en alternance dans une boite qui souhaite même l'engager quand il sera diplômé ce qui explique le fait qu'il ne soit pas venu avec moi.

Avant de partir, j'étais contre la relation à distance. On en a discuté, même si au début on ne pensait pas tenir le coup, et au final, tout va bien. Enfin, quand j'ai un coup de blues, que je déprime, je l'appelle et il me remonte le moral. Il a toujours tendance à dire que c'est moi qui suis partie, qu'il faut que j'assume et que j'agisse en adulte.
Pour nous, la distance à changé énormément de choses dans notre couple. On a grandit, on a murit, on est plus le couple du lycée à faire aucun projet. On envisage de s'installer ensemble quand je rentre. Et c'est en écrivant ça que je me rends que même si je me plains, qu'il y a des choses qui m'agacent, j'ai quand même de la chance de l'avoir près de moi depuis 4ans et que malgré la distance on est toujours aussi amoureux.

Donc oui, la distance c'est de la merde, mais parfois on a pas le choix et on doit avec. J'envie toute celles qui habitent avec leur copain et qui peuvent le voir tous les jours.



Sinon, je venais dire que je l'attends, et que j'ai hâte de découvrir quel cadeau il m'a fait

 

[Mitchie]

Bah la rupture est quand même une solution alternative...

Enfin je sais qu'elle est totalement écartée de la conversation comme si c'était un énorme tabou, mais dans toutes mes relations, il a toujours été clair qu'en cas de séparation géographique, la relation prendrait fin, point.

Je pense que tout ça change quand on est confronté à ce genre de situation, qu'on a une relation où est attaché sentimentalement à la personne et quand la personne part et que l'un des deux ne peut pas ça semble logique de continuer.
Après oui ca se fait en discutant, moi personnellement (c'est important) la rupture pour motif de distance c'est possible quand on est pas encore très attaché mais après ça depend des gens, des priorités des personnes.

 

[Gros-Câlin]

Mais pourquoi ce débat ?
(j'ai loupé le début et des posts ont été supprimés)

Je crois que chacun se sent un peu visé, et surtout chacun voit midi à sa porte.
Et pour certaines ce sera difficile mais elles vont tenir et pour d'autres non.

Et ça dépend du vécu.

Ma première histoire d'amour a été à distance, pendant plus d'un an (j'en parlais d'ailleurs ici, ça date !) et franchement c'était une très belle histoire, magnifique, qui m'a bouleversée, je ne regrette pas... mais je ne le revivrai plus.
Pour moi c'est impensable désormais, j'en ai trop souffert, j'ai été malheureuse, clairement.
Je tenais le coup car j'étais éperdument amoureuse, mais non.
Ce n'est plus pour moi.
Après, je dis ça mais je ne suis pas confrontée, et c'était y'a 5 ans, j'ai énormément changée... mais je ne veux plus.
avec mon ex avec qui je suis restée 3 ans, j'ai fait en sorte de ne pas être à distance, j'ai eu de la chance d'avoir un master dans ma région, bref je suis chanceuse.
Mais c'est juste trop dur pour moi, ça me rappelle trop de tristesse. Une période de ma vie que j'ai voulu oublier et que j'ai oublié, où j'étais l'ombre de moi-même.
C'est personnel, c'est la vie, c'était extraordinaire de ressentir et d'aimer comme ça, mais je ne peux plus désormais.
J'ai mis près d'un an à m'en remettre, et c'était lié à cette distance, à ce manque, cette souffrance, non, voilà, pour moi avec le recul, et avec les autres histoires que j'ai vécu, je ne peux plus le revivre.
Ca ne convient à personne, mais certaines trouvent la force de le vivre, de tenir, j'ai été cette personne, j'ai tenu et j'aurais pu encore tenir si ça ne s'était pas cassé, mais voilà, avec la rupture ma force pour supporter ça est partie.

Alors voilà, chaque histoire nous pousse à accepter, refuser, faire des choses qu'on ne soupçonnerait pas, mais ce n'est pas parce qu'on refuse la distance que notre couple est moins fort... C'est peut-être nous qui ne sommes pas assez forts, et il n'y a pas de mal à ça.
Et j'aurais beau être éperdument amoureuse, adorer mon métier, mes études, je ferais toujours en sorte de ne pas être à distance car ce n'est plus pour moi, je ne sais plus ce que c'est et je ne veux plus de ça.
Celles qui le vivent sont très courageuses pour moi.
Tout comme celles qui feraient en sorte de l'éviter.

Pour certaines, c'est la seule solution car la rupture est inenvisageable et l'amour permet de tenir (Jehn.), pour d'autres, (Sword et moi en l’occurrence) c'est la rupture, au départ ou après, parce que personnellement je n'ai plus la force pour ça, malgré l'amour que je ressentirais, mais ce serait trop dur pour moi, je redeviendrais une ruine, et je ne veux plus.

Bref chacune réagit à sa façon, et aucune n'est meilleure qu'une autre.

 

[Powpy]

Pour rebondir un peu sur le débat (sur le fond je suis d'accord que c'est une question de point de vue et de priorité), je me sentirai totalement incapable de quitter (dans le sens rupture) mon copain au motif que nous allons être séparés géographiquement.
Je sais bien que dans certains cas cela s'impose (si la distance est vraiment trop grande et les moyens financiers limités) mais j'espère que cela n'aura jamais à s'imposer à notre couple car ce serait au dessus de mes forces. Pour moi ce serait mettre de côté la majeure partie de mon bonheur par choix. Je me dirai "je suis en train de quitter l'homme de ma vie, je sais que je ne retrouverai plus jamais cela...". Cela me semble horrible et insurmontable, je n'y survivrai pas.
Pourtant, de nous deux je suis toujours celle qui a la bougeotte, qui envisage de partir en Angleterre cet été et puis pourquoi pas en Erasmus après. J'encourage même mon copain à le faire. Mais JAMAIS je ne pourrai me résoudre à rompre avec lui pour cette raison.
Évidemment ce n'est que mon point de vue et ça n'engage que moi.

 

[Mitchie]

Houla gros debat ses parents m'ont offert un cadeau alors qu c'était pas prévu et que je passes pas les fêtes avec eux.
Je crois que ca rends mon copain encore plus mal à l'aise que moi, et il a peur que je me sens redevable.
Je crois qu c est parce que la dernière fois que je les ai croisé je leur ai offert des petits nougats et chocolat à la base c'était pour toute la famille mais vu que surtout ses parents qui aiment les sucreries.
Mais bon c'est pas comparable à un sac(oui oui) du coup je sais pas si je dois leur offrir un vrai cadeau maintenant.
J'ai jamais autant compris le sens de donnant-donnant du cadeau maintenant.

Pour le débat dans mon cas je considère que j'avais le choix de pas partir mais après c'est parce que j avais envie de réaliser des envies personelles malgré mon couple.
J'avais envie de partir à l'étranger bien avant de le rencontrer et quand il y a eu la possibilité j'étais avec lui je l'ai fais quand même. Après peut etre que si j'étais célibataire je serais partie beaucoup plus loin sans fair d'aller retour à mon pays.
La j'hésites a continuer mes études dans une autre ville ou dans la mienne, je pourrais faire dans les deux mais depuis longtemps j'ai envie de vivre ailleurs et mon copain a son travail et il n'y a qu'à Paris qui peut trouver des projets intéressants.
Donc si je pars ca sera de nouveau à distance.
Je considère avoir le choix mais après c'est une histoire d'épanouissement personelle.
Mais je suis d'accord en lisant les posts que dans d'autres cas il n'y a pas le choix.
April Wheeler a bien résumé la situation personellemnt je serais dans le camps numéro 1 quand elle était dans le deuxième cas.

 

[Ephialtès.]

Je suis trop contente, pour la première fois j'ai trouvé des vrais cadeaux ! Enfin ça sort de l'habituel habit/parfum quoi, c'est pour moi un miracle

Du coup je pense que je vais lui écrire une lettre (d'amour si possible mais bon, il le sait déjà) avec une "to-do list" (j'ai piqué l'idée à une mad'z ici ) et un carnet où écrire des poèmes avec un poème de Baudelaire en première page, parce-qu'il m'avait dit qu'avant il écrivait des poèmes mais qu'il avait arrêté. Et puis euh, après je reviendrai aux cadeaux habituels mais j'espère que ces petites attentions vont lui plaire !

 

[Monies]

Je ne le revois que dans trois semaines et il me manque déjà...

 

[Mèng]

Bon, en fin de compte je n'ai rien répondu du tout. J'étais tellement mal à l'aise que je ne pouvais même pas faire en sorte d'en rire et de faire passer gentiment le message que Non, il n'y aura jamais de dîner. Ni rien d'autre d'ailleurs. Je ne sais pas comment ça va se passer la prochaine fois que je le verrai. J'espère juste qu'il ne fera pas de commentaire la dessus. C'est quand même un des collègues que je préfère le plus..... Je sens que j'en fais trop mais bon.

 

[Perlea.]

Je n'ai pas lu tous les posts sur le débat de la relation à distance, parce que je ne suis pas sûre d'en avoir le courage. Je me sens concernée.

J'ai essayé de trouver un travail / un stage aux USA pendant de longs mois pour pouvoir suivre mon homme pendant un an. Je n'ai pas réussi, alors je l'ai suivi pour trois mois, en puisant sur mes réserves. Ça m'a coûté un bras, c'est vrai, mais ça a raccourci notre séparation (qui commencera dans une quinzaine de jours) de 11 à 8 mois. On se serait vraiment bien passé de ça, mais je n'ai pas le choix, le visa ne tombe pas du ciel. Et puis, je n'ai pas les réserves suffisantes pour vivre dessus pendant un an. Je n'ai pas pu m'inscrire au chômage ici, chercher une offre de travail là-bas parce que c'est illégal, etc.

Et puis honnêtement, trois mois sans travailler, je commençais à m'ennuyer furieusement. Je ne peux pas vivre que d'amour et d'eau fraîche et pourtant, je l'aime comme une petite folle.

 

[Jazzxthieves]

Je ne sais pas quand on se revoit mais je sens qu'on ne pourra pas se voir avant mon départ à Deauville. Ses parents sont descendus à Paris et sont là jusqu'au 31 mais moi aussi je veux le voir et passer du temps avec kui nonméoh uppyeye:

 

[zinzoline]

@April Wheeler : Je tenais juste à te dire que je te comprends et te soutiens.

[Parti.]