Topic des amoureuses et des "en couple"

[Taina.]

Ce weekend, on a rien fait du tout, on est restés au lit à papoter, se caliner, rigoler, c'était parfait!
Il y a plein de moments du quotidien que j'aime, comme quand il m'appelle pour me dire qu'il est sorti du boulot, qu'on discute quelques minutes au téléphone et que je ne tiens plus en place parce qu'il sera bientôt là.

(ne pas citer)

 

[Stroke]

Il a mis une photo de nous en photo de couverture sur facebook
C'est tellement inattendu que je me demande si c'est pas quelqu'un d'autre qui a pris son portable et l'a fait dans son dos

 

[Callie.]

@Yoghourt. :  je compatis, c'est vraiment horrible et frustrant de faire face au silence dans ces situations là .

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Acte 2 de monsieur Callie. qui se dit faux maniaque, j'ai commencé à ranger l'appart hier soir mais vu que je suis blessée il m'a dit qu'il finirait et d'aller me reposer (quelle douce attention ) je me lève ce matin et l'appart n'a rien de rangé, mais il m'a laissé un mot d'amour sur la table avec un PS : "désolé pour le rangement mais c'est pas moi, c'est Charlie" avec un dessin débile de notre chat pour imager ses propos, bonjour mon copain a 4 ans, j'hésite entre  et .

 

[Olive°]

Hier je crois que j'ai été punie pour avoir dit sur le forum que je tombais presque jamais malade, et que la gastro que tout le monde a peur d'attraper, moi j'en ai eu une fois dans ma vie alors que je me ronge les ongles et donc que je pourrais avoir toutes les maladies du monde.

Et bien après une semaine d'angine, hier ca a été gastro!
C'est venu tout à coup, j'ai eu une grosse chute de tension, des bourdonnements dans les oreilles. J'ai eu vraiment peur de tomber dans les pommes ou qu'il m'arrive quelque chose alors que je ne sais même pas le numéro des urgences en Suisse.
Evidemment comme cette histoire de peur d'être enceinte n'était pas encore reglée, je me suis imaginée être vraiment vraiment enceinte (la veille j'avais en plus eu l'impression que mes seins avaient grossi ). Puis j'ai eu d'énormes nausées et maux de ventre. Là sur les chiottes je me suis imaginée être en déni de grossesse depuis 9mois et accoucher de la pire des facons dans sa salle de bains comme ils racontent dans "tellement vrai" ......... Oui oui j'étais au fond du bac. A coté de ca je devais gérer le fait que je m'étais engagé pour un remplacement l'après-midi, qu'à 11h j'ai eu la chute de tension mais je m'imaginais avoir faim ou pas assez dormi. Je me suis allongée après avoir mangé un truc et en me levant c'était pire. Mais évidemment je me suis faite piéger parce qu'à midi quand j'ai voulu annuler mon remplacement, tous les bureaux de secrétariat étaient fermés, jusque 13h30 (alors que mon remplacement commencait à 13h40).

C'était la panique, j'étais à fleur de peau, après mille appels en vain j'essaie d'appeler la prof que je devais remplacer qui m'envoie péter comme de la merde en me disant en gros que c'est pas son problème et qu'elle peut rien faire pour moi. Qu'il faut attendre 13h30 et appeler à ce moment là, merci connasse.
Là évidemment je me mets à chialer comme un gros caca, puis je vomis. Alors là c'était sur j'étais enceinte, la prof était une connasse d'en avoir rien à faire et je voulais juste le dire à mon copain qui était au boulot . J'appelle mon copain qui comprend RIEN à pourquoi je pleure.... Je lui dis heureusement pas cette histoire de grossesse tirée par les cheveux.

L'après-midi a été catastrophique, chaque gorgée d'eau ressortait, je tremblais, j'étais épuisée, endolorie de partout avec des crampes d'estomac et des reflux d'acide.

Mon copain est rentré et c'est allé mieux. Il m'a donné des médicaments plus efficaces que ce que j'avais. Et puis je lui ai raconté tous mes malheurs, et enfin ma peur d'être enceinte. Il m'a dit que j'avais pas à être désolée de lui avoir rien dit, que j'avais le droit de lui en parler si j'avais peur de ca, mais que j'avais aussi le droit de garder ca pour moi. Et il a conclu avec un joli "maintenant on sait que t'es pas enceinte mais juste malade!". A ce moment là j'étais pas entièrement convaincue mais ca me faisait du bien d'y croire.

Finalement j'ai fait le test ce matin et effectivement je ne suis pas du tout du tout enceinte. J'ai l'impression d'avoir décroché un boulet de ma cheville, ca fait du bien.

Il s'est bien occupé de moi et aujourd'hui ca va beaucoup mieux. J'ai faim mais mon estomac a pas l'air de vouloir que je mange pour de vrai.

Et je crois que j'ai presque envie de changer de pilule pour ne plus jamais avoir ces angoisses de "mon corps fait des trucs bizarres, est-ce que je suis enceinte?". C'est tellement pourri.

 

[Pinceau_]

@yoghourt

J'ai un peu le même problème que ton copain je crois. Quand ça va pas, je me mure dans un silence très frustrant pour mon copain. Le truc, c'est que physiquement je n'arrive pas à sortir un seul mot. J'essaie vraiment de toutes mes forces, mais j'y arrive pas (alors que dans ma tête ça va à 200 à l'heure). Lui peut essayer toutes les techniques du monde, je vais toujours répondre à côté, voire mentir, pour ne pas avoir à dire ce que j'ai sur le coeur.

La dernière fois, j'ai réussi à parler car je l'ai vu vraiment très mal, il ne voulait même pas être dans la même pièce que moi, et ça m'a fait de la peine. Je me suis vraiment bougé le cul mentalement, j'ai du enchainé 5 clopes pour me donner du courage, je suis finalement allée le voir, et là encore j'aurais pu ne rien dire mais il m'a dit "tu veux parler ?" donc j'ai "saisi" l'occasion.

Sinon, j'ai besoin d'attendre d'avoir bien digéré le problème pour pouvoir en parler, et ça peut prendre plusieurs jours/semaines...

Et pourtant je suis la première à dire qu'il faut com-mu-ni-quer dans un couple ! 

(HS, mais je pense que c'est lié à mon éducation ou à ma famille. Enfin je me souviens d'une crise entre mes parents, ça allait très très mal entre eux, ma mère arrêtait pas de pleurer et mon père ne disait RIEN. Il était mal, ça se voyait, mais il ne décochait pas un mot. Sur le coup (j'avais 15 ans) j'ai vraiment eu envie de lui donner une claque pour le réveiller. )

 

[Kostia]

Il y a mon copain, avec qui je suis depuis seulement quelques semaines, que j'aime vraiment beaucoup, qui semble très accroché à moi, qui m'apprend plein de trucs, avec qui je fais des trucs sympas, mais qui a aussi des défauts (alcool, légère immaturité etc.)

Et puis il y a l'Américain, mon meilleur ami ici, dont je suis amoureuse depuis qu'on s'est rencontrés, qui est drôle et mignon et intelligent, mais avec qui j'étais sûre qu'il ne se passerait rien. Je l'avais oublié en quelques sortes, depuis ma rencontre avec mon copain. Jusqu'à ce qu'on couche ensemble, vendredi dernier, sans avoir jamais eu de relation ambiguë auparavant. Et évidemment, cette histoire complètement inattendue me perturbe l'esprit, je ne sais plus ce que je ressens pour l'un et pour l'autre, je ne sais plus ce que je fais, ou quoi faire.

Evidemment pour arranger les choses, les deux jeunes hommes quittent le pays en mai. Donc au final, est-ce la peine de se prendre la tête?  

 

[Taina.]

@yoghourt. : j'étais un peu comme  @khalea aussi, avec mon copain, je me fermais comme une huitre en cas de problème. Et pourtant, dans ma tête, les idées se bousculaient. En fait, en ce qui concerne mon copain, je prenais (prends toujours, d'ailleurs), les choses très à cœur, du coup en cas de problème je m'imaginais souvent les pires scénarios, ce qui me bloquait et me déprimait totalement. Et donc, parfois, je passais par l'écrit pour lui parler.

Aujourd'hui, ça va mieux, on communique bien. J'ai beaucoup pris sur moi pour mieux organiser mes idées, communiquer (et dédramatiser les choses également), et puis j'ai réalisé que mon silence lui faisait mal et qu'il l'interprétait souvent à tord...

Je n'ai pas de solution miracle à proposer, mais courage.

(ne pas citer)

 

[Pinceau_]

Salut les filles ! Ceci est probablement mon premier message sur le forum, et je me suis dis que ce topic était le plus propice à mon petit problème
Je m'excuse d'avance pour le pavé, je recherche plus des témoignages que des solutions à mon problème à vrai dire, des moyens pour me rassurer et éclaircir mes idées

Coucou !

Tu n'es pas seule à ressentir ce genre de choses.
De mon côté, j'ai déjà remarqué qu'en fonction de mon cycle (oui oui), j'ai des baisses de moral qui empiètent sur mon couple. Je fais comme des petites déprimes, je me demande si je l'aime encore, si je l'aime vraiment, je me pose mille questions ... Et puis ça passe, et je retrouve l'amour au fond de moi, et ça me rassure.
Donc déjà, vois si ces sentiments te viennent de manière cyclique, on ne sait jamais...

Très récemment j'ai eu une période de doute terrible qui m'a tenue pendant 1 mois (je voulais vérifier que ce n'était pas le truc "cyclique"), j'en pouvais plus... et surtout je ne savais pas si je remettais en cause mes sentiments pour lui avec raison, ou bien si c'était une conséquence d'un autre mal-être que j'avais. (Là ça se rapproche + de ton problème). Je vais pas dire que j'étais en dépression, mais j'ai fait une petite déprime quand même. En gros je me suis sentie étouffée dans mon mode de vie, j'avais besoin de voir du monde, mes amis... (J'habite à l'étranger, j'ai pas d'amis ici ). Et (je crois) à cause de ça, ça m'a totalement miné le moral, et j'ai commencé à me dire que ça n'allait plus avec mon mec, à me demander si j'étais encore amoureuse... Je me suis mise à être super désagréable avec lui, et en même temps gentille par moments car il faisait des efforts, bref.......

Et puis bon, finalement j'ai réussi à lui parler (j'ai du mal à communiquer quand ça va pas ), et ça m'a éclairci les idées (je crois). (oui c'est récent ) Je pense que mon "mal du pays" a pris trop d'importance en moi, que je gardais tout pour moi (très mal, de tout garder pour soi), ça grandissant comme un gros monstre noir en moi et ... ça pourrit quoi. Depuis, bon, j'ai toujours un peu la nostalgie mais je le vis beaucoup mieux. Et surtout ça va mieux avec mon copain, je me sens plus sûre de mes sentiments. Il m'a dit plein de trucs gentils et rassurants et ça m'a fait du bien.

Tu as essayé de lui en parler ? (pour info, j'ai commencé la conversation avec "j'ai des doutes sur nous, sur notre avenir", donc c'était vraiment les pieds dans le plat et finalement ça s'est vraiment bien passé).


Voilà pour le "témoignage"  j'espère que ça peut t'aider
(pas citer)

 

[Pipistrelle.]

@Kotel, il faut que tu sortes de cette spirale de questionnements et de remises en questions. Je ne pense pas que le problème vienne d'une détérioration de tes sentiments, mais plus du fait qu'à partir du moment où on se pose trop de questions, on ne vit plus les choses pleinement, on remet tout en doute on ne sait plus distinguer les pensées utiles des pensées inutiles, etc. Les emmerdes commencent quand on commence à se demander si on est vraiment heureux, si notre vie nous convient, si ce mec/cette fille est fait(e) pour nous... alors que tant qu'on se contente de vivre les choses sans les remettre en cause, tout va bien.
Probable que ta dépression vienne de là, au même titre que tes doutes sur ta relation. Comme ça n'est qu'une phase, à ta place j'attendrai d'en être sortie avant de décider si ça vaut la peine d'agir ou pas.

Cette dépression t'a été diagnostiquée par un médecin? Tu es suivie pour ça?

 

[Pinceau_]

@Khalea  Merci beaucoup pour ta réponse

on a tendance à rester H24 ensemble, à tout faire tous les deux et à ne jamais pouvoir se passer l'un de l'autre plus de quelques heures.


C'est comme si je l'aimais mais que je n'étais plus amoureuse (je sais pas si tu vois ce que je veux dire)


Et pour finir, attention, c'est niais : notre amour était tellement puissant, vraiment, que j'ai super peur que ca ne redevienne jamais comme avant dans ma tête.

Aussi, il faut que tu penses au fait que l'amour passionnel des débuts... ne dure que le début...

Enfin, peut-être qu'il y a des couples qui réussissent à maintenir l'amour fou des débuts, mais je ne crois pas que ce soit vraiment simple...

Je te dis ça car quand tu parles de l'amour que tu portes/portais à ton copain, cet amour fou, que vous ne pouvez pas vous passer l'un de l'autre ne serait-ce que pour quelques heures, je l'ai vécu avec mon copain actuel. Je ne pourrais te dire pendant combien de temps, mais clairement les premiers mois c'était le bonheur fou, sans nuage, c'était un truc de fou. Je le considérais comme mon âme soeur, j'avais l'impression de n'avoir besoin de rien d'autre que lui, il aurait pu me proposer de vivre dans une tente sous un pont que j'aurais accepté avec joie car j'avais la conviction qu'il suffisait totalement, pleinement à mon bonheur.

Et puis le temps passe, la passion s'émousse, laisse place au quotidien... On se découvre davantage, on voit les défauts... Maintenant je me dis que ne pas nous voir pendant quelques jours serait bénéfique, au moins pour me souvenir du manque dont tu parles.

Enfin, je plussoie très fort @chandernagor : c'est quand on commence à se poser des questions que c'est la merde !


@yoghourt  J'espère qu'il va répondre à ta lettre... Ma mère m'a toujours dit "un homme, ça ne change jamais, n'espère jamais qu'il change, car ça n'arrivera pas". Bon, au delà du côté sexiste () c'est une phrase qui m'a pas mal suivie dans ma vie (et perturbée). Je ne sais toujours pas si c'est vrai ou non. Je pense quand même que tout le monde peut changer et modifier ses défauts, si tant est que la personne le veuille... Peut-être que d'avoir vraiment peur de te perdre fera réagir ton copain ? Moi mon crédo c'est plutôt : tant que les sentiments sont là, on peut tout surmonter... (mais là encore, vrai ou pas.. )

 

[Pipistrelle.]

@Kotel, ça m'arrive aussi de passer par des phases très très "prises de tête" où je sur-analyse tout et où j'ai l'impression que mon cerveau tourne un peu à vide parce qu'il génère des pensée qui ne débouchent sur rien de constructif. Dans ces moments là, j'essaye de me consacrer à des activités qui détournent mes pensées vers d'autres sujets. Ne serait-ce que prendre le temps de me poser seule devant un film ou une émission débile, cuisiner, etc. Je ne sais pas, peut-être que ça peut t'aider à trouver un peu de répit et à reprendre le dessus (au moins temporairement)?

 

[Pinceau_]

Edit : @Khalea : je viens de lire ton message ...

 Eh bien dans un sens... ça me rassure...  Dans la mesure où je ne peux pas aller en France là, sur "un coup de tête", je me concentre sur le fait que c'est l'hiver là-bas (je déteste aussi le froid et tout) et donc que je suis aussi bien ici. (Bon, même si ça ne résout pas mon problème d'amis ... qui eux sont en France ).

Courage !! (et j'avoue, observer des hippopotames, quand même, ça doit manquer... *jalouse* )