@dodoindo C'est chouette que ton médecin ait prolongé l'arrêt, l'important c'est de se reposer avant tout.
Et la codéine, sur moi, ça fonctionne pas mal. Je croise les doigts pour que ça te soit bénéfique aussi (même si parfois ça shoote un peu, mais je pense que ça, c'est un moindre mal quand on peut ne pas souffrir )
Je rebondis sur le sujet de la vie professionnelle: j'ai toujours essayé de poursuivre mes études et de travailler, avec plus ou moins de réussite. J'ai découvert ma maladie après 2 ans de prépa, donc autant dire que je n'étais pas au top physiquement et psychologiquement. J'ai pris un an de break à ce moment là, je travaillais juste 10h/semaine et j'avais arrêté la fac. J'ai repris mes études l'année suivante, et j'ai mis 2 ans à obtenir ma L3 parce que les traitements (injections d'immuno-supresseurs) me fatiguaient énormément.
J'ai réussi à obtenir mon Master normalement, surtout grâce à mon entourage et à mon conjoint de l'époque me soutenaient beaucoup sur toutes les tâches annexes.
J'ai commencé à travailler l'année suivante dans une structure qui m'exploitait complètement, mais je ne voulais absolument pas lâcher mon job parce que je sais que je déprime complètement quand je suis inactive. Ca a fini à l'hôpital, deux fois, du coup arrêt forcé pendant un mois et quelques. Ma médecin a été géniale, m'a expliqué que m'arrêter de travailler ne faisait pas de moi une personne "faible", et que "nul n'est irremplaçable" (je me le rappelle régulièrement quand je m'investis trop ou que j'ai peur de dire non parce que je suis trop crevée).
Depuis, je travaille presque normalement dans un domaine pourtant plutôt physique, où je dois rester debout assez souvent. Et étonnamment, ça passe mieux qu'assise derrière un bureau. J'ai aussi la chance d'avoir des collègues en or qui ne me laisseront jamais porter une lourde charge ou s'arrangent pour que je puisse me reposer (à moi la sieste en salle de pause le midi, indispensable pour tenir le coup quand on fait des nuits en gruyère comme moi).
Mais je sais que ça passe parce que j'aime follement mon boulot, que j'ai toujours été une pile électrique, et qu'entre deux contrats, je peux me reposer. Je sais aussi que ça changera sûrement dans les prochaines années, alors j'en profite à fond
Et même si parfois c'est difficile, je sais que la maladie m'a poussée à faire des choix, à me demander ce que je voulais vraiment et surtout à PROFITER à fond de chaque moment. Je pense qu'être malade, ça fait mûrir et ça nous pousse à nous recentrer sur nos besoins / envies.
Bref, j'ai encore beaucoup trop écrit.
Merci à toutes pour ce topic, ça remonte quand même sacrément le moral!
Et la codéine, sur moi, ça fonctionne pas mal. Je croise les doigts pour que ça te soit bénéfique aussi (même si parfois ça shoote un peu, mais je pense que ça, c'est un moindre mal quand on peut ne pas souffrir )
Je rebondis sur le sujet de la vie professionnelle: j'ai toujours essayé de poursuivre mes études et de travailler, avec plus ou moins de réussite. J'ai découvert ma maladie après 2 ans de prépa, donc autant dire que je n'étais pas au top physiquement et psychologiquement. J'ai pris un an de break à ce moment là, je travaillais juste 10h/semaine et j'avais arrêté la fac. J'ai repris mes études l'année suivante, et j'ai mis 2 ans à obtenir ma L3 parce que les traitements (injections d'immuno-supresseurs) me fatiguaient énormément.
J'ai réussi à obtenir mon Master normalement, surtout grâce à mon entourage et à mon conjoint de l'époque me soutenaient beaucoup sur toutes les tâches annexes.
J'ai commencé à travailler l'année suivante dans une structure qui m'exploitait complètement, mais je ne voulais absolument pas lâcher mon job parce que je sais que je déprime complètement quand je suis inactive. Ca a fini à l'hôpital, deux fois, du coup arrêt forcé pendant un mois et quelques. Ma médecin a été géniale, m'a expliqué que m'arrêter de travailler ne faisait pas de moi une personne "faible", et que "nul n'est irremplaçable" (je me le rappelle régulièrement quand je m'investis trop ou que j'ai peur de dire non parce que je suis trop crevée).
Depuis, je travaille presque normalement dans un domaine pourtant plutôt physique, où je dois rester debout assez souvent. Et étonnamment, ça passe mieux qu'assise derrière un bureau. J'ai aussi la chance d'avoir des collègues en or qui ne me laisseront jamais porter une lourde charge ou s'arrangent pour que je puisse me reposer (à moi la sieste en salle de pause le midi, indispensable pour tenir le coup quand on fait des nuits en gruyère comme moi).
Mais je sais que ça passe parce que j'aime follement mon boulot, que j'ai toujours été une pile électrique, et qu'entre deux contrats, je peux me reposer. Je sais aussi que ça changera sûrement dans les prochaines années, alors j'en profite à fond
Et même si parfois c'est difficile, je sais que la maladie m'a poussée à faire des choix, à me demander ce que je voulais vraiment et surtout à PROFITER à fond de chaque moment. Je pense qu'être malade, ça fait mûrir et ça nous pousse à nous recentrer sur nos besoins / envies.
Bref, j'ai encore beaucoup trop écrit.
Merci à toutes pour ce topic, ça remonte quand même sacrément le moral!