Tout, tout, tout sur Harry Potter !

[Nil]

Dans le même genre que le koudou, il y a le saïga aussi

 

[Kestrel]

@Azelais @Madhiko
Moi je vois le côté irrationnel dans certaines phobies. Par exemple je suis hématophobe, et parfois ça prend des proportions tellement énormes que rien que passer dans ma cuisine et penser aux couteaux qui sont rangés dans le tiroir me file des sueurs froides (et pourtant à cause de ma phobie je n'ai rien d'autre que des petits couteaux à dents et à bout rond, plutôt inoffensifs donc). Il peut m'arriver de rester paralysée devant un couteau tranchant posé sur une table jusqu'à ce que quelqu'un me l'enlève... alors que rationnellement, le couteau ne va pas me sauter dessus pour m'attaquer.
Pour moi, la peur irrationnelle c'est celle dont l'ampleur et la réaction occasionnée sont irrationnelles. Du genre tomber dans les pommes (), hurler sur un pote en lui ordonnant d'aller saigner ailleurs alors que le gars vient de se blesser assez salement (), avoir des vertiges en entendant parler de quoi que ce soit qui ait un rapport avec le système sanguin (), ou se sentir mal quand on voit un nombril (là c'est pas moi, mais je connais une personne qui a vraiment peur des nombrils...)
Après je rejoins @Azelais sur le fait que ces peurs ont néanmoins une origine, mais c'est leur caractère démesuré/incongru/non réaliste qui les rend irrationnelles...
Quand on a peur de la mort d'un proche, on reste dans le domaine du possible. Quand on a peur des nombrils ou des fruits... là vraiment, je ne vois pas en quoi ça pourrait être rationnel.

Sinon, j'ai pensé un peu aux épouvantards de certains profs... et c'est pas facile !
Hagrid : comme d'autres, je vois assez Harry mort. Il tient vraiment à lui et serait prêt à tout pour lui...
McGonagall : j'aime bien l'idée de quelque chose lié à Poudlard et aux élèves. Mais c'est vrai qu'en dehors de ça c'est difficile de trouver quelque chose pour elle. Ou alors, vu qu'elle a l'air d'être assez accrochée aux faits et à la vérité (cf son opinion sur la divination), peut-être que justement elle pourrait être en proie à une phobie particulière, liée à quelque chose qu'elle ne comprend pas ? La peur du vide, pour le côté "inconnu" ?
Dumbledore : la crainte de la révélation de son passé familial ? (mais du coup est-ce que son épouvantard pourrait être le futur livre de Rita Skeeter ? )

 

[Kestrel]

@Madhiko ah oui clairement, couper des trucs avec des couteaux pourris c'est pas non plus le top de la sécurité. Mais justement, mon esprit malade préfère l'idée de galérer à découper une courge entière avec un couteau naze à celle de prendre 30 secondes avec un bon couteau...

Pour Dumbledore, je pensais justement à la révélation de sa responsabilité dans la mort d'Ariana. Effectivement le reste (l'histoire avec Grindelwald, les autres histoires de famille) je pense qu'il n'en parle pas mais qu'il ne serait pas mortifié que ça se sache. Mais que quelque chose/quelqu'un puisse laisser entendre qu'il est responsable de la mort d'Ariana, je pense que ça doit l'angoisser profondément. Mais en effet, plutôt dans la révélation en elle-même, pour lui, que dans la divulgation de l'histoire au public.

 

[Azélaïs]

Après je rejoins @Azelais sur le fait que ces peurs ont néanmoins une origine, mais c'est leur caractère démesuré/incongru/non réaliste qui les rend irrationnelles...

Oui, complètement. Et personnellement, je pense que le fait de réussir (potentiellement après un sacré travail) à comprendre d'où elles viennent permet justement de drastiquement réduire les réactions irrationnelles.
(et je connais des gens avec des phobies assez... inattendues Même si je n'ai jamais rencontré personne atteint de ma préférée, l'anatidaephobie - la peur d'être en permanence suivi par un canard bon il paraît que ce n'en est pas une vraie, mais je l'aime trop et je vais donc rester dans le déni à son propos )

Personnellement pour Dumbledore je verrais plutôt la peur qu'il reproduise avec d'autres ce qu'il s'est passé avec Ariana, c'est-à-dire que non seulement il ne soit pas capable d'oublier sa soif de pouvoir pour protéger ceux qui ont besoin de lui/ lui font confiance, mais qu'en plus il n'ait pas été capable de tirer de leçon de la pire erreur de sa vie.

 

[Kestrel]

Personnellement pour Dumbledore je verrais plutôt la peur qu'il reproduise avec d'autres ce qu'il s'est passé avec Ariana, c'est-à-dire que non seulement il ne soit pas capable d'oublier sa soif de pouvoir pour protéger ceux qui ont besoin de lui/ lui font confiance, mais qu'en plus il n'ait pas été capable de tirer de leçon de la pire erreur de sa vie.

Je suis assez d'accord avec toi... et pourtant ça ne l'a pas empêché d'envoyer Harry au casse-pipe.
Après, je comprends totalement ses raisons, mais je trouve qu'on retrouve un peu le côté "je sais ce que je fais", "pour le plus grand bien" dans sa manière de gérer les choses avec Harry.

 

[Azélaïs]

Oui mais pour Harry ça a été fait en toute connaissance de cause ; il n'est pas "fier" de ça parce qu'il a conscience de ce que ça signifie, mais ce n'est pas une erreur due au fait qu'il était aveuglé par une envie intense de nourrir sa propre grandeur (en tout cas moi je ne le vois pas comme ça, même si je comprendrais que pour certain.e.s cette certitude que sa stratégie qui mène à la mort d'un ado est la seule valable puisse finalement aller dans ce sens).
Pour moi, ce qu'il regrette le plus dans l'histoire d'Ariana, ce n'est pas d'avoir été attiré par "le plus grand bien", même s'il a effectivement ensuite pu comprendre les dérives du concept et n'a pas forcément su les éviter par la suite, mais d'avoir fait passer son ambition avant tout - dans le cas d'Harry, je trouve justement qu'il a finalement été beaucoup plus humain dans sa manière de le considérer. On peut trouver horrible qu'il ait malgré tout décidé de le "condamner", mais il ne l'a pas traité comme un élément négligeable ou un simple pion, comme c'était le cas à l'époque d'Ariana qui était juste un obstacle à ses rêves de grandeur jusqu'à l'accident.
Tel que je lis la saga, c'est aussi pour ça que ça a été si difficile pour lui de mener sa "mission" à bien, parce que cette fois il avait pleinement conscience de la portée de son acte, et je trouve du coup que ça lui donne une autre dimension qui n'est pas une simple reproduction du drame d'Ariana.

 

[FLYxAWAY]

Je m'incruste après avoir bigupé tous vos messages

Pour Dumbledore je suis totalement d'accord pour la peur qu'on lui dise qu'il a tué Ariana. Du coup, comme epouvantard je verrais bien le fantôme d'Ariane qui lui dit "c'est toi qui m'as tué"

 

[Membre supprimé 293787]

Du coup, comme epouvantard je verrais bien le fantôme d'Ariane qui lui dit "c'est toi qui m'as tué"

Hmmmm
Je projette sûrement énormément, mais pour moi l'incertitude dans laquelle il a vécu pendant un siècle est pire qu'une réponse ferme et définitive, qui aurait apporté une sorte de "soulagement" quelque part, parce qu'elle apporterait la possibilité d'expier ses fautes.
Et puis, au fond, savoir quel sort a tué Ariana ne soulagerait pas sa culpabilité : dans tous les cas, il a une part de responsabilité décisive, d'avoir exposé son petit frère et d'avoir fait entrer Grindelwald dans leur vie.
J'ai globalement du mal à voir une réponse, une certitude, être une peur chez Dumbledore

 

[Membre supprimé 348079]

Pour l'épouvantard de Lockhart je pensas à une foule en colère lui disant qu'il n'a aucun talent ou alors tous les sorciers de qui il s'est attribué les exploits qui dévoilent à tout le monde sa supercherie. Pour Ombrage, peut-être un centaure ?

 

[nezentrompette]

@AstridGourdon Je vois Lockhart tellement superficiel que j'imagine plutôt son épouvantard lui montrant la tronche de vieux pas beau sans sex appeal et sans succès auprès des femmes qu'il sera à 80 ans

 

[Membre supprimé 348079]

Ah oui bonne idée @nezentrompette

 

[Kestrel]

@Azelais oui effectivement il y avait plus de conscience derrière sa façon de gérer les choses avec Harry. Mais je trouve qu’on retrouve certaines maladresses parfois, dans sa tendance à tarder à expliquer les choses, et plus particulièrement pendant la 5ème année d’Harry quand il décide de l’ignorer purement et simplement pendant des mois parce qu’il estime que c’est comme ça qu’il pourra le protéger au mieux.
Sa décision de « sacrifier » Harry était mûrie, oui. Mais sur le chemin il s’est parfois un peu perdu en restant un peu trop focalisé sur son objectif à long terme d’éliminer Voldemort, en oubliant parfois qu’il avait affaire à un adolescent plein de questions et d’émotions bouillonnantes. Et même si son attitude a changé, on retrouve un peu le côté « je pense aux grandes questions et je vois loin sans considérer ce qui se passe sous mon nez ».
Mais pour moi c’est justement cette faille là qui rend le personnage touchant. Et on sent à certains moments qu’il a conscience de ça et qu’il aurait peut-être voulu réussir à faire autrement...

@Alien_or je te rejoins sur le fait que l’incertitude était sûrement pire à vivre pour lui. Mais peut-être que justement cette incertitude était hantée par la crainte d’apprendre qu’il était effectivement responsable de la mort d’Ariana, sans franchement se rendre compte qu’il valait mieux apprendre ça que passer sa vie à ne pas savoir. Personnellement, ça m’est déjà arrivé de craindre d’apprendre quelque chose, pour finalement réaliser après coup que savoir est moins douloureux qu’être dans l’incertitude. Pour moi un épouvantard va juste matérialiser une crainte, sans forcément savoir si cette dernière est vraiment justifiée.