Après une rupture brutale et inexplicable avec celui que je considère comme l'amour de ma vie, j'ai mis un certain temps à remonter la pente.
Au bout de 2/3 mois j'accepte de le revoir pour faciliter la vie de nos amis. (ah bah oui au bout d'un an et demi tu as le temps d'avoir des amis communs).
Toujours la même complémentarité, mais lui ne veut pas reprendre, il est sur de sa décision. On se revoit à une autre soirée et je sens un truc. Il a une nouvelle copine ! Elle porte le même prénom, les mêmes initiales, a fait les me^mes genres d'études que moi mais a brillamment réussis alors que je me suis réorientée... bref... Trahison, repleurs, dépression, loquage au fond de mon lit...
Finalement, après avoir faillit me mettre tout mes amis à dos, je décide de suivre une thérapie, et je trouve un réconfort amical auprès d'un ami commun que je connais depuis quelques années. Puis on est progressivement devenus des FF.
Moi parce que j'avais besoin de me sentir regarder et désirer, je vais rien apprendre à personne quand je dis qu'on se sent la plus nulle/moche/stupide/inutile et lui n'avait aps eu de copine depuis un moment et c'est un accro au calinage, il aime avoir une fille dans ses bras...
Alors qu'on passe du stade, je te touche sous la couette à on couche ensemble, le fameux ex se fait larguer.
Ce PQR c'est une sorte de revanche, même si je vais pas aller lui raconter que je couche avec un de ses potes et je pense que FF ne tient à savoir ce qu'il en pense.
Je suis tjs amoureuse de l'ex, mais avoir un PQR m'a aidé à passer un cap, à désacraliser le fait de coucher. ça été difficile j'ai pleuré la première fois, mais depuis je m'amuse, peut être plus qu'avec l'ex. Ma sexualité est devenue un jeu, qui a quelques règles, on ne ment pas, on ne s'embrasse et on parle librement des choses.
Je pense que FF ou mon sextoy interactif comme je l'appelle parfois a été aussi efficace que le prozac pour me sortir de ma dépression. Il m'a aidé à oublier les choses négatives, mais il a continué à être mon ami, en m'écoutant, en me rabrouant quand je parlais trop de mon ex. Une sorte de dealer de dopamine.
Nos amis sont plus ou moins au courant, mais bon je me suis aperçue que je m'en fichais, j'ai trop souffert récemment pour me prendre la tête à propos de trucs qui me font du bien !
J'ai pas trop envie que ça dure trop longtemps, mais pour l'instant on se voit quand on se voit et on verra bien si on finit le tube de lubrifiant