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Concernant le matériel de sport, je trouve qu'en salle les appareils sont vraiment robustes et adaptés pour des personnes lourdes (sauf la machine qui reproduit la montée d'escaliers) et pour le volume ça dépend plus des machines mais globalement ça va. J'ai tout de suite vu la différence entre l'elliptique, de qualité, qui n'était pas une machine professionnelle où clairement j'avais l'impression que j'allais le casser et qui grinçait à n'en plus finir (une pensée compatissante pour les voisins, de la bonne musique dans les écouteurs et on oublie), et l'elliptique de la salle (marque technogym : top) où je n'ai plus de souci malgré mon poids qui dépasse 160kg. Pour le cardio c'est énormément une question d'entraînement, on peut progresser réellement si on pratique intelligemment (progressivement, régulièrement, et en étant informé sur le type d'entraînement qu'on fait par rapport à notre envie/objectif). Je ne vais pas raconter ma vie mais pour moi ça a été une révélation dans mon parcours de découvrir l'importance de l'entraînement et le fait qu'il s'agit d'un facteur parfois plus important que le poids/volume corporel en soi. Ce n'est pas tout noir et blanc, ce qui est génial parce que ça ouvre la porte au possible et au fait d'essayer. Pas tout, mais beaucoup de choses. Pour avancer avec son corps, il faut le faire avec, et pas contre. J'ai trouvé ça fondamental et précieux comme changement, j'ai besoin de le remettre au travail régulièrement (dans des nouvelles situations, sans repartir de zéro), accepter de faire à partir de moi et ne pas me blâmer de tout l'écart entre moi et ce que j'aimerais. Mais ça vaut vraiment le coup
Profitons de notre corps à sa mesure
(désolée pour ce message bisounours mais après la dose de surpoids=souffrance je crois que j'avais besoin de partager la part de possible que j'y ai trouvé malgré mon vécu similaire de départ)
Ah non au contraire, ton message est le bienvenu.
A la salle où je vais, les appareils sont globalement robustes, mais vieillissant. Ceci dit je prends mon mal en patience car ils renouvellent une grosse partie de leurs machines en septembre.
Par contre, le sport, à la base j'y vais pas tant pour perdre du poids que pour améliorer mon endurance et me faire plaisir. Ça me fait vraiment du bien d'y aller (quand je fail pas comme ce matin ).
Bon après je perds pas de poids mais je me mesure pas non-plus. Mon corps s'est sûrement tonifié depuis toutes ces séances et je me sens globalement plus en forme quand j'y vais régulièrement que quand je n'y vais. Et je ne force jamais mes entraînements, j'y vais vraiment à mon rythme (qui augmente progressivement).
Super @Illyria . Tu vas sûrement beaucoup apprécier les nouvelles machines!
Pour le sport en effet je n'en parlais pas en vue de perdre du poids, mais ça n'est pas non plus contradictoire avec ce type d'objectif, ça dépend plus de notre façon de vivre/penser/souhaiter la perte de poids. Le plaisir du mouvement, d'apprendre et de progresser, ça offre déjà beaucoup de choses coooool en tout cas
C'est intéressant que tu puisses aussi revoir les critères d'évaluation de ton évolution, si tu ne te mesures pas ou que tu ne compares pas des critères qualitatifs (sensations, régulation de la faim, sommeil, digestion, sérénité, bien être, redécouverte, sensations à tel ou tel effort, force prise, aisance dans tel habit ou mobilier, acceptation ciblée ou globale, que sais je d'autres etc) tu peux ressentir plus difficilement de ne pas voir d'évolution quantitative (pondérale). Un seul critère c'est peu, et quand on sait tous les facteurs et l'approximation du contenu en unité de poids (muscle, eau, organe, graisse), ça paraît limité. Après à chacun.e. de trouver ce qui fait sens pour soi et de façon à se soutenir dans une démarche bienveillante
C'est parfois un peu compliqué de faire comprendre ça à vrai dire.
Dans mon entourage, j'ai des personnes qui font du sport dans l'optique de se dépasser (ce qui peut être un objectif intéressant), mais qui n'hésitent pas à me dire que concrètement, si t'as pas eu la nausée ou même vomi pendant ton entraînement, c'est que t'es pas allé assez loin.
Du coup je me questionne. A titre personnel, le sport pour moi ça doit rester un plaisir, même si des fois c'est un peu dur (certains jours les séances sont compliquées, comme aujourd'hui, mais je vais y retourner quand-même, je n'abandonne pas là), et je trouverais dérangeant de me rendre littéralement malade au sport.
Alors quand j'ai dit que j'y allais progressivement pour ne pas brusquer trop mon corps non plus parce que bon, faire du sport à 50 et à 100 kilos c'est pas tout à fait pareil, j'ai eu une masse unanime de réponse dans le sens "ça sert à rien de ne pas forcer". Je me suis sentie con et je n'ai plus su quoi dire
Après, je ne le fais pas pour eux mais pour moi, mais j'ai toujours l'impression de devoir le justifier quand même. Genre quand j'ai "surpris" les gens à leur dire que je faisais du sport en salle depuis plusieurs mois, par la suite on n'a pas arrêté de me demander combien de fois j'y étais allé la semaine dernière ou quoi
En salle je fais 10 min de tapis marche rapide avec inclinaisons à intervalles, puis 35 minutes d'elliptique en intervalles aussi (niveau le plus bas), suivies de 15 minutes de vélo assis ou course puis un peu de musculation des abducteurs et des muscles externes des cuisses.
Les abdos pour le moment je n'y arrive pas mais un jour peut-être
@Acathe La question de quel entrainement s'adressait à @abricotte mais je me permet de m’immiscer. Si tu reprends le sport avec du surpoids ou une obésité, il faut absolument éviter les impacts. La course, les sauts, tout ça, il faut oublier (dixit mon médecin). Tu risques de te faire mal aux articulations, en particulier aux genoux (déjà que j'ai les genoux un peu faiblards à la base... Si je me fais une tendinite dès que je m’entraîne, je m'en sors pas...).
Du coup, au niveau cardio, c'est comme tu préfères : marche rapide sur tapis, vélo, vélo elliptique, rameur. Certaines salles de sport proposent de la Low Impact Aerobic (il y en a dans ma salle, mais j'ai encore trop peur pour tester ) qui semble bien. Personnellement je préfère l'elliptique, mais c'est parce que tout le reste était impossible pour moi quand j'ai repris, suite à une blessure au coccyx (je ne pouvais pas m'asseoir et la marche, même si il y a peu d'impacts, c'était déjà trop pour moi, je tenais pas 5 minutes avant d'avoir mal aux fesses).
J'ai regardé les vidéos de Lucile Woodward, et ce que je lui reproche, c'est de dire à la fille de se remettre à la course dès qu'elle est en dessous de 100kg. Ça me parait encore un peu tôt (mais bon, ça dépends des articulations de chacun, si tu n'as aucun soucis de ce coté, que ça tient, et que ça te fait plaisir de courir... Go.)
Et il ne faut pas négliger de faire un peu de musculation, c'est bon pour la posture, pour brûler plus d’énergie au quotidien et aussi (surtout) pour ne pas perdre de muscle quand tu vas perdre du poids.
Dans la salle de sport où je suis ils font aussi des séances avec un mélange de yoga, pilates et tai-chi. C'est pas très violent au niveau cardio (suffisamment pour m’essouffler très légèrement) et ça fait travailler les muscles, si tu as un truc du genre, ça peut être cool.
Pour les machines à la salle, demander aux personnes qui tiennent la salle peut aussi être une option hein ! Ils connaissent les machines et peuvent vous montrer comment les utiliser en fonction de vos objectifs
@Acathe J'ai aussi beaucoup de mal avec ce genre de phrase "tu t'assumes comme tu es c'est génial", comme si c'était un exploit de ne pas se détester quand on fait ma corpulence (scoop: s'assumer n'empêche en rien de ne pas s'aimer).
Par contre moi la zumba j'ai essayé une fois et c'était trop intense comme effort. Et c'était un cours débutant
Ça me rappelle l'époque où je découpais systématiquement la taille de mes vêtements parce que j'en avais super honte. Quelle galère ensuite pour savoir de quelle taille il s'agissait ! Avec toutes les variations de poids (merci les rebonds pondéraux post régime), j'avais une gamme élargie, je devais tout réessayer et impossible d'espérer ensuite les revendre sans la taille. Maintenant je m'en fiche, si quelqu'un s'étonnait de ma taille face à moi en la voyant sur une étiquette (ce qui n'arrive jamais) je serais peut être un peu gênée mais bon, faut dire la taille sur une étiquette me semble anecdotique par rapport à mon volume réel, et je me dis qu'il vaut mieux mettre mon énergie à assumer, mouvoir, prendre soin de moi, vivre "publiquement" plutôt qu'à chercher à m'épargner les idées saugrenues et discriminatoires des autres qui se diraient "elle est super grosse, et ce qui me choque, c'est sa taille de vêtement".
(Je reprends un peu la conversation dans le désordre, désolée du roman mais je trouve ça intéressant comme sujets ^^ Je répondrai aux messages d'après sur un autre message car je dois m'interrompre)
@Acathe Ah moi il connaît (je crois, peut-être qu'il ne l'a pas retenue) ma taille de pantalon/haut à peu près. Il sait que je suis au 46/48 car des fois il m'aide à chercher les tailles dans les magasins
Après, j'ai essayé de dédramatiser la chose mais quand j'ai du me peser devant lui c'était juste horrible pour moi. Avec le recul j'aurais pu lui demander de ne pas regarder mais j'ai vu son regard se poser et j'ai eu l'impression qu'il pensait que je lui avais menti toutes ces années (sur-interprétation de la fille pas sûre d'elle qui avait mal au ventre à crever et ne savait pas comment gérer la situation ).
Pur la Zumba, j'étais déçue très honnêtement parce que j'adore danser
Mais je ne pouvais juste pas tenir. Les enchaînements étaient du genre hyper rapides avec sauts et levers de jambes à hauteur de bassin voire plus haut de manière très rapide. Et en plus pas de bol, c'était un cours où tous les habitués étaient venus (ça devait être un cours de découverte de la zumba pour la rentrée en fait) et du coup ils connaissaient par cœur les chorés et on était deux à galérer dans le fond et le prof nous évitait du regard tellement c'était catastrophique Avec en prime la prof d'aérobic qui participait au cours et lançait des "alleeeez vous êtes mouuus lààààà"
Du coup je n'ai pas renouvelé mon essai. Et en plus ils filment régulièrement les cours et les mettent sur facebook, j'ai trop pas envie d'apparaître
Sinon l'ambiance est plutôt bonne là bas, les profs te laissent tranquille sauf si tu fais des trucs pas top sur les machines de musculation par exemple (du genre qui peuvent être dangereux pour ton dos). Quand j'ai besoin de conseils pour utiliser une machine je les reçois et si je n'en demande pas on me laisse faire mon entraînement tranquille.
C'est vrai que la satisfaction d'aller me dépenser est là et clairement c'est important. Je suis pas devenue super endurante, j'ai un rythme très doux et je progresse lentement (contrairement à mon copain qui a repris son rythme en l'espace de 3 semaines après 6 mois d'arrêt total) mais quand je sors de là je me sens plus légère, et ça m'aide aussi au niveau du sommeil et de la circulation sanguine que j'ai difficile au niveau des jambes (quand je sors du sport mes œdèmes aux chevilles sont quasi totalement résorbés).
@abricotte Je ne coupe plus la taille de mes vêtements maintenant, je n'ai même plus du tout honte de donner ma taille aux gens à qui j'en parle. Mais il faut dire que ma taille reste "socialement acceptable" (alors que je suis en obésité morbide ce qui n'est pas du tout acceptable socialement ) du coup ça va.
Pour les discours pro effort et dépassement/compétition, ben ma foi, je me sens un peu seule avec mon "faut y aller progressivement et respecter son corps" mais je n'ai pour autant pas la moindre envie de suivre leurs préceptes. Je pense que ces personnes ne se rendent pas compte de ce que c'est que de faire du sport quand on pèse mon poids. D'ailleurs durant cette fameuse discussion, j'ai clairement dit qu'avec mon poids je ne pouvais pas faire n'importe quoi, autant pour mon cœur que pour mon corps, et mon rythme cardiaque s'élève assez vite quand je commence à faire des efforts et je mets un point d'honneur à le maintenir dans une fréquence raisonnable. Mais à la fin de ma phrase tout le monde a changé de sujet.
Ce petit malaise me fait mal mais bon, je sais bien que la plupart des gens ont un discours intégré gros=fainéant et malheureusement je ne pense pas que ça va changer de sitôt.
J'essaie de laisser de côté cette manière de faire, je pense que le plus important pour moi c'est de me défouler et de me faire plaisir dans la salle.
Comme toi, j'ai un meilleur rapport à mon corps quand je bouge, même s'il m'arrive de souffrir un peu à l'effort (je ne parle même pas de gros efforts mais des fois courir un peu dans la rue je le sens passer quoi), j'aime bien sentir mon corps en mouvement et j'aimerais pouvoir me mettre à la danse un peu plus rythmée mais pour le moment mon endurance ne suit clairement pas.
J'ai une question pour vous tous d'ailleurs: comment vivez-vous votre image?
J'essaie petit à petit de m'y confronter (ne pas effacer les photos où je me trouve "moche", m'habituer à mon reflet non maîtrisé dans le miroir, à voir mon corps tout entier et pas seulement mon visage) plus régulièrement mais ça reste globalement difficile. Et du coup, j'ai beaucoup beaucoup de mal avec tous ces selfies de gens que je connais où ils sont ultra retouchés et où on les reconnaît à peine. C'est con mais moi quand je poste une photo de moi en "conditions réelles" (si on peut considérer qu'une image est une condition réelle), je n'ai aucun like par exemple, et ça me mine grave. Si je poste une photo de moi avec un filtre snap, 20 likes de "trop jolie". Je trouve ça effarant
@Illyria au sujet des likes te mets pas trop la pression là dessus, le fait de liker ou non dépend de plein de choses différentes et ça ne veut pas dire que t'es moche si personne ne like tes photos sans filtres...
Franchement Instagram est le réseau social le plus nocif pour l'image de soi même, perso je ne m'abonne qu'à mes potes et des comptes de photos de chats... je pense que fuir les représentations nocives est bien meilleur pour le moral, de même que quand ça va pas, j'évite de me regarder dans le miroir... je pense que pour le diktat de la minceur (ce que je dis n'est pas valable pour les autres oppressions) l'image est ce qui le renforce le plus
@AngelTen Richard II En fait il s'agit de Facebook pas d'instagram, et je n'y ai que mes amis et famille. Mais ce que je déplore ce n'est pas de ne pas avoir de likes mais plutôt de ne pas en avoir quand je suis "au naturel" et d'en avoir 20 quand je poste des selfies avec filtres par exemple ou super retouchés avec effets.
Et j'ai le même souci avec les trucs que je poste genre des images un peu marrantes avec des légendes du type "I'm fat and beautiful". Personne ne like ce genre de choses autour de moi (par contre les images de madame connasse et cie pas de souci, ça like )