ça pue quand tout le monde veut juste foutre le camp... Je sais pas ce qu'il faut encore pour que les gens reconnaissent le racisme d'Etat. C'est gros comme tout et
courage sur vous
Alors sinon j'ai vu que ça causait Matt Damon, j'ai essayé de faire l'impasse sur lui, d'écrire caca sur sa photo puis de puis jamais regarder là où il apparaît.
Bon parce que BuzzFeedVidéo avait mis des Asiat'américain.e.s devant le yellow face (
la vidéo là en anglais en fait). C'était des "vieux" films, tellement caricatural que tu ne pouvais qu'en rire (genre vraiment mal grimé), et les gars qui avaient des allumettes dans leurs yeux (à peu de choses près). Oui j'ai ri parce que c'était tellement ridicule. Avec l'espoir peut-être aussi qu'au fond de ne avoir à en entendre parler très vite. Tu parles ouais.
Et puis, iels (privégié.e.s) m'énervent certain.e.s quand tu leur balances des chiffres, des stat's. Quand tu connais le sujet, et que même si t'as pas les chiffres exacts en tête, tu sais très bien l'ordre de grandeur. Mais que la personne en face te dire "je connais pas les chiffres, blablabla"
MAIS JE VIENS DE TE LES DONNER CRETIN
(oui pardon. Nan mais c'est parce que je vois que ça arrive aussi souvent sur le forum et ça me déprime. Enfin bref, c'est un truc que je voulais aussi discuter sur l'espace de convergence mais à chaque fois, je repousse le moment où je vais mettre à l'écrit tout ce qui bouillonne dans ma tête).
Oui je mélange expériences persos et réactions de gens médiatisé.e.s, mais bon comme on parlait de l'autre caca là-dessus, ça m'a rappelé d'autres convers' de bureaux...
Pour l'histoire, je me rappelle pas tout ce qu'on a dit mais je sais que j'ai toujours trouvé que quelque chose clochait... à parler 20 fois de la 2nde guerre mondiale au collège, c'est pas normal, cette fascination morbide en fait.
J'ai toujours été quelqu'une de discrète mais je me rappelle parfois d'avoir eu des élans de "en fait je veux pas parler" que je lançais comme ça, qui passaient pour du snobisme (ai-je déjà dit que j'étais la première de la classe, en plus
), mais au fond, j'ai toujours su que c'était ma façon de me révolter.
Sinon au lycée, on a eu un prof qui nous a parlé de l'histoire de la Chine et la Russie. Alors ça plaisait pas à tout le monde bizarrement, mais moi j'avais apprécié un de ses premiers arguments qui était de nous faire nous pencher sur un autre continent. Ce qui était bien aussi, c'est qu'on lisait des textes chinois et des textes des missionnaires européens. En fait, je crois que c'était un gars vraiment attaché à faire parler les textes, les sources, et un des rares à avoir insisté que dès qu'on faisait un commentaire, on risquait d'y mettre du sien et d'interpréter. C'était peut-être ma première initiation au refus de l'ethnocentrisme. Accessoirement, sans ce choix de sa part, je sais pas si je connaîtrais l'histoire de mon pays empire... (et encore, je sais qu'à peu près 1 siècle d'histoire, sur les 8 millénaires, ça fait PEANUTS.)
