"A toi,
Je t'écris parce que j'en ai besoin. Je t'écris parce que je pense à toi, souvent. Tu me connais, tu sais parfaitement qu'il y a des choses que je ne dis pas. Non pas que j'en ai pas envie mais je n'y arrive pas. Lorsque les mots me sortent de la bouche ils perdent tout leur sens, ils sont vides. Alors que quand je les écris, c'est comme s'ils se dévoilaient et qu'ils s'immortalisaient. Je suis obligée de les assumer.
J'ai peur. Je me sens seule. Dans la rue je me retourne comme si tu étais à mes côtés. Geste stupide parce que d'habitude tu finis toujours par me passer devant, tes petits pieds et tes si longues jambes ont toujours été plus rapides que les miens. Je m'attends toujours à entendre ta douce voix et voir ton sourire si particulier, si plein d'amour. Mais non. J'ai fais le choix de partir et j'en subis les conséquences chaque jour qui passe. J'ai besoin de tes conseils, j'ai besoin de savoir que je pourrais te revoir. C'est égoïste, mais j'aime voir que dans tes yeux j'existe, et j'existe telle que je suis. Non comme un fantasme ou un idéal vers lequel on voudrait que je tende. Je sais que je peux me raccrocher à toi, peu importe ce qu'il peut m'arriver.
Je t'ai déjà déçue, tu m'as déjà fais du mal. On s'est ignoré pendant des jours et des semaines. On s'est déchiré. On a fini par se retrouver malgré la distance. Aujourd'hui cette distance me pèse. J'ai peur de l'avenir, de ce temps qui passe et contre lequel je ne peux rien faire. J'ai peur de louper ta vie, j'ai peur que tu t'inquiètes de la mienne. J'ai peur d'être sans toi.
J'ai cette douleur dans le coeur, dans le ventre, dans les yeux ... Je souffre de ne plus t'entendre me disputer, me faire la morale et me rappeler que la vie est ainsi faite mais que je suis capable d'en faire autre chose. Tu m'as dis les mots que j'ai tellement du mal à prononcer, je ne les prononce que très rarement et la plupart du temps qu'avec toi. Tu m'as fais grandir, tu m'as fais découvrir une belle vie mais tu m'as fais découvrir la vie d'adulte qu'après
que l'on se soit déchiré. C'était comme si tu attendais que je me prenne une claque et que mon regard d'enfant fasse un pas en arrière pour laisser la place à celui d'adulte. Tu m'apprends toujours à grandir et à rester moi-même.
Notre complicité est venue avec le temps. Beaucoup d'années ont passé avant que tu me parles. Je ne sais toujours pas comment mettre en mots ce que je ressens à ce propos. Je sais que je suis contente que l'on puisse se parler mais pas seulement. Il y a certaines choses que je voudrais que tu partages aussi avec d'autres personnes. Je ne suis pas la meilleure placée pour te donner certains conseils. Je sais aussi que ce n'est pas systématiquement ce que tu attends, tu veux seulement que je t'écoute. Et moi je me sens impuissante.
Tu me manques.
Je suis tellement fière.
Je t'aime. "
Je t'écris parce que j'en ai besoin. Je t'écris parce que je pense à toi, souvent. Tu me connais, tu sais parfaitement qu'il y a des choses que je ne dis pas. Non pas que j'en ai pas envie mais je n'y arrive pas. Lorsque les mots me sortent de la bouche ils perdent tout leur sens, ils sont vides. Alors que quand je les écris, c'est comme s'ils se dévoilaient et qu'ils s'immortalisaient. Je suis obligée de les assumer.
J'ai peur. Je me sens seule. Dans la rue je me retourne comme si tu étais à mes côtés. Geste stupide parce que d'habitude tu finis toujours par me passer devant, tes petits pieds et tes si longues jambes ont toujours été plus rapides que les miens. Je m'attends toujours à entendre ta douce voix et voir ton sourire si particulier, si plein d'amour. Mais non. J'ai fais le choix de partir et j'en subis les conséquences chaque jour qui passe. J'ai besoin de tes conseils, j'ai besoin de savoir que je pourrais te revoir. C'est égoïste, mais j'aime voir que dans tes yeux j'existe, et j'existe telle que je suis. Non comme un fantasme ou un idéal vers lequel on voudrait que je tende. Je sais que je peux me raccrocher à toi, peu importe ce qu'il peut m'arriver.
Je t'ai déjà déçue, tu m'as déjà fais du mal. On s'est ignoré pendant des jours et des semaines. On s'est déchiré. On a fini par se retrouver malgré la distance. Aujourd'hui cette distance me pèse. J'ai peur de l'avenir, de ce temps qui passe et contre lequel je ne peux rien faire. J'ai peur de louper ta vie, j'ai peur que tu t'inquiètes de la mienne. J'ai peur d'être sans toi.
J'ai cette douleur dans le coeur, dans le ventre, dans les yeux ... Je souffre de ne plus t'entendre me disputer, me faire la morale et me rappeler que la vie est ainsi faite mais que je suis capable d'en faire autre chose. Tu m'as dis les mots que j'ai tellement du mal à prononcer, je ne les prononce que très rarement et la plupart du temps qu'avec toi. Tu m'as fais grandir, tu m'as fais découvrir une belle vie mais tu m'as fais découvrir la vie d'adulte qu'après
que l'on se soit déchiré. C'était comme si tu attendais que je me prenne une claque et que mon regard d'enfant fasse un pas en arrière pour laisser la place à celui d'adulte. Tu m'apprends toujours à grandir et à rester moi-même.
Notre complicité est venue avec le temps. Beaucoup d'années ont passé avant que tu me parles. Je ne sais toujours pas comment mettre en mots ce que je ressens à ce propos. Je sais que je suis contente que l'on puisse se parler mais pas seulement. Il y a certaines choses que je voudrais que tu partages aussi avec d'autres personnes. Je ne suis pas la meilleure placée pour te donner certains conseils. Je sais aussi que ce n'est pas systématiquement ce que tu attends, tu veux seulement que je t'écoute. Et moi je me sens impuissante.
Tu me manques.
Je suis tellement fière.
Je t'aime. "