iscambe;4834433 a dit :
Parfois, je ne dis pas, il y a nécessité d'être un peu vigoureux (appuyer sur le ventre très fort pour pousser le bébé dans le bon sens lors d'un accouchement, ou je sais pas moi...), mais un examen peut et doit à mon sens être doux.
Pour rebondir là-dessus... Appuyer sur le ventre lors de l'accouchement, ça s'appelle une expression abdominale. C'est une pratique fortement déconseillée par l'HAS depuis 2007 car il n'y a aucune justification médicale à ce geste violent qui peut avoir des conséquences graves pour la mère (côtes cassées, hématomes, périnée complet...), sans parler du vécu psychologique. Pour favoriser la progression d'un bébé "coincé", il y a d'autres techniques : changer de position, couper la péridurale, laisser un peu de temps (jusqu'à 4h après dilatation complète pour un premier bébé, d'après une étude récente)...
Si jamais ça ne vient toujours pas : ocytocine, ventouse, forceps ou césarienne en dernier recours. Jamais d'expression abdominale. Malheureusement, les mauvaises habitudes ont la vie dure et elle est encore largement pratiquée. Si ça vous arrive, il faut manifester votre refus, et briefer la personne qui vous accompagne en avance pour qu'elle puisse s'interposer si nécessaire (car en réalité, c'est difficile de s'opposer à l'équipe médicale sur le moment).
Pour les examens à la barbare, ça me laisse aussi sans voix. Normalement, les soignants sont censés demander notre consentement avant tout geste médical, y compris sur la table d'accouchement. Ca vaut aussi pour les touchers vaginaux, qui n'ont d'ailleurs non plus aucune indication pendant une grossesse normale et favorisent même les ruptures précoces de la poche des eaux (donc possible de les refuser). Certaines sages-femmes et certains gynécos profitent même des TV pour faire un décollement ou une rupture artificielle des membranes sans le consentement de la mère (c'est peut-être ce qui s'est passé pour ta sœur ?).
Bref, désolée de m'emporter, je suis colère sur ce sujet, c'est tellement catastrophique en France
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Solstyce Oui, tu peux choisir la prépa qui te tente, voire panacher (j'avais fait prépa classique et yoga). Pour le suivi, je l'ai fait auprès d'une sage-femme de la maternité dès le 4e mois. Je ne saurais que conseiller le suivi par cette profession, je ne me suis jamais aussi sentie écoutée et soutenue qu'auprès des SF (les gynécos sympas, ça doit aussi exister, mais marre de tomber sur des cons). Avec le recul, le mieux doit être de demander auprès de la maternité la liste de leurs sages-femmes qui exercent également en libéral, et de faire le suivi avec l'une d'entre elles (car à la maternité, les rendez-vous peuvent être un peu expéditifs), et si ça colle et qu'elle propose ces actes, de faire la prépa, le suivi post-natal, la rééducation puis le suivi gynécologique avec elle. Il y a même des sages-femmes qui font des échographies obstétricales, donc si tu trouves une perle qui fait tout ça, tu pourras toucher du doigt le fameux suivi global (et avoir une chance de tomber sur elle à l'accouchement, si elle exerce aussi à la maternité).
Pour ta question sur les aides, tu es à quel régime de sécurité sociale ? Au régime étudiant, il n'y a aucune indemnité. Pour le régime général, j'aurais du mal à te renseigner, comme j'étais au régime des indépendants, mais ça vaut le coup que tu t'informes directement auprès de ta caisse ou de Pôle Emploi. Sinon, tu as les indemnités de la CAF quelle que soit ta situation, mais sous conditions de ressources pour certaines (ils t'envoient tous les papiers nécessaires après la déclaration de grossesse)
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Charuru Pareil, SPM presque inexistant, mais ma grossesse a été une longue succession de têtes à têtes avec la cuvette, de douleurs ligamentaires et de rétention d'eau (pour faire court)