Tératogène
Je suis faillible, mais je suis capable.
On parle beaucoup de santé mentale liée au confinement.
Et je le comprends. Dans la vie courante, hors période très particulière comme aujourd’hui, on vit dans une société qui valorise les extraverti.e.s et fatigue beaucoup les introverti.e.s, notamment au niveau professionnel (culture d’entreprise, capacité à avoir une bande de collègues ou de potes vu comme un trait positif voire du leadership etc). Je rappelle introversion = dépenser de l’énergie au contact des autres, extraversion = se recharger au contact des autres.
On fait grand cas des répercussions sur la santé mentale des personnes normalement plutôt extraverti.e.s et je le comprends. Je le comprends parce que le milieu professionnel m’a épuisée mentalement, que beaucoup de souffrances que je gère aujourd’hui en thérapie sont aussi liées au fait que je n’ai pas bien posé les limites saines qui me permettent de vivre mon introversion au mieux en entreprise, ou dans ma vie sociale. Sans entrer dans les détails je ne suis pas une ermite mais je peux amplement vivre 15 jours toute seule. J’ai besoin de prendre l’air et faire du sport (ce qui me manque le plus dans le confinement) mais j’ai pas de problème à le faire seule. J’aime voir mes proches et passer du temps avec eux, mais des collègues que j’ai déjà côtoyé.e.s 8h dans ma journée c’est non merci pour la pause déj ou l’apéro en fin de journée.
Bref, je ne vais pas raconter ma vie, mais je vous vois et je comprends ce que ça fait. Maintenant, j’espère naïvement que ça fera prendre conscience collectivement la difficulté psychologique à vivre dans un monde avec des règles inadaptées pour la moitié de la population. Pas pour changer tout le système d’un coup, mais pour permettre plus de flexibilité et de compréhension au niveau pro, pour adapter certaines missions confiées aux employés en fonction de leurs atouts et de leurs faiblesses sociales. Grosse utopie, maybe. En tout cas une petite prise de conscience
Et je le comprends. Dans la vie courante, hors période très particulière comme aujourd’hui, on vit dans une société qui valorise les extraverti.e.s et fatigue beaucoup les introverti.e.s, notamment au niveau professionnel (culture d’entreprise, capacité à avoir une bande de collègues ou de potes vu comme un trait positif voire du leadership etc). Je rappelle introversion = dépenser de l’énergie au contact des autres, extraversion = se recharger au contact des autres.
On fait grand cas des répercussions sur la santé mentale des personnes normalement plutôt extraverti.e.s et je le comprends. Je le comprends parce que le milieu professionnel m’a épuisée mentalement, que beaucoup de souffrances que je gère aujourd’hui en thérapie sont aussi liées au fait que je n’ai pas bien posé les limites saines qui me permettent de vivre mon introversion au mieux en entreprise, ou dans ma vie sociale. Sans entrer dans les détails je ne suis pas une ermite mais je peux amplement vivre 15 jours toute seule. J’ai besoin de prendre l’air et faire du sport (ce qui me manque le plus dans le confinement) mais j’ai pas de problème à le faire seule. J’aime voir mes proches et passer du temps avec eux, mais des collègues que j’ai déjà côtoyé.e.s 8h dans ma journée c’est non merci pour la pause déj ou l’apéro en fin de journée.
Bref, je ne vais pas raconter ma vie, mais je vous vois et je comprends ce que ça fait. Maintenant, j’espère naïvement que ça fera prendre conscience collectivement la difficulté psychologique à vivre dans un monde avec des règles inadaptées pour la moitié de la population. Pas pour changer tout le système d’un coup, mais pour permettre plus de flexibilité et de compréhension au niveau pro, pour adapter certaines missions confiées aux employés en fonction de leurs atouts et de leurs faiblesses sociales. Grosse utopie, maybe. En tout cas une petite prise de conscience