Ahmed, un écolier niçois de 8 ans a été convoqué et entendu mercredi dans un commissariat de la ville pendant près de deux heures pour "apologie du terrorisme".
L'histoire commence le 8 janvier au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo. En classe l'instituteur d'Ahmed demande à ses écoliers : "êtes-vous Charlie ?" Réponse du gamin : "non, parce qu’ils ont caricaturé le prophète. Moi, je suis avec les terroristes".
Le prof alerte le directeur qui convoque l'enfant et les parents puis décide de porter plainte pour "apologie du terrorisme".
Voilà pourquoi cet enfant a été entendu aujourd'hui par un officier de police judiciaire dans le cadre d'une audition libre.
L'avocat d'Ahmed Me Guez Guez dénonce "l’hystérie collective actuelle autour de cette notion d’apologie du terrorisme"
C'est le moins que l'on puisse dire.
A la question posée cet après-midi par l'officier de police judiciaire "qu'est ce que veux dire le mot terrorisme pour toi ?", le gamin a répondu "je sais pas".
Et moi là, je sais pas quoi dire devant autant de connerie. Espérons que le ministère de l'Education nationale aura à coeur d'aller au bout de son enquête. Racisme ? Incompétence ? Quoi qu'il en soit, il faut faire le ménage dans cette école si les faits sont confirmés.
L'histoire commence le 8 janvier au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo. En classe l'instituteur d'Ahmed demande à ses écoliers : "êtes-vous Charlie ?" Réponse du gamin : "non, parce qu’ils ont caricaturé le prophète. Moi, je suis avec les terroristes".
Le prof alerte le directeur qui convoque l'enfant et les parents puis décide de porter plainte pour "apologie du terrorisme".
Voilà pourquoi cet enfant a été entendu aujourd'hui par un officier de police judiciaire dans le cadre d'une audition libre.
L'avocat d'Ahmed Me Guez Guez dénonce "l’hystérie collective actuelle autour de cette notion d’apologie du terrorisme"
C'est le moins que l'on puisse dire.
A la question posée cet après-midi par l'officier de police judiciaire "qu'est ce que veux dire le mot terrorisme pour toi ?", le gamin a répondu "je sais pas".
Et moi là, je sais pas quoi dire devant autant de connerie. Espérons que le ministère de l'Education nationale aura à coeur d'aller au bout de son enquête. Racisme ? Incompétence ? Quoi qu'il en soit, il faut faire le ménage dans cette école si les faits sont confirmés.
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