Peut-être que si ça revient aussi souvent, c'est que ça fait partie de la réalité ?
Je veux pas paraître blessante mais ça ne sert à rien de chercher des témoignages si on ne veut pas entendre que "oui la prépa c'est dur", "oui c'est dire adieu à une bonne partie de sa vie sociale si on veut s'y mettre à fond", "oui c'est se sentir comme une merde". Tout simplement car c'est une réalité vécue par beaucoup et donc c'est à prendre en compte.
UNE réalité pas LA réalité.
Par contre je suis d'accord avec vous sur le fait que
ce n'est pas que ça et qu'une autre partie de la prépa est oubliée, mais c'est aussi difficile de la voir quand on est tête dans le guidon. Peut-être qu'avec du recul, les témoignages se rejoindront sur le fait que ça été une véritable expérience enrichissante, un gain en maturité, un apprentissage sur ce dont on est capable, ses limites, son soi face au stress, à la pression, à l'échec peut-être, que ça été des rencontres, des profs, des amis, mais aussi une rencontre avec des livres, des auteurs, des connaissances, des comprétences en grande quantité sur une période en comparaison très courte, et je l'espère pour tous, un tremplin pour un futur ambitieux.
Mais si ce genre de propos manquent, alors je compte sur vous pour diffuser une autre image de la prépa dès l'année prochaine les Madz
Et puis y a le niveau de la prépa et les raisons pour lesquelles on y est qui sont à prendre en compte. Certains se retrouvent dans des prépas "moyennes" pour avoir encore quelques années avant de se spécialiser, vivre l'expérience, d'autres sont dans de très "bonnes" prépas pour viser des concours très prestigieux et du coup d'une prépa à l'autre, l'ambiance, les élèves et les témoignages ne seront pas les mêmes.
Et je pense aussi que ce n'est pas un système pour tous. Tout le monde pensait que j'allais atterir dans une prépa prestigieuse "vu mon dossier" (que de deception quand on a vu que je voulais faire une simple licence, dans une université même pas côtée et dans une formation considérée comme "poubelle") mais honnetement, je pense que si j'y serais allée, vous m'auriez retrouvée en pleurs dès la première semaine et pendue à la fin du mois de septembre (ce qui a été confirmé par plusieurs de mes profs puisqu'ils connaissaient ma personnalité). Ce qui ne veut pas dire que ça c'est le cas de tous.
Je peux que vous encourager à croiser les témoignages et à laisser de côté ceux qui ne sont pas pour vous (exemple : dire que je pars avec un désavantage puisque j'ai fais L, je l'ai entendu, j'ai compris, maintenant à moi de bosser pour niquer les préjugés
)
Bon courage, préparez-vous du mieux que vous pouvez et vivez votre truc à fond en donnant le meilleur de vous même