greya;4236907 a dit :zvezda;4236887 a dit :slippin;4236875 a dit :Et donc c'est aux gosses de trinquer ?
Desolée si on a pas tous des parents qui nous aiment a ce point.
Les parents ont des obligations légales envers leurs enfants encore étudiants. Les assistantes sociales du CROUS sont d'ailleurs là pour attribuer des aides d'urgence (réservées aux non-boursiers) et aider dans les démarches. Je rejoins totalement @Sword et je ne vois pas comment on peut s'attendre à ce qu'au lieu de faire trinquer ceux qui y sont tenus par la loi, l'Etat distribue de l'argent On s'est peut-être mal compris... On parle bien des étudiants non boursiers dont les parents ont les moyens de les aider et n'ont pas envie de le faire alors qu'ils n'ont normalement pas le choix.
Vu les discours que j'ai entendu dans ma famille, il n'y aurait pas un tabou social sur le fait de mettre ses parents devant la justice pour cette question ?
J'ai remarqué que ça choquait beaucoup de gens l'idée qu'on puisse forcer les parents à faire leur devoir (parce que bon, quand tu fais un gosse, t'as effectivement des responsabilités).
En revanche, est-ce que quelqu'un sait si la justice penche toujours du côté de l'étudiant ?
Oui, d'autant plus que ces démarches sont trèèèèès longues ! Une de mes amies de l'école avait fait ces démarches-là parce que ses parents gagnaient trop pour qu'elle puisse être boursière mais qu'ils ne voulaient rien lui donner pour vivre. (elle avait choisi une fillière d'art, ils avaient d'autres ambitions pour elle, bref) Eh ben, déjà, ça a mis QUATRE ans pour qu'elle soit écoutée et qu'on lui verse enfin une aide et encore, plutôt que de faire payer ses parents, le CROUS a préféré lui verser une bourse basée sur sa propre déclaration de revenus (et non celle de ses parents du coup).
Donc, on en reviens à ce que disait @Zvezda , l'Etat préfère verser de l'argent et fermer les yeux sur ces parents qui ont des moyens mais qui n'assument pas leur rôle jusqu'au bout.
Notons que c'est pareil avec les pensions alimentaires. La caf avait préféré verser une aide à ma mère plutôt que d'entamer de longues et coûteuses démarches judiciaires à l'encontre de mon père. Au final, ce n'est pas tellement une question de la Justice qui serait d'un côté ou de l'autre, mais de paresse incommensurable des administrations (et je suis d'accord avec le tabou social du "parenticide juridique", celui qui ose mettre ses propres parents face à la Justice est forcément un procédurier vénal et ingrat.)